L’encadrement des manifestations de « gilets jaunes » puis la mort d’un jeune Nantais dans la Loire au mois de juin nourrissent un désamour certain entre la population et les forces de l’ordre. Plusieurs enquêtes ont été diligentées.
En novembre 2015, après le drame des attentats, la France acclamait ses forces de l’ordre. Quatre ans plus tard, le divorce est consommé. « On a l’impression que la machine à laver fonctionne à plein, c’est préoccupant », confie le journaliste et documentariste David Dufresne, qui, depuis la crise des « gilets jaunes », fait un travail de recensement sur son compte Twitter de ce qu’il considère comme des « violences policières ». A ce jour, il en est à « 860 signalements : 315 blessures à la tête, 24 éborgné·es, 5 mains arrachées ». A ce jour également, aucun responsable désigné, alors qu’un témoin de l’évacuation policière de Nantes vient d’accuser l’IGPN de ne pas avoir recueilli son témoignage.
Note de do : Bien des attentats terroristes ont été organisés par l’État en France, justement pour faire accepter la police. Les gens se disant : « Mieux vaut un État qui nous protège des terroristes, même s’il nous fait subir les pires saloperies, que pas d’État du tout. » Exemples sous l’article.