L’attitude du PCF, surtout au tout début de la guerre, et surtout de sa « direction », est loin d’être aussi limpide qu’il a bien voulu le raconter par la suite… Cela n’enlève rien à l’exemplarité héroïque de la plupart de ses militants de base, et de certains cadres, dont Tillon, évidemment.
Mais le vers révisionniste était déjà bien enkysté dans le fruit ML, et notamment dans la direction de la IIIe internationale, où le courant thorézien était assez influent. Ce qui explique en grande partie, sinon pour l’essentiel, au delà des raisons « diplomatiques » officielles la célérité avec laquelle Staline a (...)