En 1850, le goitre n’était donc pas considéré comme une pathologie, mais bel et bien comme une chance insolente, comme un atout, car tout goitre suffisamment volumineux, et propre à empêcher les potentiels conscrits de fermer le col de leur uniforme, rendait son propriétaire définitivement inapte au service militaire. Soulignons qu’à l’époque le service militaire durait tout de même sept ans.
C’est pourquoi, pour ne pas partir à la guerre, les populations refusaient les premiers traitements à l’iode qui permettait de soigner ce fléau sanitaire qui était dû à une carence en iode.
Source : livre du Dr (...)