La dette publique est-elle cette bombe à retardement sur laquelle nous alertent régulièrement les médias ou n’est-elle qu’un opportun prétexte utilisé par les gouvernements successifs pour justifier leurs politiques d’austérité et les coups qu’ils portent aux services publics et à la protection sociale ?
Il est indispensable de sortir la dette des griffes des marchés qui l’utilisent non seulement pour en tirer de juteux profits mais aussi pour dicter aux États les politiques qu’ils doivent mener. Il faut pour cela monétiser au moins une partie de la dette publique, c’est-à-dire la financer par la création monétaire, en permettant aux banques centrales de prêter directement aux États plutôt que de racheter, comme actuellement, des titres publics sur le marché, pour le plus grand profit des banques qui ont acquis ces titres grâce aux prêts à taux zéro de la BCE.
La CGT propose d’ailleurs que la BCE puisse refinancer à taux nul certains investissements d’intérêt général.
On devrait enfin annuler tout ou partie de la dette considérée comme illégitime.