Edward Snowden, ancien informaticien de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA) exilé en Russie depuis 2013, a une nouvelle fois lancé l’alerte sur la surveillance de masse omniprésente facilitée par les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle, lors d’une interview par vidéoconférence pour le Festival du film documentaire de Copenhague, le 23 mars 2020.
Cette fois-ci, le lanceur d’alerte américain a averti qu’une augmentation de la surveillance de masse par les structures étatiques, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, pourrait demeurer après la fin de la crise sanitaire, et ainsi avoir des effets durables sur les libertés civiles.
Par exemple, Israël a accordé à ses services d’espionnage le pouvoir de pirater les téléphones des citoyens sans mandat.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux », déclarait Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des États-Unis. « La sécurité est la première des libertés. C’est pourquoi d’autres libertés pourront être limitées », martelait quant à lui Manuel Valls, alors Premier ministre, le 19 novembre 2015 à l’Assemblée nationale.