« Le Hezbollah fera partie du prochain gouvernement parce qu’il fait partie de ce peuple et de ses choix. Il œuvrera pour que la voix des gens soit respectée et que leurs souffrances soient guéries », a pour sa part assuré cheikh Qassem, après avoir salué les manifestations qui se poursuivent au Liban pour le 23e jour consécutif, pour protester contre une classe politique corrompue qui a poussé la situation économique au bord du gouffre.
C’est la deuxième fois que le numéro deux du Hezbollah se prononce sur les événements au Liban en moins de 48 heures. Le jeudi 7 novembre 2019, il avait salué les manifestants, rappelant que le Hezbollah soutient leur mouvement et leur maintien dans les rues « pour que les autorités restent mobilisées et attentives qu’elles seront sous contrôle et auront des comptes à rendre »
Cette position intervient alors qu’il est question, selon certains médias libanais, de conditions imposées par les occidentaux exigeant que le parti de la résistance ne soit pas représenté au sein du prochain gouvernement.