Ma cellule avait une fenêtre barrée mais aucune lumière ne la traversait à aucun moment.
Je ne possédais aucune table, encore moins quelques végétations vertes, ni aucun signe de vie.
Sauf des cafards qui étaient devenus mes amis. Je leur parlais en leur racontant mes souvenirs.
J’avais tout le temps froid.
Bizarrement, mon coeur battait toujours et reflouait quelques gouttes de sang jusque dans mon cerveau qui maintenait ma conscience éveillée.
C’est alors, que quelque fois, comme dans un rêve surréaliste ou un mensonge, j’apercevais une lumière qui éclairait trois petites plantes qui poussaient sous mes yeux éblouis.