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C’et pas la faute aux "réseaux sociaux", c’est la faute à cette société de classe

dimanche 5 octobre 2025, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 octobre 2025).

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  • Le wokisme rend fou

    Samuel Fitoussi

    Selon une enquête parue hier dans Le Figaro, 38% des étudiants français envisagent d’arrêter leurs cursus universitaire à cause de problèmes psychologiques, tandis que 46% se disent malheureux ou déprimés.

    Ces chiffres paraissent incroyables, et pourtant, ils ne font que confirmer une tendance qui semble affecter l’ensemble du monde occidental.

    Comme le documente Samuel Veissière dans son passionnant livre Homo Fragilis, les taux de trouble de l’anxiété, de suicides ou d’automutilations chez les jeunes atteignent des sommets inédits dans les pays riches. Le paradoxe, c’est que la génération Z est l’une des plus privilégiée de l’histoire.

    Comment expliquer ce paradoxe ? On peut imaginer, avec le psychologue Jonathan Haidt, que l’immersion permanente dans le monde numérique fait des dégâts. Avec les portables et les réseaux sociaux, le regard des autres pèse jusque dans l’intimité et alimente une compétition sociale permanente.

    On peut aussi imaginer, avec l’intellectuel Pierre Valentin, que la parentalité positive désarme, que la surprotection des enfants fragilise. À l’université, sorti du cocon parental, l’étudiant se trouve déboussolé face aux contrariétés du monde adulte.

    Mais on peut aussi imaginer que c’est l’enseignement universitaire lui-même qui fabrique une génération de malades mentaux.

    Helen Pluckrose et James Lindsay, parmi d’autres, ont documenté la façon dont certains départements de sciences sociales sont devenus des lieux où l’on cultive les griefs et le ressentiment à l’égard de nos sociétés.
    On explique aux femmes qu’elles vivent dans un monde patriarcal, où une misogynie rampante les privera des positions auxquelles elles devraient accéder.
    On dit aux minorités ethniques qu’ils habitent dans des société structurées par le racisme, on leur affirme que les offenses sont omniprésentes, que les vestiges de la colonisation sont partout.
    On raconte aux étudiants atypiques qu’ils sont peut-être nés dans le mauvais corps, et qu’une société hétéronormée les a empêchés de vivre leur transidentité comme ils auraient dû la vivre.
    On explique aux hommes que leur masculinité est par essence toxique et problématique.
    Et on explique à chaque étudiant qu’il est membre de la civilisation la plus prédatrice de l’histoire de l’humanité, coupable de détruire la planète et de saccager des écosystèmes.

    Tout cela, évidemment, n’est pas de nature à épanouir.

    Cette théorie semble corroborée par les données, puisque l’enquête parue dans Le Figaro montre que les étudiants en lettres et en sciences sociales sont de loin les plus dépressifs. Plus frappant encore, les enquêtes d’opinion montrent que les étudiants de gauche sont, partout en Occident, bien plus déprimés que leurs camarades de droite. Aux États-Unis, ce sont les universités d’élite - abritant la sociologie la plus à l’abri des besoins, mais aussi la plus politisée, à gauche - qui sont les plus atteintes par la crise de la santé mentale.

    Tout porte à croire que le combat contre le wokisme est un enjeu de santé publique.

    Aujourd’hui, nos universités forment une génération de jeunes psychologiquement abîmés et hostiles à nos sociétés, et cela à travers des filières offrant peu de débouchés économiques et coûtant cher au contribuable.

    Le gouvernement a annoncé faire de la santé mentale une grande cause nationale ; qu’il commence donc par définancer certains départements de sciences sociales.

    Source : https://x.com/SamuelFitouss10/statu…

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