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9 octobre 2025
Assawra
Des soldats israéliens dans la bande de Gaza, le 6 mai 2025. /Chen Junqing/XINHUA-REA
Une étude menée par des scientifiques de l’université de Brown aux États-Unis révèle l’ampleur de l’aide militaire des États-Unis vers Israël. Ils révèlent que la destruction des infrastructures gazaouies et le massacre des Palestiniens n’auraient pas été possibles sans l’aide américaine.
Des dizaines de milliards de dollars d’aide militaire qui ont contribué à la destruction de Gaza viennent des États-Unis. Cette aide a été essentielle pour la mise en œuvre du génocide des Gazaouis.
Depuis le 7 octobre 2023, Washington a fourni au moins 21.7 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, sans compter une dizaine de milliards supplémentaires de contrats de vente d’armes qui seront payés et délivrés dans les années à venir. À ces dizaines s’ajoutent aussi entre 9.65 et 12.07 milliards de dollars dépensés pour des opérations militaires au Yémen et dans la région, en soutien à Israël.
Ces montants ont été révélés dans une étude menée par William Hartung, chercheur au Quincy Institute for Responsible Statecraft.
L’armée israélienne dépendante des Américains
Les chiffres ne trompent pas : Israël n’aurait pas pu mener ses actions de destruction sans l’aide de son allié de toujours. En effet, l’entièreté des avions israéliens prêts au combat et des hélicoptères proviennent des États-Unis, ainsi que des dizaines de milliers de bombes et missiles. Les nombreuses aides militaires américaines, qu’elles soient financières ou techniques, ont aussi permis à Israël d’entretenir ses engins de combat et de sophistiquer son armée.
L’étude dénonce donc la responsabilité américaine dans le génocide opéré dans la bande de Gaza, qui dure depuis deux ans, et appelle les États-Unis à arrêter ces aides militaires meurtrières.
Pour rappel, les actions menées par Israël à Gaza depuis le 7 octobre 2023 ont fait plus de 66 000 morts, soit par des attaques directes, soit par la famine délibérément instaurée par l’armée israélienne, qui empêche toute aide humanitaire.
Milla Daubert
L’Humanité du 8 octobre 25
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