22 juillet 2006

BOMBAY

Terrorisme d'État sous faux drapeau

    Au Cachemire, on connaît les vrais coupables des attentats de Bombay. Ils ont eu lieu un jour avant qu'Israël attaque le Liban, et peu avant le G8 de Saint-Pétersbourg. Il s'agissait, avec le spectacle d'un nouveau massacre attribué une fois de plus aux "terroristes musulmans", c'est-à-dire aux "sales Arabes", de faire accepter qu'Israël leur fasse une nouvelle guerre.

http://mai68.org/ag/1021.htm
http://cronstadt.org/ag/1021.htm
http://kalachnikov.org/ag/1021.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/1021.htm

Terrorisme : au Cachemire, on connaît les coupables des attentats de Bombay
Par Himalove, qui vit actuellement en Inde.

    Peu avant les 7 attentats spectaculaires qui faisaient presque 200 morts et 900 blessés à Bombay, le 11 juillet 2006, des grenades made in China étaient jetées sur des touristes à Srinagar et à Gulmarg, dans l’État du Jammu-et-Cachemire en Inde du nord.

    Tous les commentateurs politiques relient les actions terroristes, commises à Bombay, à celles qui sont perpétrées au Cachemire.

    Or, il s’avère — de manière certaine et irréfutable — que les attentats "aveugles" massacrant les touristes, qui ont défrayé la chronique à Srinagar, sont l’œuvre de la police.

    Le 11 juillet à Srinagar, alors que des grenades venaient juste d’être lancées sur un véhicule rempli de touristes, après une course-poursuite, la foule arrêtait le jeune terroriste…

    Selon le quotidien "The Kashmir Times" du 20 juillet 2006, il s’agit d’un ex-militant, qui s’était rendu aux forces armées et travaillait désormais pour les services spéciaux.

    www.kashmirtimes.com

    Adresse e-mail pour en savoir plus (écrire en anglais) : vbhasin@sancharnet.in

    La thèse du terrorisme sous faux drapeau est confirmée par l’arrestation, dans les mêmes circonstances, d’un supplétif de la police à Gulmarg.

    Devant ces révélations, le gouvernement indien fait le gros dos, avec tous les journaux à sa botte.

    Pour camoufler cette réelle information, les grands journaux comme "The Hindu", "The Times of India", "The Tribune" ou "Indian Express" ne cessent d’annoncer à leur Une l’arrestation de "terroristes, responsables d’attentats".

    Les services secrets indiens (RAW) sont allés jusqu’à kidnapper au Kenya un vieux monsieur de 65 ans, manchot, un dénommé Abdul Karim Tunda, présenté comme le cerveau d’attentats commis à Delhi dans les années 90. Grotesque !

    www.thetimesofindia.com

    De Bombay au Bihâr, les arrestations relatives aux attentats de Bombay se multiplient.

    La police travaille de concert avec la "brigade safran", qui leur montre les suspects autour des ghettos et des madrasas.

    Ces attentats ont donné l’occasion à la police et aux brigades des Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), d’organiser d’immenses ratonnades.

    Certes, il n’y eut pas de pogrom, mais 200 personnes ont été arrêtées pour le seul crime d’être musulman, et d’avoir été repéré par des fascistes hindous.

    Le chief minister Mulayan Singh de l’État de l’Uttar Pradesh qui, le premier, a déclaré que les étudiants islamiques n’avaient rien à voir avec les attentats de Bombay, a dû retirer ses propos.

    Les liens entre la police — surtout l’Intelligence Bureau — et les fondamentalistes hindous sont des plus étroits…

     Mise en scène

    Le 1er juin 2006, à Nagpur, au siège des RSS, à 4 heures du matin, une attaque terroriste est déjouée.

    Trois "Pakistanais", en uniforme de policier indien, à bord d’une voiture de fonction, brisent les barrières de sécurité, et se font tuer par des commandos.

    La presse raconte que la veille de l’événement, l’Intelligence Bureau avait visité l’endroit et averti les "shakhars" (volontaires) des RSS, d’un possible attentat…

    Après avoir montré les photos des trois militants, criblés de balles, les trois "Pakistanais" sont brûlés sans qu’on cherche à les identifier précisément.

    Hormis la police et les RSS, il n’y a aucun témoin qui peut prouver la réalité de l’affaire.

    Une commission d’enquête indépendante, dirigée par un juge à la retraite, établit avec certitude qu'il s’agit d’une mise en scène.

    Son rapport est publié dans le "Kashmir Times", mais est ignoré par les autres journaux.

    Le général pakistanais Musharraf, accusé par l’Inde d’être le protecteur des terroristes, dément toute participation et connaissance de ces militants. Après les massacres du 11 juillet, il s’adresse directement à la population de Bombay :

    « L’attitude du gouvernement indien est étrange ; le peuple de Bombay ferait bien de s’interroger plus avant…

    « Le gouvernement indien clame que nous sommes impliqués dans les attentats au Cachemire et à Bombay… Qu’il nous montre les preuves ! De notre côté, nous sommes prêts à les accepter et à participer à l’enquête. Mais, croyez-nous, nous n’avons rien à voir avec ces attentats. »

    Les Américains le savent et demandent à l’Inde de poursuivre les pourparlers de paix avec le Pakistan.

    La raison de ces attentats ne s’inscrit pas cette fois dans une stratégie de la tension entre les deux pays, mais dans un autre contexte, plus large.

    Les attentats ont eu lieu un jour avant qu'Israël attaque le Liban, et peu avant le G8 de Saint-Pétersbourg.

    L’Inde est la deuxième nation "musulmane" au Monde, après l’Indonésie…

    Chose que beaucoup de journalistes ignorent : l’Inde est devenue, aujourd’hui, le camp de vacance des jeunes Israéliens.

    C’est un rituel : après leur service militaire, ils viennent se relaxer plusieurs mois, voire un an, sur les plages de Goa ou sur les contreforts des Himalayas, à Manali.

    Cette coutume, alliée aux ventes d’armes sophistiquées, a rapproché les deux gouvernements.

    D’autant qu’il y a une convergence idéologique entre les sionistes et les partisans du Raj hindou. Et surtout, un ennemi commun : le monde arabo-musulman.

    La tragédie du Liban et le massacre des populations civiles n’existent pas pour le lecteur des journaux indiens. Les jeunes Israéliens en vacance au Ladakh ne risquent pas de se faire enlever par des cachemiris.

    On n'évoque le Liban et la Palestine qu’à travers l’évacuation des Indiens vivant au Liban, et la mort accidentelle d’un ouvrier indien lors du bombardement israélien d’une usine de verre. L’ambassade d’Israël à New Delhi a exprimé ses regrets.

    La recherche des "coupables musulmans" des attentats de Bombay occupe toutes les actualités.

    Le gouvernement indien refuse l’aide des policiers pakistanais, mais accepte la venue sur les lieux des attentats des policiers New Yorkais…

    Le maire de Bombay, membre du Congrès de Sonia Gandhi, a même fait appel au conseil des israéliens, le Mossad.

    Avec des amis pareils, on est sûr de tomber sur les vrais assassins.

        Signé : Himalove

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CHRONOLOGIE :

28 juin 2006 : Israël lance l'opération "Pluie d'été" qui consiste à envahir à nouveau militairement la bande de Gaza.

11 juillet 2006 : Attentats à Bombay faisant plus de 200 morts attribués à des islamistes.

12 juillet 2006 : Israël attaque le Liban.

15 au 17 juillet : G8 de St Peterzbourg.


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