L’OMS a recommandé mercredi pour la première fois un vaccin contre le paludisme. Une décision qualifiée d’historique malgré l’efficacité médiocre de ce produit et son coût.
Il aura fallu trente ans de recherche à GSK pour aboutir à ce produit. « Développer un vaccin contre un parasite est beaucoup plus compliqué que contre un virus ou une bactérie », explique Gilles Eperon, médecin adjoint du service de médecine tropicale et humanitaire aux Hôpitaux universitaires de Genève.
L’OMS recommande quatre doses pour obtenir la meilleure protection qui reste relative, puisque le vaccin permet de réduire de 30% les formes les plus sévères de la maladie.