Tout comme Allende en 1973, les vies de Morales et Linera sont menacées !
Rassemblement Communiste, 11 novembre 2019 :
Evo Morales, le président réélu, vient d’être contraint par l’armée et la police à démissionner. Proclamé président du pays par le Tribunal supérieur électoral (TSE) conformément à la loi électorale du pays après un décompte établissant une avance de 10 points, les nervis fascistes ont, avant même la proclamation des résultats, lancé leurs opérations de déstabilisation selon un scénario que l’on a vu au Nicaragua, au Venezuela, voire au Brésil. L’attente des résultats définitifs liée au dépouillement plus long dans les régions rurales, reculées et pauvres, mais notoirement favorables à Morales, a été elle même le prétexte déjà raciste et fasciste pour contester les résultats depuis les beaux quartiers bourgeois des grandes villes.
Le président élu Evo Morales a alors dénoncé un coup d’état en cours tout en conviant l’OEA (Organisation des Etats d’Amérique) à faire un audit conjoint avec le Tribunal supérieur électoral bolivien. Le rapport de l’OEA devait être présenté officiellement le mercredi 13 novembre 2019.