A la suite d’un blocus devant l’établissement, vendredi matin 31 janvier 2020 à Paris, quatre mineurs ont passé la nuit en garde à vue. Trois ont été déférés pour « dégradation de biens d’autrui par un moyen dangereux ».
Le SNES-Paris a dénoncé « l’acharnement des forces de l’ordre » dans une lettre au recteur de l’académie, publiée sur Twitter, en demandant au rectorat de Paris « d’intervenir ». « Pour nous, il y a une volonté de stopper net la mobilisation montante des lycéens », s’inquiétait samedi Laetitia Faivre, responsable du SNES-FSU pour la ville de Paris.