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L’arbre de la dette cache la forêt de la création monétaire

dimanche 22 septembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 septembre 2024).

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22 septembre 2024

Jean Goychman

« Si j’imprime les billets, je me moque de qui fait les lois ! » Cette phrase, peut-être apocryphe, est attribuée a Mayer Amshel Rothschild. Dans son livre consacré à « L’histoire des banques centrales », Stephen Midford Goodson écrit dans sa préface :« Pour que toute nation conserve sa pleine souveraineté de son indépendance dans le traitement de ses affaires, le contrôle absolu des moyens qu’elle emploie pour échanger les biens et les services doit résider au sein des organes qui représentent le peuple , et ne doit jamais être délégué à des individus ou des groupes d’intérêts privés.

Tout au long de l’histoire connue, les périodes où l’État a exercé le contrôle de l’émission monétaire ont toujours été synonymes de d’ère de prospérité, de paix, d’enrichissement culturel, de plein emploi et d’inflation zéro.

Par contre, lorsque les banquiers privés usurpent le contrôle de la création monétaire, les résultats inévitables sont des cycles récurrents de pauvreté et de prospérité, du chômage, une inflation endémique ainsi qu’un gigantesque processus croissant de transfert des richesses et du pouvoir politique entre les mains de cette petite clique qui contrôle ce système monétaire d’exploitation.

Par le passé, lorsque ces banquiers centraux durent faire face à l’opposition de nations cherchant la restauration d’un système monétaire honnête, ces banquiers parasites ont invariablement provoqué une guerre « patriotique » de manière à vaincre leur « ennemi » tant décrié. C’est là le point de départ de toutes les guerres depuis au moins 300 ans ».

Et il poursuit : « La solution est simple et évidente. Si nous voulons reprendre notre liberté et conserver notre souveraineté hors de l’esclavage imposé par les banquiers privés, nous devons démanteler leur système bancaire de réserves fractionnaires et le réseau formé par les banques centrales, faute de quoi nous serons nous-mêmes détruits et condamnés à l’oubli ».

Toute la classe politico-médiatique de notre pays se lamente en voyant l’état calamiteux des finances de la France. La dette et les déficits budgétaires successifs sont tels que certains jugent la situation incontrôlable, mais tous se gardent bien d’analyser les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là.

Les raisons profondes de la débâcle

La réponse « bateau » est dans les dépenses sociales. En apparence, oui. Dans la réalité, il faut regarder l’évolution dans le temps et analyser attentivement la charge de la dette.

Concernant cette dette, qui se monte aujourd’hui a environ 115 % de notre PIB, soit environ 3150 milliards d’euros, le chiffre fait frémir. Cependant nous avons connu dans notre histoire des chiffres beaucoup plus alarmants. Par exemple, la dette publique française atteignait en 1945 environ 160 % du PIB. En 1820, elle atteignait 290 % du PIB.

La dette est un sujet important, mais il n’est pas « existentiel ». Il faut réaliser que cette dette n’est que le cumul des déficits budgétaires accumulés depuis que nous empruntons aux banques privées pour combles lesdits déficits.

Cela dit, il y a de « bons déficits ». C’est ceux qui servent à faire des investissements pour lesquels il semble normal d’emprunter. Par contre, les déficits de fonctionnement sont autrement dangereux car ils témoigne d’un Etat trop dépensier.

Lorsque la Banque de France imprimait elle-même les billets en regard des bons émis par le Trésor Public sans intérêts, il n’y avait pas de charge de la dette et les déficits n’étaient pas cumulatifs. Bien sûr, l’emploi de la planche à billets entraînait une certaine inflation, mais celle-ci venait également alléger la dette. Les monétaristes appellent la « monétisation de la dette »

Nous étions alors dans la situation décrite au début par Stephen Goodson et la dette revenait d’elle-même à des niveaux plus acceptables. Souvent la dévaluation de la monnaie rend le pays plus compétitif et permet d’obtenir une croissance du PIB qui diminue l’importance relative de la dette publique.

En 1973, une loi promulguée en janvier a complètement modifié les choses en interdisant au Trésor Public de « présenter ses effets » à la Banque de France. Beaucoup ont tenté d’expliquer que ce n’était qu’une sorte de régularisation à posteriori qui n’avait pratiquement aucune conséquence.

Cela est faux. La Banque de France ne pouvant plus financer les déficits budgétaires (il est vrai qu’en 1973 et 74 les budgets étaient à l’équilibre) l’État a dû emprunter aux banques privées, comme il le fait sans interruption depuis cette date. Et ces emprunts sont générateurs d’intérêts qui, à leur tour, viennent augmenter les déficits.

La question qui vient ensuite est : d’où vient l’argent prêté par ces banques privées ? On a tenté de nous faire croire qu’il venait des dépôts des clients et qu’ils l’avait gagné « à la sueur de leur front »

C’est beau mais c’est globalement faux. En fait les banques ne doivent disposer que d’une très faible part de cet argent sur leur livrets de compte. La plus grosse partie est créée à partir de rien grâce au système des « réserves fractionnaires », lui même issu d’une « filouterie » mise au point par les orfèvres depuis la fin du moyen-âge. Le cœur du système de cette escroquerie est là.

En fait, les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas. Si le système était « moral », le risque pris par les banques, par lequel elles justifient cet intérêt, serait de faire faillite. Mais tout a été bien pensé et les Banques Centrales (dont la plupart sont possédées par des banques privées), ont la possibilité de racheter ces dettes. On désigne cela sous le nom très pudique de « rachat d’actifs »

Les banques en difficultés vendent ainsi leurs dettes à la Banque Centrale et se « remettent à flot » de cette façon. Quant aux Banques Centrales, elles font marcher la planche à billets pour payer ces rachats. En 2008, le terme « too big to fail » (trop gros pour tomber) a été employé pour expliquer que le risque de voir capoter tout le système l’emportait sur les considérations morales.

En fait le remboursement du capital est un peu « secondaire » car, une fois remboursé, celui-ci va être détruit pour ne pas augmenter la masse monétaire en circulation et qu’il ne leur a rien coûté.

Ce qui intéresse avant tout les banquiers sont les intérêts qui, eux, sont payés quoi qu’il advienne. De fait, les contribuables, puisque ce sont eux les « payeurs en dernier ressort » versent des intérêts sur de l’argent créé à partir de rien. Or, l’argent créé à partir de rien s’appelle la « fausse monnaie »

Curiosité de l’affaire, la somme des intérêts versés depuis 1973 par les contribuables français représente pratiquement l’équivalent de la dette…

Et c’est ainsi que le conseil de Stephen Goodson de sortir de ce système de banques centrales et de réserves fractionnaires prend tout son sens.

Malheureusement pour nous les Français, nous avons perdu le contrôle de notre monnaie que nous avions confié, par le référendum de Maastricht, à la BCE. Cela signifie que si nous ne sortons pas de cette zone euro, nous n’avons guère de chances de pouvoir nous sortir bien de cette affaire.

Il faut espérer que le bon sens finira par l’emporter et que le peuple français saura retrouver le chemin de la liberté, seule voie pour rétablir notre indépendance et notre souveraineté.

La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France

http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

15 mai 2010

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Avant la loi Rothschild, l’État pouvait emprunter de l’argent sans avoir à payer d’intérêts sur sa dette. La loi Rothschild le lui interdit depuis le 3 janvier 1973.

La courbe rouge indique l’évolution de la dette de la France de 1979 à 2008. La courbe bleue indique l’évolution de cette dette pendant la même période, mais calculée sans intérêt ; c’est-à-dire comme si la loi Rothschild n’existait pas et que, par conséquent, l’État français n’avait jamais perdu le droit de battre monnaie, c’est-à-dire d’« emprunter » à taux zéro en fabriquant lui-même son propre argent.

Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’une fois président de la république il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild. C’est Giscard d’Estaing, ministre des finances, qui a signé cette loi.

La prétendue "dette" de la France est par conséquent une gigantesque arnaque, et il n’est pas question de la "rembourser" !

L’article complet est ici : http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

Emprunt Giscard

Wikipédia le 24 septembre 2022 à 14h35

Extraits :

« L’emprunt Giscard d’Estaing est un emprunt national émis par l’État français à la fin de l’année 1972 au taux d’intérêt de 7 %, alors que Valéry Giscard d’Estaing est ministre de l’Économie et des Finances. »

« Lancé le 16 janvier 1973, l’emprunt à 15 ans est totalement souscrit dans la journée. Si son taux de 7 % est inférieur d’un point au prix du marché, il reste supérieur au taux d’inflation. »

Conclusion de do :

Attendu que :

  • L’emprunt Giscard est émit à la fin de l’année 1972
  • La loi Rothschild date du 3 janvier 1973
  • L’emprunt est souscrit très peu après, le 16 janvier 1973.

On peut conclure à la préméditation d’un crime d’État destiné à donner le pouvoir aux banques centrales.

Complément indispensable :

L’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 n’a plus cours. Il a été abrogé avec le traité de Maastricht en 1992. Ce traité l’a remplacé par son article 104 qui interdit aux États d’emprunter auprès de leurs banque centrales. C’est bien plus qu’une loi nationale, puisqu’il s’agit d’un traité au niveau international européen. Il est donc plus contraignant encore puisqu’il est plus difficile d’en sortir. Et avec le traité de Lisbonne en 2009 cette loi, devenue l’article 123, est inscrite dans la constitution de l’Europe. Bien qu’elle ait changé de nom ou de numéro, il s’agit toujours de la même loi Rothschild !

Référence : Les nouveaux dispositifs européens

https://www.economie.gouv.fr/facile…

Extrait : « L’article 123 du traité de Lisbonne précise bien que ni la Banque centrale européenne ni les banques centrales nationales ne peuvent "accorder de découvert ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organisme de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite". »

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