La supposée supériorité des armements américains en prend un sérieux coup avec tout ce qui se passe au Moyen-Orient, ainsi que sur la ligne de front entre l’Ukraine et la Russie
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22 septembre 2024
ASLN = Action socialiste de libération nationale
Nonobstant ce que l’on peut lire et entendre dans les grands médias sur la poursuite des attaques menées par l’armée israélienne contre le peuple palestinien, ainsi que comme bon nombre de pays avoisinants, tels le Liban, les récents événements survenus récemment, aussi bien au Moyen-Orient, que sur les différentes lignes de front où s’opposent toujours cette fois la Russie et l’Ukraine (et derrière elle également les forces de l’OTAN), mettent de plus en plus à mal l’image voulant que les armements américains, qu’utilisent dans une large mesure à la fois Israël et l’Ukraine, seraient toujours les meilleurs au monde. Plus de détails ci-joint à ce propos.
Commençons avec ce qui se passerait plus du côté de l’Ukraine. Selon des informations fournies par le ministère russe de la Défense, au moins 20 des 31 supertanks américains de type ABRAMS, fournis par les États-Unis à l’Ukraine, et qui devaient aider grandement à changer l’issue de la guerre là-bas (???), auraient déjà été soient détruits ou capturés. On parle donc, ici, des deux-tiers d’entre eux. Ceux-ci étaient supposés être quasi-invincibles et coûteraient, au bas mot, au moins 12 millions de dollars US l’unité et cela est avant tous les coùts associés aux munitions qu’il doit utiliser, ainsi que les frais d’entretien également très élevés à cause notamment du poids de l’appareil.
On parlerait donc de plus de 240 millions de dollars US qui se seraient ainsi envolés, comme cela, en fumée. Ces tanks pèseraient plus de 60 tonnes.
Pendant ce temps, au Moyen-Orient, la situation ne serait guère mieux, du moins du point de vue des États-Unis, ainsi que de l’armement qu’ils utilisent eux-mêmes et/ou qu’Israël utiliserait, mais qui viendrait du complexe industrialo-militaire américain.
Ainsi, et pas plus tard que 18 septembre, les autorités yéménites affirmaient avoir descendu leur 10e super drone de type MQ-9 Repear qui n’est pas en même temps n’importe quel type de drone puisqu’il s’agirait en fait d’un appareil qui coûterait également très cher, soit encore plus qu’un tank de type ABRAMS, soit environ 20 million de dollars US chacun.
Chacun de ces appareil auraient décollé, soit d’une des très nombreuses bases aériennes que les États-Unis possèdent dans la région, ou encore d’un des 2 porte-avions géants qui patrouillent également depuis déjà des mois, en Mer Rouge, et donc non loin aussi du Yémen. Voir la photo ci-jointe pour mieux comprendre de quoi on parle. Ces appareil serviraient normalement, soient à des opérations de bombardement et ou d’espionnage.
On parle donc, ici aussi, de quelques 300 millions de dollars US qui seraient tout autant partis en fumée, et ce, des suites des actions des forces armées d’un tout petit pays, dont bien peu avaient entendu parler avant que les autorités yéménites ne décident de s’impliquer dans le conflit israélo-palestiniens, aux côtés du peuple palestinien.
Ci-joint un lien vers une dépêche du réseau de télévision américaine ABC qui traite justement de ces drones qui auraient été descendus par les forces yéménites. C’était mis en ligne le 16 septembre dernier sur leur site Internet et, à ce moment-là, les forces yéménites venaient juste d’annoncer en avoir abattu 3 (sur 10) en l’espace de seulement 1 semaine. Quoique les autorités américaines se refusent toujours à reconnaître autant de pertes, de leur côté, au niveau de ces drones, ils auraient quand même reconnu en avoir perdu au moins plusieurs.
Le fait que le fameux système de défense anti-aérien israélien, surnommé le " Dôme de fer ", longtemps considéré comme invincible, ne le soit plus du tout, et ce de plus en plus aussi, comme l’auront démontré à la fois les différents groupes de la résistance palestinienne, mais aussi le Hezbollah libanais et, plus récemment encore, également les forces armées yéménites, notamment après qu’un de leurs missiles balistiques supersonique ait atteint, à des centaines de kilomètres de leurs frontières la banlieue de Tel Aviv, illustre également notre point. Rappelons que ce " Dôme de fer " fut mis en place des suites d’une collaboration étroites avec les États-Unis.