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Preuves irréfutables que sous de Gaulle on a torturé

mercredi 11 juin 2025, par bouhamidi mohamed (Date de rédaction antérieure : 11 juin 2025).

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j'ai trouvé ça et c'est des preuves françaises officielles qu'on a torturé sous de Gaulle et écarté un haut responsable qui s'y opposait  

 


Après le succès tactique de la « bataille d'Alger », sous les ordres du général Massu, dont la violence a été fidèlement décrite par un film qui sera ensuite visionné par les états-majors d'Amérique latine et du PentagoneLa Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, le général Allard recommande dans une directive du 23 mars 1957 d'utiliser dans toute l'Algérie « les procédés employés à Alger et qui ont fait preuve de leur efficacité »[42]. Les dispositifs opérationnel de protection (DOP), qui relèvent du Centre de coordination interarmées rattachée à l'état-major, jouissent alors d'un statut de service spécial qui leur donne une large autonomie, et systématisent l'usage de la torture[22]."

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Après la Bataille d'Alger

De 1959 à 1961, Edmond Michelet, ministre de la Justice, s'efforce à son tour de « lutter » contre la torture[53]. Mais Michel Debré, Premier ministre, obtient finalement du général de Gaulle, président de la République, qu'Edmond Michelet quitte ses fonctions, ce qui « libère la brutalité » policière selon l'historien Alain Dewerpe[54].

À Paris, le préfet de police Maurice Papon, qui avait eu d'importantes responsabilités dans le Constantinois, importe les méthodes utilisées en Algérie en métropole, en particulier durant les semaines qui précèdent le massacre du 17 octobre 1961 puis celui de Charonne en février 1962.

Le 5 janvier 1960, le journal Le Monde publie un résumé du rapport d'une mission effectuée en Algérie par le CICR : « De nombreux cas de sévices et de torture sont toujours signalés ». L'historienne Raphaëlle Branche note qu' « en métropole, la torture n'atteint pas la même ampleur qu'en Algérie. Elle n'en demeure pas moins sur les deux rives, une pratique tolérée par les autorités et une violence à laquelle les Algériens savent pouvoir s'attendre ».

En 1961, un article paru dans le journal clandestin anticolonialiste Vérité-Liberté expliquait :

« À la ferme Ameziane, centre de renseignement et d'action (C.R.A.) de Constantine, elle se pratique à l'échelle quasi industrielle. (…) C'est à la ferme Ameziane que sont conduits tous les suspects pris par les unités de l'Est algérien.

L'arrestation des « suspects » se fait par rafles, sur renseignements, dénonciation, pour de simples contrôles d'identité. Un séjour s'effectue dans les conditions suivantes : à leur arrivée à la « ferme », ils sont séparés en deux groupes distincts : ceux qui doivent être interrogés immédiatement et ceux qui « attendront », à tous on fait visiter les lieux et notamment les salles de tortures « en activité » : électricité (gégène), supplice de l'eau, cellules, pendaisons, etc. Ceux qui doivent attendre sont ensuite parqués et entassés dans les anciennes écuries aménagées où il ne leur sera donné aucune nourriture pendant deux à huit jours, et quelquefois plus encore."

Normalement là il y a des preuves irréfutables  que sous de Gaulle on a torturé 

 

8 Messages de forum

  • "Normalement là il y a des preuves irréfutables que sous de Gaulle on a torturé"

    Normalement il y a là une démonstration d’acharnement pitoyable de gens qui n’ont rien d’autre affaire que de retourner les faits en tous sens façon "wikipédia" pleinement assumée, au moins c’est déjà ça de flagrant !

    La guerre d’Algérie a commencé bien avant De Gaulle. Revenu au pouvoir en Juin 1958, il se prononce dès le 16 septembre 1959 pour un référendum d’autodétermination qui implique des conditions pacifiques de réalisation.

    Rappel de dates suivantes :

    _1_ Référendum global Algérie-Métropole sur le droit à l’autodétermination :

    >>> 8 janvier 1961 >>> OUI à l’autodétermination, à 74,99%

    _2_ Référendum en Algérie sur l’indépendance, en coopération avec la France selon les accords du 19 mars 1962 :

    >>> 1er juillet 1962 >>> OUI à l’indépendance, à 99,72%

    Du 16 septembre 1959 au 1er juillet 1962, deux ans, neuf mois et deux semaines pour aboutir à ce référendum et mettre fin à cette guerre.

    Et cela alors qu’il était lui-même physiquement dans le collimateur des colonialistes décidés à l’abattre par tous les moyens.

    On ne peut évidemment que trouver regrettable l’utilisation de la torture dans cette guerre comme dans les autres, mais elle n’est donc historiquement en rien du fait de la responsabilité personnelle du Général qui ne l’a ni ordonnée, ni pratiquée, ni même personnellement cautionnée, jusqu’à preuve du contraire, qui n’est en rien dans cette "tournure de phrase" que vous employez, et qui n’est jamais qu’une façon de réinterpréter à desseins la concomitance de l’action du Général pour mettre fin à la guerre et de la continuation des pratiques militaires abusives déjà en cours.

    Il se trouve, de plus, que Massu, le principal responsable de ces pratiques sur place, a été viré par De Gaulle dès janvier 1960, soit juste deux mois après la première annonce du référendum.

    De gaulle - "tortionnaire" ou "libérateur" ? - 16 septembre 1959 - 1er juillet 1962 : deux ans, neuf mois et deux semaines pour mettre fin à la Guerre d’Algérie !

    https://cieldefrance.eklablog.com/2025/06/de-gaulle-tortionnaire-ou-liberateur-16-septembre-1959-1er-juillet-1962-deux-ans-neuf-mois-et-deux-semaines-pour-mettre-fin-a-la-guerre-d-algerie.html

    Luniterre

    *********************************************

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    • Tu es dans le déni !

      https://mai68.org/spip3/spip.php?ar…

      Si de Gaulle a choisi Messmer comme Ministre des Armées de 1960 à 1969, c’est au minimum qu’il approuvait ses actions. Mais le vrai chef des armées, c’est le président de la république, c’est de Gaulle.

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • Je ne suis pas du tout dans le déni : je rappelle simplement la chronologie des faits des uns et des autres. Avec un peu de recherche on voit bien que ce Messmer ne peut avoir été dans le même temps au Cameroun, au ministère et en Algérie. Ses responsabilités coloniales en Afrique sont essentiellement sous la 4e république. Concernant les exactions colonialistes commises au Cameroun, elles ne sont toujours pas éclaircies aujourd’hui et il n’est donc pas certain, même si sa responsabilité personnelle y est réellement engagée, qu’il en ait nécessairement informé De Gaulle à son arrivée au pouvoir.

        Et quoi qu’il en soit, cela reste sa responsabilité personnelle.

        Par ailleurs, même si l’on ne peut dissocier complètement ce personnage de son passé, il semble avoir effectué son boulot de ministre réellement au service de la France, ce qui peut être une explication de sa longévité relative au pouvoir, et même considérable, depuis la 4e république et bien encore après. Evidemment c’est essentiellement un élément réactionnaire, mais encore patriote deux ans avant sa mort, il appelle à voter non au référendum sur la constitution européenne.

        Sur le plan du bilan historique, il reste malgré tout un personnage de second plan, qui a au moins le mérite de ne pas avoir entravé l’action du général, en le servant même plutôt fidèlement, durant la période présidentielle de De Gaulle, où il était donc en conséquence un ministre stable à son poste.

        Son rôle historiquement important, à part évidemment son engagement dans les combats de la 2e Guerre Mondiale, semble donc être son engagement dans le nucléaire français, pour lequel il a littéralement payé de sa personne :

        https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/deux-ministres-contamines-lors-de-l-accident-de-beryl

        Luniterre

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        • Salut Luniterre,

          Ce qu’on peut reprocher à de Gaulle, ce n’est pas seulement la torture en Algérie, mais une école de torture généralisée pour obtenir les renseignements nécessaire à la contre-insurrection qui est exportée dès 1959, et qui se met vraiment en place avec Messmer en 1960.

          Cette école enseigne la contre-insurrection (basée sur le "renseignement") aux militaires des Amériques du sud et du nord. Cet enseignement a même servi pour la guerre du Vietnam américaine. Cet enseignement est basé sur l’expérience française de la torture en Algérie.

          Tu devrais vraiment regarder le documentaire de Marie-Monique Robin :

          https://mai68.org/spip3/spip.php?ar…

          Amicalement,
          do
          http://mai68.org

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          • Bref, il n’y a rien de nouveau là-dedans !

            Ce qui est "original", à la rigueur, historiquement, c’est effectivement l’expérience de la "Bataille d’Alger", paradoxalement synthétisée dans le film éponyme, supposé dénoncer le système !

            Cette bataille urbaine montre aussi les limites de cette stratégie, sur le plan politique : la bataille d’Alger fut, politiquement, un échec du colonialisme, au même titre que la guerre au Vietnam.

            Pour ce qui concerne l’Amérique Latine, se focaliser sur les "rescapés" de l’OAS, c’est historiquement utile, mais le parallèle doit se faire avec les "rescapés" du nazisme, et là encore, rien d’original, donc.

            Enfin, on en revient toujours à la question de concordance des dates : aussi bien la dictature chilienne que celle d’Argentine est postérieure à la période gaulliste stricto sensu, en France. Ce travail de recherche, à priori intéressant, manque du recul de l’analyse dialectique, déjà sur le plan de la chronologie, et repose, en termes "putaclicks" (…"de gauche" ???), sur le fait que l’armée française aurait quasiment "inauguré" l’emploi de la torture pendant la bataille d’Alger pour "l’exporter" ensuite à travers le monde, comme une sorte de "spécialité nationale", ce qui est évidemment complètement grotesque !

            L’emploi de la torture est malheureusement quasiment de toutes les guerres civiles, sinon carrément de toutes les guerres, hélas, avec les "dynamiques" de violence dans les rapports humains qu’elle engendre, pour le moins.

            Le seul point vraiment "exportable" dans certaines limites reste donc la stratégie de "quadrillage" du renseignement, mais il me semble que la Gestapo avait déjà bien inauguré la méthode, dans un autre contexte.

            Donc, sans dénigrer l’excellent travail de recherche historique de ce doc, on doit néanmoins critiquer la méthode de l’exposé qui vise à en faire essentiellement un instrument d’agit-prop, mais qui, au final, rate complètement sa cible et dévalorise les éléments de son contenu, ce qui est profondément contre-productif et tout à fait regrettable.

            Le résultat est donc logiquement le piètre score d’audience, qui aura inévitablement tendance à restée confinée dans des milieux déjà mentalement conditionnés et incapables d’analyses dialectiques réelles, ce qui est malheureusement la situation archi-dominante dans la "pensée de gauche" actuelle et explique largement son échec, même lorsqu’elle a à soutenir des causes pourtant flagrantes, comme la Palestine, entre autres.

            Comme le montre la situation actuelle, au XXIe siècle, le rapport de force politique repose essentiellement sur la communication et donc la capacité à malheureusement manipuler à grande échelle des "cerveaux" de plus en plus incapables d’analyses autonomes, constamment "bombardés" de pseudos-"infos", vraies ou fausses, ce n’est même quasiment plus le problème, vu que la "réalité sociale" est faite de l’influence médiatique "dominante", c’est à dire encore bien plus par le fait de "saturer" l’espace médiatique, plutôt que d’y "imprimer" une réelle forme de "pensée unique", ce qui semble bien être une méthode "dépassée" par le confusionnisme systémique et systématique, auquel les "victimes" du systèmes concourent elles-mêmes de plus en plus spontanément, et le plus souvent en croyant pourtant elles-mêmes faire de la "réinfo" !

            Dans sa lutte pour restaurer la puissance russe, Poutine a parfaitement compris l’importance des symboles qui rattachent le subconscient des populations aux phases de grandeur historique de la nation russe, et donc cela sans exclusive idéologique, au sens où le drapeau rouge peut désormais côtoyer le drapeau de la Russie tsariste, le drapeau de la Fédération actuelle se tenant au "centre" à plus d’un titre !

            Avec le recul du temps, nous avons un équivalent possible réellement magnifique avec le symbole historique essentiellement unificateur que représente le Général De Gaulle.

            1966-2025 - Voix des De Gaulle en Russie et voix de la Résistance intérieure : la France peut-elle encore survivre à Macron ?

            https://cieldefrance.eklablog.com/2025/06/1966-2025-voix-des-de-gaulle-en-russie-et-voix-de-la-resistance-interieure-la-france-peut-elle-encore-survivre-a-macron.html

            C’est bien pourquoi l’acharnement que mettent, et de façon objectivement "concordante" des éléments politiques de tous bords, en France, à tenter de détruire ce symbole national est pour le moins "suspect", et en tous cas et en toutes circonstances, tout à fait contre-productif, et de plus, objectivement, au service de la mondialisation banco-centraliste, qui est la forme actuelle et malheureusement "d’avenir" du totalitarisme, surtout si on se tire une balle dans le pied au lieu d’avancer avec les symboles de Résistance encore vifs et bien utiles qui nous restent !

            Luniterre

            PNG - 19.3 ko

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          • PS : Je viens donc effectivement de visionner ce doc, et c’est pourquoi il m’a semblé utile de mettre ma réponse aussi bien ici que sous le doc lui-même.

            Au cas où…. le lien :

            https://mai68.org/spip3/spip.php?article3971#forum2548

            Luniterre

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  • je n’ai lu que trois livres sur la torture en Algérie :

    La ferme Ameziene de Jean-Luc Einaudi

    La question de >Henri Alleg

    et le livre de Louisa Ighilhariz qui a parlé de son viol par les tortionnaires (le viol des prisonnières membres du FLN était systématique, pas une n’y a échappé).

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  • en Algérie il y a une opinion très partagée que de Gaulle nous a offert l’indépendance. Travail de réécriture permanente dans une guerre sur la guerre.

    Pour Ghaza, les génocidaires Starmer et Macron sont en train de le faire : TOUS innocents, un seul coupable Netanyahu maintenant qu’ils pensent l’objectif atteint d’une vie impossible à Ghaza.

    En Europe l’idée actuellement dominante est que les USA ont vaincu l’armée nazie

    etc.

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