« Nous devons sauvegarder notre pays et le transmettre à nos enfants dans un état normal. L’époque nous a choisi. Nous nous trouvons en première ligne d’une nouvelle guerre, non pas froide, mais déjà glaciale. Et peut rester debout un Etat qui ne fléchira pas sous la pression hybride. Je m’adresse à toute la communauté mondiale : inutile de secouer le Bélarus ! »
Tel est un des points essentiels développés par le Président Loukachenko devant l’assemblée des parlementaires de son pays, Chambre des Représentants et Conseil de la République, le 26 Mai dernier, à leur demande, et suite à l’"incident" du vol Ryanair victime d’une alerte à la bombe et transportant également le couple des nazillons Protassevitch-Sapega, arrêtés à cette occasion, en fonction des délits dont ils sont responsables sur le territoire du Bélarus.
Tentée hypocritement par l’Occident depuis des mois, intensifiée à son paroxysme en Août dernier, la réhabilitation « démocratique » du nazisme, même sous l’apparence « innocente » et juvénile du couple Protassevitch-Sapega, cela trouve donc aujourd’hui sa limite, et c’est la grande leçon de cet « incident », une leçon que la majorité des peuples slaves et tous les peuples réellement épris de démocratie ont compris, mais une leçon que les États et les médias occidentaux « mainstream » sont incapables d’accepter et de comprendre.