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Palestine, Liban, Syrie - Nouvelles du 29 décembre 2024

lundi 30 décembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 décembre 2024).

Actualités

https://french.almanar.com.lb/

18:36 Bande de Gaza : un soldat israélien tué ce dimanche dans les combats (Média israélien)

16:58 Nouveau bilan dans la Bande de Gaza : 45.514 martyrs, et 108.189 blessés depuis le 7 octobre 2023, dont 30 ces dernières 24 heures. (Ministère de la Santé à Gaza)

16:56 Bande de Gaza : 9 martyrs et des blessés dans des raids israéliens sur le camp de Nusseirat au centre.

16:55 Bande de Gaza : la Défense civile annonce sept martyrs dans une frappe israélienne sur l’ hôpital al-Wafa dans le centre de la ville de Gaza

16:52 L’armée d’occupation israélienne affirme que cinq « projectiles » ont été tirés depuis le nord de Gaza

Syrie : tollé après des propos d’une responsable sur les femmes

https://french.almanar.com.lb/3150985

29 décembre 2024

Al-Manar avec AFP

Des propos récents de la cheffe du Bureau des affaires de la Femme au sein des nouvelles autorités syriennes ont suscité un tollé dimanche sur les réseaux sociaux et parmi la société civile.

Aïcha al-Debs, présidente du tout nouveau « Bureau des affaires de la Femme » à Damas, a été interrogée cette semaine par la télévision turque TRT sur « l’espace » qui sera donné aux associations féministes.

La responsable, seule femme au sein du gouvernement de transition, a expliqué que si l’action de ces organisations « soutenait le modèle que nous allons construire, alors elles seraient les bienvenues : je ne vais pas ouvrir le passage à quiconque n’est pas d’accord avec ma pensée ».

Elle a invité les femmes syriennes, qu’elles soient en exil ou dans le pays, « à se réunir autour d’une même table pour étudier le modèle » dont la Syrie souhaite se doter pour renforcer la place de la femme et ses droits.

« Pourquoi adopter un modèle laïc ou civil ? Nous allons mettre en place un modèle propre à la société syrienne et c’est la femme syrienne qui va le réaliser », a-t-elle déclaré. Elle a déclaré : « Je n’ouvrirai la voie à personne qui n’est pas d’accord avec moi intellectuellement. Nous avons déjà souffert de programmes de formation dispensés par des organisations étrangères, qui ont causé des dommages sociaux à nos enfants et à nos femmes », affirmant que ces formations ont contribué à des taux de divorce élevés dans la société syrienne. S’adressant aux femmes syriennes –sunnites, druzes, alaouites ou chrétiennes– elle a insisté sur le fait que « nous sommes toutes égales » et a invité « celles qui ont des diplômes et de l’expérience » à se tourner vers les institutions gouvernementales pour un emploi.

Mais elle a également appelé les femmes à « ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein de la famille », des propos qui ont provoqué de vives réactions.

« Tu peux parler de ta propre pensée (…) dans ta maison, mais ne nous impose pas ta pensée qui veut qu’on reste à la maison », a dénoncé sur Facebook une internaute, Batraa Abo Aljadayel.

« Non à une nouvelle répression culturelle, politique (…) une répression des libertés publiques et individuelles. »

L’actrice Aliaa al-Saïd s’est elle aussi insurgée sur X : « Nous avons été emprisonnées pour pouvoir exprimer notre opinion, nous avons été déplacées, nos maisons ont été détruites, pour qu’à la fin tu viennes nous dire ce qui est permis et ce qui ne l’est pas ? »

Les propos dans le même sens du porte-parole de l’Administration politique au pouvoir Obeida Arna’out avaient suscité un tollé lorsqu’il a dit que certains postes et emplois ne sont pas compatibles avec la nature de la femme, donnant comme exemple le ministère de la Défense.

Dimanche, comme pour calmer l’indignation, le chef de la diplomatie syrienne, Assaad Hassan al-Chibani, a affirmé sur X que les autorités « se tiendront aux côtés » des femmes « et soutiennent pleinement leurs droits ».

« Nous croyons au rôle actif de la femme au sein de la société, et nous avons confiance en ses capacités et ses compétences », a-t-il précisé. « La femme syrienne a lutté des années durant pour une patrie libre préservant sa dignité et son statut. »

Des salariés de la BBC révèlent comment le parti pris pro israélien de la rédaction est manigancé

https://french.almanar.com.lb/3151117

29 décembre 2024

Sources : Spirit Of Free Speech ; The Cradle

Le rédacteur en chef de la BBC, Raffi Berg, contrôle presque entièrement la couverture en ligne de la guerre d’Israël contre Gaza, et veille à ce que les événements soient rapportés avec un parti pris pro-israélien, selon un nouveau témoignage publié le 28 décembre par Drop Site News.

“La mission de ce type est d’édulcorer tout ce qui est trop critique à l’égard d’Israël”, a déclaré un ancien journaliste de la BBC.

Drop Site News s’est entretenu avec 13 salariés actuels et anciens qui ont déclaré que la couverture de la BBC déprécie constamment la vie des Palestiniens, ignore les atrocités israéliennes, et crée de faux critères dans un conflit totalement déséquilibré.

Un autre journaliste de la BBC a déclaré que M. Berg joue un rôle clé dans une culture plus large de la BBC de “propagande israélienne systématique”.

“L’étendue de son pouvoir est insensée”, a déclaré un autre journaliste.

“À la BBC, la crainte est extrême : si vous voulez faire quoi que ce soit sur Israël ou la Palestine, les rédacteurs en chef vous disent : ‘Passez par Raffi, et obtenez son accord’”, a expliqué un autre journaliste.

Berg a notamment minimisé l’accusation d’Amnesty International selon laquelle Israël commet un génocide à Gaza. il a choisi un titre stipulant qu’“Israël rejette les allégations ‘fabriquées’ de génocide” pour décrire le rapport d’Amnesty, et n’a pas publié le reportage pendant les 12 heures qui ont suivi sa rédaction pour en réduire la portée en ligne.

Les journalistes interrogés par Drop Site ont également noté que le rapport d’Amnesty n’a pas été couvert par les programmes d’information phares de la BBC – News At One, News At Six, ou News At Ten de BBC One – ni par son programme d’actualité phare, Newsnight de BBC Two.

“Quiconque écrit sur Gaza ou Israël se voit demander : “Est-ce que c’est passé par edpol [politique éditoriale], les avocats, est-ce que c’est passé par Raffi ?’”, a déclaré un autre journaliste.

Raffi Berg, qui a écrit un livre faisant l’éloge des opérations clandestines du Mossad, dispose d’un grand pouvoir d’influence sur la perception de la guerre d’Israël contre Gaza, car le site d’actualités de la BBC est le plus visité d’Internet, avec plus de 1,1 milliard de visites pour le seul mois de mai.

La guerre d’Israël contre Gaza a tué plus de 45 500 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et a rasé de larges pans de l’enclave assiégée.

Le parti pris pro-israélien imposé par Berg est manifeste dans les termes utilisés pour couvrir la guerre.

Alors que les articles mentionnent systématiquement des termes tels que “massacre” et “atrocités” pour désigner le Hamas, ils ne les utilisent que rarement, voire pas du tout, pour désigner les actions d’Israël, a écrit Rami Ruhayem, correspondant de la BBC en langue arabe basé à Beyrouth.

Dans un autre cas, la BBC a publié un article dont le titre occulte la responsabilité d’Israël dans la mort d’une famille entière lors d’un tir de missile.

“Israël/Gaza : Un père perd 11 membres de sa famille dans une explosion”, indiquait le titre.

Drop Site note que lorsque la BBC mentionne Israël comme étant l’auteur de l’attentat, elle utilise la mise en garde “selon certaines sources”.

La BBC recourt également aux euphémismes privilégiés par l’armée israélienne pour dissimuler les crimes de guerre de ses soldats. Ainsi, la BBC qualifie d’“évacuations” les transferts forcés ou le nettoyage ethnique de civils palestiniens.

En outre, la BBC a décrit le blocus total de Gaza par Israël en titrant : “Israël cherche à rompre le lien avec Gaza après la guerre avec le Hamas”.

La promesse publique du ministre de la Défense Yoav Gallant d’imposer un “blocus total” à Gaza tout en traitant les Palestiniens d’“animaux” n’a reçu qu’un seul commentaire dans l’un des contenus en ligne de la BBC.

Les journalistes qui se sont confiés à Drop Site ont déclaré qu’ils ont appelé la direction de la BBC à équilibrer sa couverture, mais que leurs attentes n’ont pas été prises en compte.

“Nombre d’entre nous se sont inquiétés des pouvoirs de Raffi à recadrer chaque histoire, mais on nous ignore”, a déclaré l’un d’entre eux.

“Presque tous les correspondants ont des problèmes avec lui”, a déclaré l’un d’entre eux. “Il a été cité dans de nombreuses réunions, mais [la direction de la BBC] n’en tient pas compte”.

Le journaliste a ajouté que les auteurs des articles devraient “souligner qu’Israël n’a jamais autorisé la BBC à accéder à Gaza, que la chaîne doit cesser de présenter les versions israéliennes officielles des événements comme étant des faits, que la BBC doit faire plus pour présenter le poids de l’occupation israélienne, et que Gaza est en grande majorité peuplée de descendants de réfugiés chassés de force de chez eux à partir de 1948”.

Syrie : Les FDS contrôlent des quartiers d’Alep après des affrontements. 17 tués de l’ANS. La Turquie renforce sa présence militaire.

https://french.almanar.com.lb/3151040

29 décembre 2024

Une explosion dans un entrepôt d’armements à Adra a coûté la vie à 11 Syriens

Les affrontements intermittents se poursuivent entre la milice kurde des Forces démocratiques syriennes et les milices pro turques dans le nord et le nord-est syrien.

Dans les dernières évolutions, les FDS imposent un contrôle sous le feu sur des rues de la ville d’Alep, au nord de la Syrie, a rapporté le correspondant de la chaine de télévision libanaise d’information al-Mayadeen. Il a précisé que leurs snipers sont déployés sur les hauts bâtiments qui surplombent des quartiers importants de cette ville depuis qu’ils ont pris le contrôle de l’entrée nord de la ville d’Alep.

Auparavant des accrochages violent avaient éclaté dans la nuit de vendredi à samedi puis se sont poursuivis dans la journée de samedi après que deux membres de l’Administration militaire syrienne sont entrés par erreur à Alep puis ont été tués.

« On peut dire que les accrochages se sont calmés mais on ne peut dire qu’ils sont terminés. Plusieurs accrochages ont éclaté ces derniers jours », a expliqué le correspondant de cette chaine selon lequel des miliciens des FDS sont aussi présents dans les deux quartiers cheikh Maqsoud et Achrafiyah. Les habitants de la ville d’Alep réclament de les faire sortir afin de rétablir la sécurité et d’empêcher d’autres débordements sécuritaires, a-t-il ajouté.

Samedi, les FDS avaient assuré avoir tué 17 combattants des factions syriennes pro turques et blessé 40 autres lorsqu’ils ont attaqué deux de leurs positions à Abou Qalqal et Alouche.

Les FDS ont rendu compte d’un ciblage aux roquettes sur des positions de l’Armée nationale syrienne (ANS) à proximité du barrage de Tichrine. Les forces turques ont riposté en bombardant un village au sud de la ville de Ain al-Arab (Kobané) causant des blessés parmi les habitants.

17 mille militaires turcs en Syrie

La présence militaire turque s’est renforcée en Syrie depuis la chute de l’ancien régime, constatent de médias syriens. 17 mille militaires turcs se trouvent sur le sol syrien sans compter les combattants des factions armées affiliées à l’ANS, soutenue par Ankara.

Alors que les autorités turques nient toute velléité de vouloir affecter la sécurité dans ce pays, elles refusent de préciser la date de retrait de leurs forces.

Le journal Beni Shafaq proche du parti au pouvoir Justice et Développement (APK) a laissé entendre dans un article qu’Ankara envisage de renforcer sa présence militaire en Syrie en établissant des bases à Damas et Homs, ainsi qu’à Tartous et Lattaquié.

Le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a souligné samedi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain Antony Blinken que les combattants kurdes syriens ne pouvaient pas être tolérés en Syrie.

Fidan a expliqué à son homologue qu’il était « important d’agir en coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir la stabilité de la Syrie et de mener à bien la période de transition d’une manière ordonnée », a rapporté le porte-parole.

Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé mardi dernier un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la Défense.

Cet accord ne concerne cependant pas les Forces démocratiques syriennes.

14 Syriens exécutés. 300 arrestations

La situation sécuritaire en Syrie demeure fragile. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, tribune médiatique de l’opposition pro occidentale siégeant à Londres, 14 citoyens syriens ont été tués pendant 24 heures, entre vendredi soir et samedi soir, dans les régions de Banias, Jableh et la province ouest de Hama.

Il a indiqué que des groupes kidnappent les citoyens puis les tuent avertissant qu’une catastrophe pourrait se produire si cette situation perdure.

Evoquant des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des hommes armés maltraitant des hommes interpellés, voire une exécution sommaire, le directeur de l’OSDH a affirmé que « certains individus –dont des informateurs– ont été interpellés et tués immédiatement, ce qui est totalement inacceptable ». Un appel lancé par un milicien non identifié proche du pouvoir en place avertit les auteurs de ces exécutions extrajudiciaires de ne pas diffuser leurs images, car elle ternit l’image du nouveau pouvoir.

L’administration militaire a arrêté en moins d’une semaine 300 personnes accusées d’avoir été « des informateurs des anciens services de sécurité, des hommes armés fidèles au régime et pro-iraniens, des militaires et des officiers de grades inférieurs », selon l’OSDH mais aucune personnalité notoire n’a été interpelée ».

Mais selon le site Erem News, l’Administration militaire a arrêté samedi un ex-député et militaire, Abou Ali Raslane, dans la ville d’Alep.

Explosion à Adra

Une explosion est survenue ce dimanche dans un entrepôt d’armes près de la localité industrielle Adra, à une trentaine de kilomètres de la banlieue de Damas.

Elle aurait fait au moins 11 morts, des civils en majorité, selon l’OSDH qui l’a attribuée à une « probable » frappe israélienne.

Selon l’AFP, cette accusation a été démentie par une source militaire israélienne qui a dit « que les forces de Défense israéliennes n’ont pas frappé la zone ».

Depuis la chute d’Assad, « Israël » a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien en ciblant des sites militaires, affirmant vouloir éviter que l’arsenal du précédent pouvoir ne tombe entre les mains des nouvelles autorités.

Charaa : La constitution dans 3 ans et les élections dans 4 ans.

https://french.almanar.com.lb/3150952

29 décembre 2024

Le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmad al-Charaa (Chareh- alias Abou Mohamad al-Jolani) a déclaré que le processus de l’édification de l’Etat syrien ne sera pas rapide.

« Cette mission ne sera pas rapide. La rédaction de la constitution nécessitera trois ans et l’organisation des élections transparentes nécessiterait 4 ans car ceci exige un recensement global de la population », a-t-il déclaré lors d’une interview avec la chaine de télévision saoudienne al-Arabiya.

Selon lui, « le changement radical des services et infrastructures pourrait se manifester dans un an, mais l’édification de la loi et des institutions sera l’essence du processus transitoire ». Ne nouveau chef des services de renseignement syrien Anas Khattab M. Khattab, nommé depuis deux jours a indiqué que « linstitution sécuritaire sera réformée après la dissolution de tous les services et leur restructuration de manière à honorer notre peuple ». 300 Syriens proches de l’ancien régime ont été arrêtés ces derniers jours, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

Interrogé sur les récentes désignations dans le gouvernement transitoire, au cours desquelles ont été choisis comme ministres des membres de sa faction Hayat Tahrir al-Sham (ex-Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaida), Charaa a indiqué que « ceci est nécessaire pour garantir l’harmonie au sein du nouveau pouvoir ». « Les quotas politiques à ce stade auraient conduit à l’effondrement du processus de transition », a-t-il dit. Charaa a assuré que HTS sera dissoute officiellement durant un congrès national prévu.

Assurant que la prochaine étape verra l’administration du pays avec une mentalité de l’Etat, il a réitéré que la Syrie ne sera la source d’aucune menace pour aucun protagoniste régional ».

Concernant la question des Kurdes syriens, il a assuré qu’ils font partie de la Syrie et « la division du pays n’est pas une option ». La faction kurde des Forces démocratiques syriennes contrôle le tiers de la Syrie, avec le soutien des Etats-Unis qui disposent de quelque 2000 militaires dans une douzaines de bases, sous prétexte de combattre Daech qu’ils n’ont pas pu éradiquer durant ces dernières années.

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