Note de do : Les vrais descendants des Hébreux sont les Palestiniens eux-mêmes !
Le sermon de Larcher à Macron
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17 octobre 2024
Assawra
Restons extrêmement vigilants, gardons tout notre sang froid et ne nous laissons pas détourner du génocide qui se déroule sous nos yeux à Gaza, comme de l’occupation et la colonisation illégale en Cisjordanie, pareil que du régime apartheid dont sont victimes les Palestiniens de 1948.
« Emmanuel Macron a-t-il pris conscience de ce qu’il s’est passé pendant la Shoah ? » C’est la question que s’est posée Gérard Larcher, président du Sénat en réaction aux propos attribués au chef de l’État sur la naissance d’Israël.
« Mettre en doute l’existence d’Israël touche pour moi à des questions fondamentales ». Sur Europe 1 et CNews, le troisième personnage de l’État s’est emporté, ciblant frontalement le président de la République en l’accusant d’une « méconnaissance de l’histoire de la naissance d’Israël ».
En cause, des déclarations du chef de l’État rapportées par des participants au Conseil des ministres mardi 15 octobre 2024 : « M. Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU », avait lancé Emmanuel Macron selon ces sources, alors qu’était abordée la guerre à Gaza et au Liban, invitant le génocidaire en chef « à ne pas s’affranchir des décisions de l’ONU ».
« J’ai été stupéfait que ces propos puissent être tenus », s’est indigné Gérard Larcher en référence aux déclarations de mardi sur la création d’Israël. Selon le président du Sénat, la naissance d’Israël « n’est pas venue comme un acte notarié uniquement constaté par l’ONU ».
« Est ce qu’Emmanuel Macron s’est souvenu de la déclaration Balfour ? Est ce qu’il a pris conscience de ce qu’il s’est passé pendant la Shoah et après la Shoah ? », s’est-il emporté, affirmant qu’il y avait « comme un doute » sur le fait que le chef de l’État puisse remettre en question la légitimité de l’existence d’Israël.
« Je ne le soupçonne de rien, je dis que le droit à l’existence d’Israël n’est pas discutable ni négociable », a-t-il encore ajouté.
Ce vif sermon rejoint la réaction de Caroline Yadan, la députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France, incluant Israël, avait ainsi fustigé sur X une phrase « indigne ».
« Le lien du peuple juif à la terre d’Israël n’a pas eu besoin de l’ONU pour exister, le sionisme est un rêve plusieurs fois millénaire et réduire Israël à une seule décision de l’ONU c’est nier l’histoire du peuple juif et son lien légitime et historique à cette terre », avait-elle affirmé.
Restons extrêmement vigilants, gardons tout notre sang froid et ne nous laissons pas détourner du génocide qui se déroule sous nos yeux à Gaza, comme de l’occupation et la colonisation illégale en Cisjordanie, pareil que du régime apartheid dont sont victimes les Palestiniens de 48. Aujourd’hui, et maintenant, l’essentiel est là.
Tout notre effort doit porter sur le cessez-le-feu à Gaza, le respect du droit international portant sur la Palestine et son peuple qui attend depuis 1948 le recouvrement de ses droits nationaux et légitimes reconnus depuis par l’ONU.
Rappelons malgré tout à M.Larcher que le peuple Palestinien est totalement innocent de la période sombre de l’histoire européenne qui a connu un antisémitisme sans précédent ayant atteint son paroxysme avec la Shoah. C’est criminel d’instrumentaliser cette page de l’histoire pour justifier le génocide en cour à Gaza.
Roland RICHA
Jeudi, 17 octobre 2024