vendredi 17 octobre 2025, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 octobre 2025).
« Les procédures parlementaires ne sont que des attrape-couillons ! »
La preuve :
Soixante-neuf députés de La France Insoumise, dans un élan de vertueuse frénésie, ont trouvé la cause du siècle : traquer la mention "sexe" sur nos cartes d’identité. Cette proposition de loi, aussi idéologique que superflue, prétend lutter contre les discriminations en gommant purement et simplement une réalité biologique. On croirait assister à une séance d’exorcisme administratif.
Une proposition qui règle tous les problèmes en France, évidemment. On respire mieux.
La grande mystification progressiste
Sous prétexte de modernité, les élus LFI nous servent une réécriture historique des plus commodes.
Cette mention, affirment-ils avec une gravité confondante, serait l’ultime vestige d’un patriarcat révolu.
Ils omettent simplement de préciser que le même État-civil qu’ils veulent démanteler permet aujourd’hui l’égalité des droits qu’ils prétendent défendre. Leur logique est pour le moins singulière : pour combattre les stéréotypes, supprimons les faits.
Leur argumentaire émotionnel sur les « souffrances » lors des contrôles d’identité ne résiste pas à l’épreuve du bon sens.
Faudra-t-il demain supprimer la photo sous prétexte qu’elle pourrait heurter quelques susceptibilités ?
La mention de l’âge parce qu’elle offense les quadragénaires ?
Cette fuite en avant absurde consisterait à vider les documents d’identité de toute information utile sous couvert d’une inclusivité mal comprise.
Une indignation de circonstance
Les réactions sont à la hauteur de la supercherie. Sur les réseaux sociaux, la moquerie le dispute à l’exaspération. On se gausse de ces apôtres du progressisme qui s’attaquent à des moulins à vent pendant que le pays brûle. La droite politique, pour sa part, dénonce une diversion pathétique, un cache-misère de l’impuissance législative.
Quant aux défenseurs du texte, ils se réfugient derrière un jargon européiste et des considérations pseudo-juridiques pour masquer l’essentiel : cette proposition relève du dogme, non de l’intérêt général. La gêne palpable de Manuel Bompard face aux questions les plus élémentaires en dit long sur la solidité de leur édifice intellectuel.
Source : https://lemediaen442.fr/lfi-sattaqu…
