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Tatiana Ventôse d’après wikipédia

lundi 23 septembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 septembre 2024).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatia…

23 septembre 2024

Extrait

Tatiana Ventôse, pseudonyme de Tatiana Jarzabek, est une vidéaste web politique française, née le 24 février 1988 à Nancy. Elle est principalement connue en tant qu’animatrice et cofondatrice du Fil d’actu ainsi que pour les analyses politiques qu’elle publie régulièrement sur sa propre chaîne YouTube.

Initialement classée politiquement à gauche et engagée au sein du Front de Gauche, allant jusqu’à rejoindre la direction du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, elle opère un glissement progressif vers l’extrême droite après l’élection présidentielle de 2017 jusqu’à se rapprocher des personnalités du Rassemblement national.

Biographie

Jeunesse et formation

Tatiana Jarzabek naît à Nancy le 24 février 1988 et grandit entre Villerupt et Longwy en Meurthe-et-Moselle. Elle indique avoir été « élevée par [s]a grand-mère qui avait fui la dictature franquiste ».

Tatiana Ventôse étudie l’anglais, l’espagnol et les civilisations britannique et hispanique jusqu’en master1. À cette occasion, elle passe plusieurs années à l’étranger, comme étudiante Erasmus puis assistante de langue et enseignante de français en Angleterre. À son retour en France, elle s’inscrit au CAPES d’anglais, qu’elle obtient. En 2014, elle commence à enseigner en tant que professeure d’anglais en Seine-Saint-Denis1,3. Elle démissionne de l’Éducation nationale peu de temps après2.

Elle a traduit en français le livre Podemos : Les leçons politiques de Game of Thrones de Pablo Iglesias4.

Parcours politique

Débuts politiques au Parti de gauche

En 2012, elle rejoint le Parti de gauche. Le 5 juillet 2015, elle rejoint sa direction grâce à son élection par le congrès de Villejuif en tant que secrétaire nationale, chargée de la communication8. À la suite de désaccords politiques, elle démissionne et quitte le Parti de gauche six mois plus tard. En 2016, elle participe également à lancer le mouvement « On vaut mieux que ça » pour lutter contre la loi El Khomri et s’implique dans le mouvement Nuit debout3 avant de fonder Le Fil d’Actu. Fin novembre 2018, la vidéaste est présente aux côtés des Gilets jaunes. Elle fait également partie des vidéastes qui analysent le mouvement. Elle déclare en 2022 qu’elle fut « à 100 % avec le mouvement des ronds-points ».

Ralliement à la République souveraine

Lors de l’élection présidentielle de 2022, elle soutient la pré-candidature de Georges Kuzmanovic, fondateur du parti République souveraine issu d’une scission avec La France insoumise, qui n’obtient pas les parrainages nécessaires pour se présenter.

Rapprochement politique avec le Rassemblement national et d’autres figures de l’extrême droite

Le 31 janvier 2019, elle annonce son intention de se présenter aux élections européennes et lance le Mouvement V., dont le but est de « reconstruire la France » avec le youtubeur Grégory, dit Greg Tabibian de la chaîne J’suis pas content considérée par Arrêt sur images comme proche de la fachosphère. Ils co-écrivent un livre intitulé Jusqu’ici tout va (très) mal, édité par Plon. Selon le site Débunker de Hoax, cette alliance avec Greg Tabibian signe « son entrée officielle dans le cercle très fermé de la fachosphère ».

Au second tour de l’élection présidentielle de 2022 , elle appelle à voter pour la candidate d’extrême droite Marine Le Pen au nom d’un « vote de classe ». Selon France Info, un an après cet appel, elle demeure « populaire chez les jeunes nationalistes ».

Le journal L’Humanité et France Info rapportent que Tatiana Ventôse a participé en mars 2023 au lancement de l’école des cadres du Rassemblement national afin d’y donner un entretien. Lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk, elle estime dans une vidéo que les policiers devraient avoir l’autorisation de « tirer à vue » sur les émeutiers, et ce « sans avoir de retombées ».

En août 2024, Libération la classe parmi les influenceurs d’extrême droite, aux côtés de Papacito, Christopher Lannes et Julien Rochedy.

En septembre 2024, le magazine Elle la classe parmi les influenceuses « au discours xénophobe et antiféministe », aux côtés de Thaïs d’Escufon, Marguerite Stern et Alice Cordier. Selon l’article, bien qu’elle ne se reconnaisse pas dans les termes « extrême droite », tout son champ lexical renvoie à la fachosphère.

Les vautours  : la stratégie de l’extrême droite pour tirer profit des événements suite à la mort de Nahel

Lien originel : https://www.humanite.fr/politique/m…

archive : https://archive.wikiwix.com/cache/i…

Publié le 5 juillet 2023

Florent LE DU

Marion Maréchal, soutien d’Eric Zemmour, propose pour tout citoyen, le droit de tuer quiconque s’introduirait dans son domicile. / Guillaume Souvant/AFP

Le RN et le reste de son camp politique profitent de la crise pour étaler leurs idées nauséabondes, stigmatisant les banlieues et l’immigration, en plus de rejeter en bloc la question sociale, voire de prophétiser une «  guerre civile raciale  ». Un discours banalisé qui ne suscite plus l’indignation générale. Avec quelles conséquences à la clé ?

L’extrême droite montre son vrai visage. Un visage raciste qui, en voyant les banlieues s’embraser, parle ouvertement d’ «  émeutes raciales  » et de «  guerre civile  ». Un visage ultrasécuritaire, prêt à trouver toutes les excuses pour le policier qui a tué Nahel, jusqu’à réunir près de 1,5 million d’euros afin de le soutenir. Un visage violent, avec des milices qui ne se cachent plus et sont désormais soutenues jusqu’au Rassemblement national. «  Je n’avais jamais assisté à un tel déferlement de haine à ce point assumé, remarque l’historienne Ludivine Bantigny. Un déversoir raciste qui s’affirme désormais dans l’espace public mais aussi par une présence physique et organisée.  »

Marine Le Pen, qui pense avoir terminé son entreprise de dédiabolisation, laisse ses soutiens cracher leur venin tout en restant en retrait. «  LR et Éric Ciotti diffusent ses thèses d’extrême droite, les députés RN suivent et Le Pen n’a pas besoin de parler, c’est du pain bénit pour elle  », mesure l’historien des idées Stéphane François. «  C’est typiquement le genre d’événements marquants, dans l’opinion, qui vont renforcer son électorat et possiblement ramener dans son camp des électeurs de droite qui réclament une réaction  », ajoute le politologue Bruno Cautrès.

Cagnotte, permis de tuer  : le soutien inconditionnel à la police

Dès le meurtre de Nahel, les représentants du Rassemblement national, sans compassion pour la victime, se sont empressés de défendre la présomption d’innocence du policier et de nommer le jeune homme comme un responsable de sa propre mort, pour son «  refus d’obtempérer  » ou son «  passif de délinquant  ». Comme si son profil accordait un permis de tuer à la police.

En quelques jours, l’extrême droite comme le président du parti «  Les Républicains  », Éric Ciotti, se sont ensuite attelés à retourner le débat sur la police. La question urgente et nécessaire de sa refonte a vite été reléguée. «  C’est dégueulasse de dire ça  », juge, mardi sur Europe 1, le maire de Béziers, Robert Ménard, à propos de la Une de Libération «  Que faire de la police  ?  »

Car la question que veut imposer l’extrême droite, comme Jordan Bardella, est la suivante  : «  Comment mieux protéger les forces de l’ordre  ?  » Les propositions vont bon train, entre durcissement des sanctions ou même «   l’instauration d’une présomption de légitime défense  », défend la députée RN Géraldine Grangier. Une mesure qui pourrait multiplier les meurtres comme celui dont Nahel a été victime. Marion Maréchal (Reconquête) prône même, pour tout citoyen, le «  droit de se défendre même si cela entraîne la mort si un individu s’introduit chez vous  ».

Dans une indifférence quasi générale, d’autres vont encore plus loin, comme la youtubeuse Tatiana Ventôse, qui a participé au lancement de l’école des cadres du RN, et estime qu’il faut «  autoriser le tir à vue  », et, en sous-texte, le droit pour les policiers de tuer «  sans avoir de retombées  ».

Plus discrète, Marine Le Pen appelle à «  l’apaisement entre les citoyens français  ». Dont, manifestement, ne feraient pas partie les victimes de violences policières si tant est qu’elles auraient commis des délits ou qu’elles seraient d’origine étrangère.

Loin de tout «  apaisement  », la cagnotte honteuse et provocante en faveur de la famille du policier qui a tué Nahel, créée par l’ancien RN et partisan d’Éric Zemmour Jean Messiha, se rapproche des 1,5 million d’euros et près de 80 000 donateurs. L’eurodéputé RN Thierry Mariani y a participé quand le reste de son camp approuve ce «  soutien massif à la famille du policier qui a un mari et un papa en prison pour avoir pris une décision fatale et regrettable en un quart de seconde durant l’exercice difficile de son métier  », explique Jérôme Buisson, député RN.

«  Guerre civile raciale  »  : racisme et passage à l’acte

Des syndicats de police, gangrenés par l’idéologie d’extrême droite et qui ont désormais micro ouvert, ont aussi laissé libre cours à leurs idées fascistes. Comme les organes majoritaires Alliance et Unsa-Police, «  en guerre  », qui appellent au «  combat  » contre les «  nuisibles  » et les «  hordes sauvages  ». Éric Zemmour, omniprésent sur CNews depuis une semaine, parle, lui, de «  guerre civile raciale  », Jordan Bardella d’ «  ensauvagement de la société lié à l’immigration  » et le RN Jérôme Buisson d’«  émeutes raciales  ».

Tatiana veut autoriser la flicaille à tirer à vue contre les émeutiers

https://www.youtube.com/watch?v=It1…

ÉMEUTES - MAINTENANT IL FAUT RÉPONDRE PAR LA FORCE

Tatiana Ventôse - 2 juillet 2023

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