Joe Biden est donc le cinquième président des USA que Poutine, en tant que chef d’Etat russe, voit défiler à la Maison Blanche… Pour défendre les intérêts de son pays il lui a donc fallu adapter sa diplomatie, sinon sa stratégie, à la variabilité relative de celle de ses homologues US successifs, étant bien conscient, à l’épreuve des faits concrets, que seule la formulation et le degré d’agressivité varient, sans que le fond des ambitions impérialistes US profondes ne varient : réduire la Russie à merci, obtenir la soumission quasi complète de sa classe politique et de sa population, à l’instar de ce qui se pratique dans les supposées « grandes démocraties » qui constituent le paravent « officiel » de la zone d’influence US, dont la France macronienne.
Au lieu de faire chorus avec une classe politique complètement dépendante et accro à la dette banco-centralisée, les forces politiques qui prétendent encore se réclamer de l’indépendance et du progrès social devraient au contraire, pendant qu’il est encore temps, se saisir de cette chance encore existante sur la planète que constitue la résistance de la Russie face au Nouvel Ordre Mondial pour tisser un réseau d’alliances et de résistance des peuples et des nations réellement libres en vue de construire enfin un véritable « monde d’après » qui soit précisément autre chose que la réalisation concrète du cauchemar cyber-fasciste orwellien.