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Y’a pas qu’le temps qui déraille : ...sale temps pour le Temps, l’émergence scientifique du « temps négatif » !!!

dimanche 22 décembre 2024, par Luniterre (Date de rédaction antérieure : 21 décembre 2024).

 Etre arrivés avant d’être partis… c’est en quelque sorte le tour de force apparemment réalisé par quelques photons dans une série d’expériences récentes...

Dans la mesure où cela pourrait constituer une éventuelle remise en cause de quelques lois fondamentales actuellement établies de la physique, cela déclenche inévitablement des polémiques…

Jusqu’à présent non seulement le temps semble être physiquement irréversible, mais cette irréversibilité est à la base même de l’évolution de notre univers, dérivant des lois de la thermodynamique, y compris en ce qui concerne les lois du vivant et de son évolution, suivant le cours de l’entropie.

Comme le "démontre" également, même si surtout par ses travers mortifères, l’évolution de la société humaine :

 

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Luniterre

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Des scientifiques observent un "temps négatif" grâce à des expériences quantiques

Le concept de "temps négatif" suscite depuis longtemps à la fois fascination et scepticisme dans la communauté scientifique, mais une découverte récente de chercheurs de l’Université de Toronto a démontré qu’il ne s’agissait pas que d’une idée théorique.

Ils ont observé des particules de lumière sortir d’un matériau avant d’y entrer et ont démontré grâce à des expériences quantiques innovantes que le "temps négatif" existe de manière tangible et physique.

Ces résultats déroutants - qui n’ont pas encore été publiés dans une revue à comité de lecture - mettent toutefois en évidence une bizarrerie particulière de la mécanique quantique plutôt qu’un changement radical dans notre compréhension du temps, insistent les chercheurs.

"C’est un sujet difficile, même pour nous qui parlons avec d’autres physiciens. Nous sommes tout le temps mal compris", a déclaré à l’AFP Aephraim Steinberg, professeur à l’université de Toronto spécialisé dans la physique quantique expérimentale.

Bien que l’expression "temps négatif" semble tout droit sortie de la science-fiction, l’expert défend son utilisation et espère qu’elle suscitera des discussions plus approfondies sur les mystères de la physique quantique, qui régit le monde à l’échelle de l’infiniment petit.

  • Durée inférieure à zéro -

Les scientifiques savent depuis longtemps que la lumière semble parfois sortir d’un matériau avant d’y entrer, un effet considéré comme une illusion due à la déformation des ondes par la matière, et l’équipe de Toronto a commencé à explorer ces interactions il y a plusieurs années.

Lorsque des particules de lumière, ou photons, traversent des atomes, certaines sont absorbées et réémises par la suite. Cette interaction modifie les atomes et les place temporairement dans un état plus énergétique, ou "agité", avant de revenir à la normale.

Dans les dernières étapes de la recherche, sous la direction de Daniela Angulo, l’équipe a mesuré la durée de cet état d’agitation. "Ce temps s’est avéré négatif", explique la physicienne, c’est-à-dire une durée inférieure à zéro.

Pour visualiser ce concept, on peut imaginer des voitures entrant dans un tunnel : avant l’expérience, il était admis que si par exemple l’heure moyenne d’entrée d’un millier de voitures pouvait être midi, il était possible que les premières voitures puissent sortir un peu plus tôt, à 11h59. Ce résultat était alors considéré comme dénué de sens.

Mais ce que Angulo et ses collègues ont démontré équivaudrait à mesurer des niveaux de monoxyde de carbone émis par les véhicules dans le tunnel après la sortie des premières voitures et à découvrir que les relevés sont négatifs.

  • Pas un voyage dans le temps -

Il a fallu plus de deux ans pour optimiser les expériences, menées dans un laboratoire encombré de fils et d’appareils enveloppés d’aluminium dans le sous-sol de l’Université de Toronto. Les lasers utilisés ont dû être soigneusement calibrés pour ne pas fausser les résultats.

Mais personne ne revendique la possibilité de voyager dans le temps, s’empressent de préciser les chercheurs. "Nous ne voulons pas dire que quelque chose a voyagé en arrière dans le temps", souligne M. Steinberg. "C’est une mauvaise interprétation".

L’explication réside dans la mécanique quantique, avec des particules qui se comportent de manière floue, probabiliste, plutôt que de suivre des règles strictes.

Au lieu de respecter un calendrier fixe pour l’absorption et la réémission, les interactions se produisent à travers un spectre de durées possibles, dont certaines défient l’intuition.

Cette découverte n’enfreint pas la relativité restreinte d’Einstein, qui stipule que rien ne peut voyager plus vite que la lumière.

  • Une découverte qui divise -

La physicienne théorique allemande Sabine Hossenfelder, qui fait partie des sceptiques, a critiqué les travaux dans une vidéo YouTube visionnée par plus de 250.000 personnes.

"Le temps négatif dans cette expérience n’a rien à voir avec le passage du temps. C’est juste une façon de décrire comment les photons voyagent à travers un milieu et comment leurs phases changent", a-t-elle souligné.

Daniela Angulo et Aephraim Steinberg ont répliqué en faisant valoir que leurs recherches comblent des lacunes cruciales en expliquant pourquoi la lumière ne se déplace pas toujours à une vitesse constante.

Ce dernier reconnait que le titre provocateur de leur article suscite la controverse, mais insiste qu’aucun scientifique sérieux n’a remis en question les résultats expérimentaux.

Les résultats ouvrent de nouvelles voies pour l’exploration des phénomènes quantiques, croit le chercheur, mais les applications pratiques sont obscures. "Nous allons continuer à y réfléchir, mais je ne veux pas donner de faux espoirs aux gens", dit-il.

https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/des-scientifiques-observent-un-temps-negatif-grace-a-des-experiences-quantiques_183042

 

 Y’a pas qu’le temps qui déraille : …sale temps pour le Temps, l’émergence scientifique du « temps négatif » !!!

https://cieldefrance.eklablog.com/2024/12/y-a-pas-qu-le-temps-qui-deraille.sale-temps-pour-le-temps-l-emergence-scientifique-du-temps-negatif.html

 

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"La science est un sport de combat" - Pr Raoult …et le combat continue !

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3 Messages de forum

  • C’est des éjaculateurs précoces… ils sortent avant d’être rentré. mdr !

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  • Salut Luniterre, Soit j’ai pas compris, soit la seule chose nouvelle, c’est une présentation autre de la fonction d’onde. Car la particule n’est rien sans la fonction d’onde. Et on peut voir le même photon au même instant d’un côté d’un repère, ou de l’autre côté. Donc il suffit de le voir du côté de la sortie à l’instant t et à l’instant t+▲t le voir du côté de l’entrée. Ce qui fait que le photon "entre" après être "sorti". Cela ne bouleverse pas la physique.

    En effet, le même truc explique que le photon peut traverser un obstacle infranchissable. En le voyant d’un côté de cet obstacle, puis de l’autre. Toujours un problème de fonction d’onde.

    Évidemment, ce qui est vrai en physique de l’infiniment petit devient tout de suite faux à l’échelle humaine à cause du nombre important de particules.

    C’est ce que disent les physiciens pour expliquer que si une seule particule peut traverser un paroi infranchissable, il n’en va pas de même pour une personne qui voudrait jouer les passe-murailles.

    De la même façon, si une seule particule peut sortir avant d’être entrée, il n’en ira pas de même pour une personne.

    Très intéressant quand même, car je ne connaissais que ce qui est dit dans le deuxième paragraphe de ce commentaire.

    Amitié,
    do
    http://mai68.org

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    • L’article a à la fois le défaut et le mérite et d’être très court. Si on en reprend logiquement les termes le constat est que l’on observe la sortie ou ré-émission de photons avant que ne soit observé l’état d’agitation énergétique que leur passage à travers l’atome aurait dû normalement provoquer.

      Il me semble que c’est ce à quoi correspond la métaphore des gaz d’échappement absents du tunnel au moment de la sortie d’un véhicule, mais qui y apparaîtraient donc néanmoins après…!

      C’est ce que l’article omet de préciser, me semble-t-il.

      Comme tu le soulignes il est fort possible que cela ait un rapport avec la fonction d’onde mais je n’ai évidemment pas de connaissances suffisantes pour en débattre.

      Ce qui semble donc être nouveau, en très résumé, c’est le décalage temporel entre la ré-émission du photon et l’observation de l’état d’agitation de l’atome qu’il vient de traverser.

      Il y a là au moins l’apparence d’une inversion de la cause et de l’effet qui suggère le concept de temps négatif.

      A suivre, donc…

      Luniterre

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