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Kadhafi : « J’ai donné 50 millions d’Euros à Sarkozy pour qu’il gagne les élections contre Ségolène en 2007 »

lundi 6 janvier 2025, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 janvier 2025).

Le premier témoin à charge est bel et bien Kadhafi lui-même

Enregistré sur franceinfo le 6 janvier 2025 à 18h59

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Kadhafi affectivement dénoncé Sarko quand celui-ci s’est mis à bombarder la Lybie.

1 Message

  • Affaire des financements libyens de la campagne électorale de 2007

    Dans son livre « Sous nos yeux du 11 septembre à Donald Trump » page 26, Thierry Meyssan nous éclaire sur l’affaire des financements libyens qui a concerné aussi Ségolène Royal et la personnalité de Nicolas Sarkozy dont le procès commence, aujourd’hui, à la 32e chambre correctionnelle de Paris.
    Extrait :
    Nicolas Sarkozy, « l’Américain »
    Nicolas Sarkozy est élu Président de la république française en mai 2007, non pour son programme, mais pour sa volonté. Les Français voient en lui l’homme capable de relancer un pays endormi et bloqué. Ils ignorent par contre que Sarkozy avait été élevé adolescent par la troisième femme de son père, à New York. Or Christine de Ganay s’était remariée à l’ambassadeur Frank Wisner Junior, fils du fondateur des services secrets de la CIA/OTAN, le réseau Stay-behind Gladio. C’est par ce biais que Sarkozy a dés lors été parrainé par Washington pour devenir Président de la République française.
    A la différence de Jacques Chirac qui s’était montré un gaulliste courageux en 2003 avant de se transformer en réaliste affairiste, Nicolas Sarkozy est considéré par Washington comme un agent. Il est immédiatement associé aux projets états-uniens.
    Alors qu’il était encore ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy initie des contacts avec Abdullah Senussi, le chef des services secrets intérieurs libyens et beau-frère de Mouammar Kadhafi. Il faisait l’objet d’une condamnation par contumace en France pour son rôle dans l’attentat contre le vol 772 UTA qui causa la mort de 170 personnes en 1989, au cours de la guerre du Tchad. La Libye propose de financer la campagne électorale de Sarkozy en échange d’une promesse d’amnistie ou d’un non lieu judiciaire. Un ministre délégué et homme de confiance de Sarkozy, « Claude Guéant » (le nom est masqué de noir dans le livre publié en 2017) négocie le montant avec le colonel Kadhafi. En définitive, selon le haut fonctionnaire libyen qui a supervisé la transaction, l’homme d’affaire franco-libanais, « Ziad Takieddine » (le nom-là aussi est caviardé) transporte 57 millions d’euros à Paris.
    Au cours de la campagne électorale, la Libye observe que la candidate socialiste Ségolène Royal pourrait aussi l’emporter. Senussi prend alors contact avec l’ancien ministre socialiste des (le nom est caviardé et je n’ai pas réussi à l’identifier) qui - selon la même source - vient chercher 25 millions d’euros à Tripoli, à peu près la moitié de la somme offerte à son concurrent.
    La loi française interdit le financement de campagnes électorales par des Etats étrangers. Au demeurant le coût des campagnes ne peut atteindre ces sommes. Sarkozy et Royal ne peuvent pas promettre de fabriquer un non lieu judiciaire sauf à mépriser la Justice et son indépendance. Ils peuvent par contre prononcer une amnistie, mais pas la négocier pour leurs affaires personnelles. « Le président du CNCCEP » (nom caviardé) le sait d’autant qu’il fut chargé de veiller (1995-2000) au bon déroulement des élections. La Justice française enquêtera sur les fautes de Sarkozy, mais pas sur celles de Royal. (….) page 27.

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