Macron obligé de s’enfuir la queue entre les jambes
Enregistré sur France 2 le 18 janvier 2020 vers 20 heures
Si vous ne pouvez pas voir la vidéo avec Firefox
Essayez avec Google Chrome
NPA, 18 janvier 2020 :
Depuis hier soir, le journaliste Taha Bouhafs est détenu par la police. D’abord placé en garde-à-vue, il vient d’être déféré au tribunal porte de Clichy pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ». Que lui reproche le pouvoir ? D’avoir twitté sur la présence du couple présidentiel lors d’une représentation théâtrale à laquelle il assistait hier soir aux Bouffes du Nord. L’arrivée importante de manifestantEs pour le retrait de la réforme des retraites a obligé le président impopulaire à une piteuse fuite sous le regard des caméras.
C’est d’abord cela que le pouvoir veut faire payer à Taha Bouhafs. Pourtant, comme l’ont montré plusieurs enquêtes sérieuses, notamment celle de Libération, l’annonce de la présence de Macron et l’appel à un rassemblement de protestation contre sa politique a commencé à circuler sur les réseaux sociaux avant le tweet de Taha Bouhafs. L’accusation lancée contre lui n’en est donc que plus grossière…
Note du 19 janvier 2020 : D’après l’agence de presse Reuters : Sa garde à vue a été levée samedi soir 18 janvier 2019 et il a été déféré en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour “organisation d’une manifestation non déclarée sur la voie publique” et “participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations”