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Comment Jacques-Marie Bourget a survécu à la balle du sniper israélien (vidéo 16’44)

mercredi 27 novembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 novembre 2024).

Tuer des journalistes est une vieille tradition israélienne

https://www.legrandsoir.info/commen…

17 novembre 2024

L’importance du timing en politique :

– Jacques-Marie Bourget, alors en reportage à Ramallah pour Paris-Match, se lève au moment précis où la balle du sniper de l’armée d’Israël devait percer son coeur. C’est un poumon qui est touché.

Bien plus tard, l’imitateur Donald Trump tourne la tête au moment précis où une balle devait percer son crâne. C’est son oreille qui est touchée.

La différence, c’est que le bobo de Trump a été soigné aussitôt alors que, vous allez voir, les autorités israéliennes ont tout essayé pour que Bourget crève sur place. Il a fallu une intervention énergique du président français, Jacques Chirac, pour que la victime puisse être rapatriée en France et y soit soignée.

Et voici pourquoi Jacques-Marie Bourget a pu donner 160 articles au Grand Soir.

Qu’il en soit remercié.

Dans l’interview ci-dessous (16 minutes) accordée à Al Jazeera les questions sont en langue arabe. Mais Jacques-Marie Bourget s’exprime en français.

LGS

Entretien de Jacques-Marie Bourget avec Hafsa Elmi

https://www.aljazeera.net/politics/…

Al-Jazeera - 13 novembre 2024 à 17h35 (heure de La Mecque)

Jacques-Marie Bourget parle en français

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Traduction Google de l’article

Paris - Dans un geste symbolique, le journaliste français chevronné Jacques Marie Bourget - dans une interview avec Al Jazeera Net - a révélé sa décision d’envoyer la balle - avec laquelle l’armée d’occupation a tenté de l’assassiner à Ramallah il y a 24 ans - en Israël, confirmant que la balle lui appartenait et qu’il avait commis un crime de guerre en tentant d’assassiner un journaliste.

Concernant les répercussions de sa tentative d’assassinat à Ramallah, Bourget a déclaré : « Dès mon arrivée en France, j’ai porté plainte contre Israël. Trois ans plus tard, Israël accusait les Palestiniens d’être ceux qui avaient mené l’opération et indiquait qu’il y avait eu une opération. une enquête secrète de l’armée, mais le dossier a finalement été perdu, ce qui signifie qu’ils étaient "Ils se moquent de moi".

Il a ajouté : "Après 18 ans que j’ai passés entre la Cour d’appel et la Cassation, j’ai gagné, et il était écrit en gras que je suis victime d’une tentative d’assassinat délibérée de la part d’Israël", soulignant sa joie de ce résultat, mais il a critiqué les organisations de défense des journalistes et les médias français, qui n’ont pas parlé de cette affaire.

Il a déclaré : « J’étais seul dans tous les sens du terme », et même Reporters sans frontières ne l’a pas soutenu, « ce qui ne m’étonne pas, surtout quand je vois qu’elle n’a pas osé compter les journalistes tués à Gaza dans sa campagne. évaluation annuelle pour l’année 2023. Il a également reçu un prix d’un montant de 500 000 dollars d’Israël, il n’est donc plus nécessaire de parler d’indépendance des médias à l’heure actuelle.

Images de la balle israélienne qui a failli tuer le journaliste français Bourget (Al Jazeera)

La relation avec Arafat

Le journaliste français a confirmé qu’il entretenait une vieille amitié avec le défunt président palestinien Yasser Arafat, et que ce dernier était en bons termes avec le défunt président français Jacques Chirac, qui l’a rassuré et lui a assuré qu’il serait bien pris en charge.

Après son arrivée à Paris et ses soins, Bourget a reçu la Légion d’honneur parce que Chirac le considérait comme un héros. Le journaliste français a expliqué : « Quand j’étais dans le coma, mes amis m’ont dit que feu le président Arafat m’avait envoyé des fleurs et un petit cadeau. souvenir de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.

Il a souligné : « Parmi les choses dont je me souviens avec le défunt président palestinien, c’était lorsque j’étais dans un voyage en avion avec lui et qu’il m’a montré un collier de la Croix de Lorraine accroché à son cou, et il m’a dit à l’époque que le général Charles de Gaulle lui avait offert le collier. Il se distinguait par son aspect religieux car musulman, mais il était ouvert au maximum à toutes les religions, cultures et nationalités. »

Il a souligné qu’il avait pris l’habitude de mener des entretiens avec Arafat depuis qu’il l’avait rencontré pour la première fois à Beyrouth en 1972, ajoutant : « Depuis ce temps, ma relation avec lui s’est renforcée au point qu’il m’a toujours interrogé sur les conditions de ma famille et de mes enfants, même pendant la guerre. »

Dans sa réponse à une question sur la tentative d’Israël d’obscurcir les faits en empêchant les journalistes d’entrer à Gaza pour couvrir ce qui se passe, il a exprimé sa grande admiration pour le courage de l’équipe du réseau Al Jazeera qui a insisté pour rester et continuer à couvrir avec seulement leurs simples casques. , assister aux funérailles de leurs proches ou collègues puis continuer à travailler.

Il a ajouté : "Je les considère comme de vrais héros et ils méritent bien le prix Nobel. La scène de l’interdiction du bureau d’Al Jazeera en Cisjordanie a été terrible, et l’arrivée de soldats barbares armés est vraiment honteuse."

Source : Al Jazeera

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