Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammad ben Abdel Rahman Al Thani, s’entretient avec son homologue russe, le 10 juin 2017 à Moscou.
La crise, sans précédent, a éclaté le 5 juin 2017 lorsque l’Arabie saoudite, Bahrein, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha. Ils ont ensuite fermé leurs frontières aériennes, maritimes et terrestres et pris des mesures contre des médias du Qatar, dont la chaîne de télévision Al-Jazeera, accusée d’être le porte-voix des islamistes dans le monde arabe.
Face au blocus imposé au Qatar, l’Iran s’est empressé d’envoyer des tonnes de produits alimentaires. La Turquie, autre allié de Doha, a également offert son aide.
Depuis le début de la crise, les Etats-Unis, qui disposent au Qatar d’une base militaire de première importance dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont soufflé le chaud et le froid, mais vendredi le président Donald Trump a exhorté Doha à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme".
Depuis le début de la crise, les Etats-Unis, qui disposent au Qatar d’une base militaire de première importance dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont soufflé le chaud et le froid, mais vendredi 9 juin 2017 le président Donald Trump a exhorté Doha à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme".