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Syrie, Palestine, Liban - Nouvelles du 31 décembre 2024

mardi 31 décembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 décembre 2024).

Actualités

12:58 La France a frappé deux objectifs militaires de Daech dans le centre de la Syrie (Ministre français des Armées)

12:49 Le système de santé « au bord de l’effondrement total » à cause des attaques israéliennes, selon l’ONU

11:35 La Chine affirme avoir partagé les informations sur le Covid avec l’OMS « sans aucune restriction »

11:34 L’Iran prédit l’émergence d’une « nouvelle résistance » en Syrie face à Israël

06:56 Canal 13 : Si l’ordre ne vient pas du président américain, Netanyahu n’arrêtera pas la guerre

05:58 Syrie : le nouveau MAE effectuera sa première visite officielle à l’étranger en Arabie saoudite

05:51 Un soldat israélien a été tué et 7 autres blessés lors d’une attaque dans le nord de la bande de Gaza

05:45 L’armée d’occupation israélienne affirme qu’un « projectile » a été tiré du Yémen, des alertes déclenchées

2024-12-30

19:27 Bande de Gaza : 2 soldats israéliens tués et d’autres blessés dans un tir de projectile anti blindé à Beit Hanoun au nord.

06:30 Lavrov : Le partenariat irano-russe n’a pas été affecté par le changement du pouvoir en Syrie

05:50 Le nouveau pouvoir en Syrie espère une levée des sanctions par l’administration Trump

05:50 Syrie : Les forces kurdes devraient intégrer la future armée, juge el-Charaa

2024-12-29

16:58 Nouveau bilan dans la Bande de Gaza : 45.514 martyrs, et 108.189 blessés depuis le 7 octobre 2023, dont 30 ces dernières 24 heures. (Ministère de la Santé à Gaza)

Dernier sondage auprès des Israéliens : Netanyahu est banni des siens.

https://french.almanar.com.lb/3151436

30 décembre 2024

Al-Manar avec AFP

Un récent sondage israélien révèle que la majorité des israéliens sont mécontents de la politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Réalisé par la chaine publique Kan, il indique qu’ils sont 64% de cet avis. 46% d’entre eux estiment que les chefs de l’état-major et de la Savak, Herzi Halevi et Ronan Bar devraient démissionner.

La principale source de préoccupation des Israéliens est sans doute le sort des captifs israéliens. Malgré les massacres et les destructions commis par l’armée israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, présentés comme des exploits, l’armée d’occupation est toujours incapable de ramener les captifs israéliens que le Hamas avait enlevés pour les échanger contre les milliers de détenus palestiniens qui croupissent par milliers dans les prisons israéliennes. 100 captifs israéliens sont encore séquestrés dans la bande de Gaza, dont un nombre inconnu ont été tués dans les frappes israéliennes sur l’enclave.

Le chiffre des détenus palestiniens depuis octobre 2023 s’élève à 11.700, selon l’organisation ad-Damir qui précise que ce chiffre comprend uniquement les Palestiniens de la Cisjordanie et d’al-Qods. Ceux qui ont été enlevés dans la bande de Gaza durant cette date n’ont pas encore été recensés. La dernière vague d’enlèvement a touché le personnel de l’hôpital Kamal Adwan qui a été incendié par les forces d’occupation. Son directeur Dr Houssam Abou Safiya se trouverait dans la prison à la sinistre réputation de Sdei Teiman où il subirait des sévices et des tortures.

Face à l’impasse dans les négociations sur un accord d’échange des détenus, la radio militaire israélienne estime que la politique suivie par le gouvernement de l’occupation pour libérer les captifs israéliens est « inefficace ». « On ne peut pas dire que les négociations sur l’accord d’échange sont gelées, mais il n’y aucune évolution jusqu’à présent », a-t-elle rapporté. Et de préciser : « L’armée tente de faire pression militairement sur le Hamas pour l’achever en dépit de l’échec de cette politique dans les mois passés ».

Danny Yatom, l’ex-chef du Mossad a confié au Maariv que « nous aurions dû déduire depuis longtemps que le recours à la force compromet la vie des otages ».

L’affaire de corruption, de fraude et d’abus de confiance qui éclabousse le Premier ministre israélien semble aussi occuper le centre d’intérêt des Israéliens. Ils sont nombreux, 54%, pour soutenir l’enquête pénale lancée contre son épouse, accusée entre autres de harcèlement contre des témoins dans cette affaire et dont certains dessous ont été révélés dans un programme télévisé. Seuls 23% se sont exprimés contre cette enquête.

77% des sondés ont aussi appuyé la commission d’enquête sur les évènements du 7 octobre 2023. Des chiffres à la hausse par rapport au mois précédent qui laissent transparaitre une crise de confiance chez la population israélienne qui insiste pour savoir ce qui s’est passé ce jour-là. La guerre et les exploits dont se targue Netanyahu n’ayant parvenu à les dissuader. Le sondage de Kan rapporte aussi que 70% des Israéliens sont favorables à des élections à la fin de la guerre.

Autre source d’inquiétude, la poursuite de la guerre contre l’enclave pendant que les factions de la résistance annoncent tous les jours des opérations. Et l’armée israélienne de faire état de tués et de blessés dans les rangs de militaires. Après 15 mois de guerre génocidaire contre la bande de Gaza qui a fait au moins 55 mille martyrs et disparus palestiniens, des médias israéliens appréhendent « qu’Israël ne soit enlisé dans le bourbier de Gaza qui coûte très cher », selon le Maariv.

« Chaque fois que l’armée réalise un pas en avant, elle revient deux pas en arrière. Chaque fois que l’armée déclare avoir nettoyé une région, les terroristes reviennent », constate pour sa part le Yedioth Ahronoth. « N’est-ce pas un crime que d’envoyer nos fils à tous les coups dans les mêmes régions pour qu’ils perdent la vie » s’irrite le quotidien selon lequel « les Israéliens méritent de grands dirigeants qui savent assumer leurs responsabilités et qui savent définir les politiques sans excuse ni occultation ».

Un décompte officiel estime que 800 militaires israéliens ont été tués depuis le 7 octobre 2023 et plus de 5.000 ont été blessés. Un chiffre inédit depuis la guerre de 1973. 40 ont perdu la vie depuis le lancement de l’opération terrestre contre le nord, début octobre dernier.

Fin novembre, un sondage réalisé par la chaine 12 de télévision israélienne révélait que 71% des israéliens sont en faveur d’un accord pour les détenus en échange de l’arrêt définitif de la guerre. 15% seulement se sont prononcés contre. Ils étaient 20% le mois passé. Force est de constater que dans les sondages, les Israéliens ne semblent pas outrés par la guerre génocidaire menée par Netanyahu en leur nom, contre les Palestiniens. Un mutisme aussi complice que cruel.

Netanyahu semble jusqu’à présent peu soucieux de ces tendances défavorables au sein de l’opinion israélienne. Comme il l’a été avec les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale. Une fois rétabli de son hospitalisation dimanche, il devra certes comparaitre devant le tribunal de Jérusalem, mais il continuera, sans se soucier, son va-t-en-guerre frénétique.

Syrie : 31 morts dans des combats entre forces kurdes et proturques. Les FDS s’infiltrent à Manbij

https://french.almanar.com.lb/3151568

30 décembre 2024

Les combats qui se poursuivent dans le nord de la Syrie entre des groupes soutenus par la Turquie et les forces dominées par les Kurdes ont fait depuis dimanche 31 morts, des combattants des deux bords, a indiqué lundi une ONG.

Fin novembre, des factions syriennes proturques ont lancé une offensive contre les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) dans le nord du pays.

Ces combats ont été déclenchés parallèlement à une offensive fulgurante lancée depuis le nord-est par une coalition de rebelles, dominée par des islamistes radicaux, qui leur a permis d’arriver à Damas et de prendre le pouvoir.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, 7 combattants proturcs ont été tués lors de violents combats lundi dans la région de à Manbij (nord-est). Des combattants des FDS se sont infiltrés dans la ville reprise par les forces soutenues par Ankara début décembre, a précisé l’ONG, selon laquelle six autres combattants proturcs et trois membres des FDS avaient été tués la veille dans ce secteur.

Des combats ont également eu lieu dans la province de Raqqa après une attaque à l’artillerie lourde et aux mitrailleuses lancée par les forces turques et leurs alliés syriens contre un village Trawziyeh au sud de la localité Slok. L’OSDH a aussi rendu compte d’une infiltration d’une force des FDS dans des positions des factions proturques dans le village Rayhanah dans la province de Hassaké. 5 combattants de ces factions auraient été tués et 7 autres blessés. Les FDS ont aussi opéré une infiltration dans des positions dans la province de Ral al-Aïn.

Les FDS ont annoncé lundi avoir mené des attaques qui leur ont permis de « détruire deux radars, un système de brouillage et un char de l’occupation turque » près de ce pont.

Dimanche, 13 combattants de factions proturques et deux membres des FDS ont été tués dans des « combats acharnés » dans la province d’Alep, près du barrage de Techrine et d’un pont stratégique enjambant l’Euphrate, selon la même source.

Les Unités de protection du peuple kurde (YPG), épine dorsale des FDS soutenues par les Etats-Unis, sont considérées comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sa bête noire.

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Charaa, a affirmé dimanche que les FDS devraient être intégrées à la future armée syrienne, lors d’une interview à la chaîne Al-Arabiya. « Les armes doivent être uniquement aux mains de l’Etat. Quiconque était armé et a les capacités de rejoindre le ministère de la Défense sera le bienvenu », a-t-il déclaré, assurant que c’est sur « ces conditions et ces critères » que des « négociations » seront menées avec les FDS, « dans l’espoir de trouver une solution appropriée ».

Un ministre israélien et l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies menacent d’assassiner le leader d’Ansarullah au Yémen

https://french.almanar.com.lb/3151843

31 décembre 2024

Rédaction du site Al-Manar

Le chef d’Ansarullah, Sayed Abdel Malek Al-Houthi

Alors que les forces armées yéménites poursuivent leurs opérations de représailles contre des positions stratégiques israéliennes, le ministre israélien de l’Énergie, Eli Cohen a menacé d’assassinat, le chef du mouvement de résistance yéménite, Abdel Malek al-Houthi.

« J’adresse un message au leader al-Houthi : s’il continue ses actions, il aura le même sort que [l’ancien chef du bureau politique du Hamas Yahya] Sinwar et [l’ancien secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan] Nasrallah », a lancé Cohen, le lundi 30 décembre, au micro de la station de radio israélienne 94 FM.

Et de renchérir : « Notre attention se porte désormais sur le Yémen et l’Iran », avant de lancer que « si l’Iran n’est pas touché, l’instabilité au Moyen-Orient se poursuivra ».

Pour sa part, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies Danny Danon, a lancé le lundi ce qu’il a appelé un dernier avertissement aux forces d’Ansarullah au Yémen pour qu’ils mettent fin à leurs attaques de missiles contre ‘Israël’, prétendant qu’ils risquaient le même « destin » que le Hamas, le Hezbollah et le président syrien Bachar el-Assad s’ils persistaient.

Il a également averti Téhéran « qu’Israël avait la capacité de frapper n’importe quelle cible au Moyen-Orient, y compris en Iran ».

Il faut dire que les responsables du régime sioniste, en particulier le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires militaires, Israel Katz, avaient déjà menacé de s’en prendre aux dirigeants d’Ansarullah.

Netanyahu avait également averti le Yémen « qu’Israël ne faisait que commencer » à la suite des frappes israéliennes contre de nombreuses installations vitales du pays, notamment l’aéroport de Sanaa.

En riposte aux agressions israéliennes contre son pays, le général de brigade Yehya Sarii, porte-parole des forces armées yéménites, a fait savoir dimanche que les unités de missiles du pays avaient mené au moins 13 opérations contre des cibles israéliennes au cours des 10 derniers jours.

Il a noté à cet égard qu’au cours de la période du 19 au 28 décembre, la plupart de ces attaques avaient visé Tel-Aviv, au centre des territoires palestiniens occupés, avec des missiles balistiques hypersoniques.

Dans le cadre de ses opérations pro-palestiniennes, le mouvement de résistance yéménite Ansarullah cible également des navires liés à ‘Israël’, aux États-Unis ou au Royaume-Uni pour obliger l’entité sioniste à mettre un terme à sa guerre génocidaire contre Gaza.

Les forces armées yéménites ont déclaré qu’elles n’arrêteront pas leurs opérations tant que les offensives terrestres et aériennes israéliennes contre Gaza ne prendraient pas fin.

À ce jour, ‘Israël’ a tué au moins 45 541 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé 108 338 autres personnes à Gaza.

Immédiatement après l’agression contre Hodeïda, une attaque de missiles du Yémen vise « Israël »

https://french.almanar.com.lb/3151722

31 décembre 2024

Rédaction du site Al-Manar

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yehya Sarii, a revendiqué deux attaques contre l’entité sioniste : le premier visant l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv et le deuxième une centrale électrique au sud d’Al-Qods occupée.

M.Sarii a aussi fait état mardi d’une opération menée contre le porte-avion américain USS Harry S. Truman.

Pour leur part, les médias israéliens ont rapporté que des sirènes ont retenti lundi soir dans « le Gush Dan et dans tout le centre d’Israël », suite au lancement de plusieurs missiles depuis le Yémen.

Par la suite, le trafic aérien s’est arrêté à l’aéroport Ben Gourion et les avions s’en sont éloignés suite au lancement de missiles depuis le Yémen.

https://twitter.com/AlMayadeenNews/…

Alors que l’armée d’occupation prétendait avoir intercepté des missiles en provenance du Yémen, les médias israéliens ont indiqué, dans un premier rapport, qu’« un gros fragment du missile balistique est tombé sur la route dans le quartier de Ramat à Tel-Aviv ».

Une plateforme médiatique israélienne a réagi aux prétentions de l’armée : « Lorsque le porte-parole de l’armée israélienne dit que le missile a été intercepté en dehors des frontières d’Israël, soit il ment, soit il déforme la réalité ».

Il convient de noter que les missiles yéménites sont intervenus directement après une agression américano-britannique ayant visé le district d’Al-Tuhayta, au sud de Hodeïda, à l’ouest du pays.

Dans ce contexte, le journaliste de la chaîne Kan, Roy Kayes, a déclaré que : « les missiles balistiques yéménites ont été lancés depuis la zone d’Al-Jah, au sud de la ville portuaire de Hodeïda, à l’ouest du Yémen, c’est-à-dire de la même zone qui a été soumise à une attaque américaine ».

Syrie : désignation d’une femme comme gouverneure de la Banque centrale

https://french.almanar.com.lb/3151535

30 décembre 2024

Les nouvelles autorités de Damas ont désigné une femme à la tête de la Banque centrale syrienne, ont rapporté des médias syriens.

Maysaa Sabrine, qui était première vice-gouverneur de Mohamad Issam Hazimeh désigné par l’ex-président syrien, est la première femme qui occupe le poste de gouverneur. Titulaire d’une maîtrise en comptabilité de l’Université de Damas, elle occupait le poste de directeur de la direction des commissions gouvernementales à la Banque centrale depuis octobre 2018. Elle était aussi membre du conseil d’administration du marché de Damas pour les titres financiers.

Cette désignation intervient au lendemain du tollé soulevé sur les réseaux sociaux par les propos de la cheffe du Bureau des affaires de la Femme au sein des nouvelles autorités syriennes, Aicha al-Debs.

Interrogée cette semaine par la télévision turque TRT sur « l’espace » qui sera donné aux associations féministes, elle a expliqué que si l’action de ces organisations « soutenait le modèle que nous allons construire, alors elles seraient les bienvenues : je ne vais pas ouvrir le passage à quiconque n’est pas d’accord avec ma pensée ».

« Pourquoi adopter un modèle laïc ou civil ? Nous allons mettre en place un modèle propre à la société syrienne et c’est la femme syrienne qui va le réaliser », avait déclaré Aïcha al-Debs.

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