De Montpellier à Nantes, quelques centaines de gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester en ce premier samedi post-confinement, les forces de l’ordre procédant souvent à des verbalisations.
"Je suis révolté. La répression est toujours là, mais nous aussi. Il faudra compter avec nous ces prochaines semaines", a protesté Jean-Jacques, 52 ans, "gilet jaune" de la première heure.
Ils étaient 300 à Lyon en bord de Rhône. Si une majorité d’entre eux portait des masques, la distanciation sociale était difficile à respecter pour beaucoup. Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes gens habillés en noir, n’ont pu remonter les quais en direction de la place Bellecour, barrés par un cordon de policiers et de gendarmes.
"C’est la seconde vague des Gilets jaunes qui se prépare !", plaisantait Fanny, 30 ans, près d’un rond-point au sud de Grenoble, entourée d’une dizaine de manifestants.
A Saint-Nazaire, quelque 130 personnes, gilets jaunes et "figures de l’ultra-gauche nantaise" se sont rassemblées en début d’après-midi et près de la moitié a été verbalisée pour non respect de l’interdiction de manifester, selon la police.