Dans cette émission aussi bien Aude Lancelin que François Bégaudeau ne sont sympathiques. Ils ont un petit air hautain et narquois vis à vis de ce Jérôme Fourquet de l’IFOP.
Le plus désespérant, c’est François Bégaudeau qui affirme dans l’entretien (à 19’30’’ dans la vidéo) que son sujet préféré c’est :
« la façon dont les gens vivent ».
C’est plutôt surprenant, car c’est justement ce que je lui reproche, je lui reproche de ne pas s’être intéressé à "la façon dont les gens vivent".
Comment a-t-il fait pour ne pas avoir été ému par la perversité de la situation des travailleurs qui ont été suspendus lors du coronavirus ?
Alors qu’il a son rond de serviette à Radio-France, au Monde Diplomatique,… alors qu’en tant que libertaire de gauche, il revendique tourner le dos au monde bourgeois et conformiste,… il n’a jamais eu le courage de dénoncer la violence inouïe du système capitaliste sur ces salariés suspendus.
Jamais un système économique, contrôlé par des multinationales, n’avait imposé à l’échelle d’un pays, des injections expérimentales, des pas-sanitaires, des confinements,…
Il est resté silencieux sur tous ces sujets et s’en est même très bien accommodé, comme à l’université d’été de "Révolution Permanente en août 2023 :
François Bégaudeau, punk libertaire adepte de la contre-culture, de l’insoumission, au pays des moutons masqués, est heureux !
Alors Camarade François : de quelle façon faire vivre sa famille pendant 20 mois, sans aucun salaire, ni indemnité de licenciement, de chômage, sans droits sociaux, sans avoir le droit de prendre un autre travail ?
Ce silence pour un "intellectuel de gauche" est d’autant plus révoltant qu’aujourd’hui encore certains soignants crèvent la gueule ouverte, se suicident…, après avoir sauvé la vie à des milliers de Français, au risque de leur propre vie, en se protégeant avec des sacs-poubelles…
Aujourd’hui, 21 décembre 2024, le Magazine Nexus, reçoit 3 soignants ex-suspendus et Jean-Louis, du collectif Les Essentiels. Ils parlent à froid de leur traumatisme d’avoir été discriminés et racontent le harcèlement que certains vivent depuis leur réintégration.
Suspendus : témoignages de soignants 3 ans après.
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