16 avril 2006

Fiche technique de Marie-Ségolène Royal

http://mai68.org/ag/1060.htm
http://cronstadt.org/ag/1060.htm
http://kalachnikov.org/ag/1060.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/1060.htm
Lien originel - signature :
http://www.reveil-des-marmottes.net/Site_Noute/Archives_Noute/Parti_Socialiste_F.htm

    Marie-Ségolène Royal est née le 22 septembre 1953 à Dakar au Sénégal. Sa mère, Hélène Dehaye, a eu huit enfants avec Jacques Royal, un colonel d’artillerie sympathisant de l'extrême-droite. Marie-Ségolène Royal va étudier au lycée de Charmes dans les Vosges puis au lycée privé Saint-Joseph à Épinal en 1968, toujours dans les Vosges. Elle poursuit ses études en Lorraine à l’Université de Nancy II en sciences économiques. Marie-Ségolène Royal obtient un diplôme à l’IEP de Paris puis entre à l’ENA, l'École Nationale d'Administration (promotion Voltaire) et s'envole pour une affectation de magistrat au tribunal administratif. Son frère, Gérard Royal, fut lieutenant à la DGSE [Note de do : la DGSE est un service secret français] en 1985 et participera à l'attaque meurtrière menée en Nouvelle-Zélande contre le Rainbow Warrior, le bateau de Greenpeace1. Anne-Christine Royal fut candidate à Limoges sous l'étiquette Front National. Hélène Royal est "légitimiste"2. Véronique Royal-Jallas fut une écuyère du Vicomte Philippe le Jolis de Villiers de Saintignon.

    Premier constat, la famille Royal n'est pas franchement une dynastie de gauche, elle est plutôt bien plantée à droite voire à l'extrême-droite. Vers la fin des années 1970, Ségolène Royal, qui a gommé "Marie" de son nom, rencontre François Hollande, futur premier secrétaire du Parti Socialiste. Ils auront quatre enfants. En 2001, Ségolène Royal s'est PACSée avec François Hollande pour assurer au couple concubin un contrat civil en règle. Elle est Conseillère au Tribunal Administratif (en disponibilité) lorsque Jacques Attali flashe sur elle et la propulse "conseillère technique au secrétariat général de la Présidence de la République" de 1982 à 1988 où elle sera d'abord chargée de la jeunesse et des sports puis des affaires sociales. En 1988, elle est parachutée dans les Deux-Sèvres où elle est élue députée de Saint-Maixent-l'École. La Belle en Charentaise (sorte de sabots lorrains des Charentes) a de grands projets pour réformer la France sans toucher à rien : La bataille contre l’heure d’été (c'est très important pour la vie des vaches) [Note de do : personnellement, je suis moi aussi contre le changement d'heure et ce n'est pas là-de-ssus que je n'attaque Ségolène]. La bataille contre le sexe à la télévision. Le RdM [Réveil des Marmottes] vous l'avait déjà écrit, avec des théories pareilles, la télé finira par censurer Blanche Neige et les 7 nains pour scènes trop suggestives. « Oh shocking ! On voit les chaussettes de la Belle ! » Ségolène a trouvé le temps d'écrire une collection de livres comme "Le ras-le-bol des bébés zappeurs". Ségolène Royal se bat pour l’appellation d’origine du fromage de chèvre "Chabichou". Noble combat qui doit rassurer les jeunes bébés zappeurs. Elle milite également pour le label AOC des vaches "Parthenaises"3 et "Maraîchines". Mais si mais si.

    Elle a signé l'appel du « Club de Jacques Delors » dont François Hollande était le secrétaire général. Ce n'est pas la pelle du 18 juin mais c'est presque le râteau de la méduse (avec l'accent alsacien quoique les vaches en charentaises parlent rarement l'Alsacien). Notons aussi durant cette vache parenthèse que Ségolène Royal, marquée par sa jeunesse estudiantine en Lorraine, est devenue une fan de Jeanne d'Arc. Les mauvaises langues diront « Oui, mais Ségolène ne peut pas être vierge puisqu'elle a eu 4 enfants avec François Hollande, sans être mariée et avant d'être PACSée. » Certes, certes... Mais ils sont nés de l'opération du saint esprit et pas par la fornication perpendiculaire horizontale de bipèdes normaux. Pourquoi François Hollande bégaie depuis la lancée de sa compagne au firmament des magazines People ? En Hollande, c'est la reine qui couve le mâle, bien qu'il n'y ait pas de roi en Hollande, seulement une reine. François est donc un sujet Royal d'apparat, il fond lorsque la reine apparaît.

    En 1994, Ségolène Royal passe le concours d’avocat au barreau de Paris et devient "Conseiller au tribunal administratif de Paris" puis avocate au barreau de Paris tout en siégeant à l’Assemblée Nationale et au Conseil Général des Deux-Sèvres. Elle entre ensuite au cabinet Teitgen (juriste et ex-plusieurs-fois-ministre de droite). Premier couac dans la course au pouvoir, elle est battue en 1995 aux élections municipales à Niort par le socialiste Bernard Bellec. Est-ce cette humiliation qui lui fera dire : « Nous vivons dans un monde de machos, un jour je serai reine du PS » ? En juillet 1997, elle chausse son armure anti-sexe et fait une entrée triomphante au gouvernement de Lionel Jospin. Ségolène avait mis au chaud son mandat de députée qu'elle reprend en juin 2002. En avril 2004, Ségolène, sur son cheval du PS, gagne la bataille des charentaises et prend d'assaut la présidence de la région Poitou-Charentes. Elisabeth Morin, l'écuyère de Jean-Pierre Raffarin, ex-président de ladite région et premier ministre de Jacques Chirac, est vaincue. En 2005, Ségolène, toujours avec en arrière-goût sa jeunesse passée en Lorraine, entend des voix : Celles de Valéry Giscard d'Estaing et de Michel Barnier. Elle enfile son armure anti-images-cochonnes et part en guerre contre le "non" au traité européen, en compagnie d'une autre femme dans ce monde de machos, Martine Aubry, fille du professeur es-Oui Jacques Delors, le père de l'Écu tourné en Euro. Leur missel bleu braqué vers le ciel, les deux chèvr... femmes, mille pardons, récitent leur prière sur les plateaux de télés : « Vous n'avez que deux choix dans une démocratie, voter "oui" ou "oui". » Deuxième couac, le "non" a gagné.

    Ségolène Royal (ement de droite) est donc membre du Parti Socialiste. Ségolène passe pour une femme toute neuve en politique. Voyons sa virginité politique en détails : Du 3 avril 1992 au 29 mars 1993, elle est ministre de l'Environnement dans le Gouvernement Bérégovoy. Du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement auprès du ministre de l'Éducation Nationale Claude Allègre dans le Gouvernement Jospin. Du 27 mars 2000 au 27 mars 2001, elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance auprès de la ministresse de l'Emploi et de la Solidarité Martine Aubry au Gouvernement Jospin. Du 28 mars 2001 au 5 mai 2002, elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées auprès de la ministresse de l'Emploi et de la Solidarité Elisabeth Guigou au Gouvernement Jospin. Du 13 juin 1988 au 2 mai 1992, elle est députée des Deux-Sèvres. Du 2 avril 1993 au 21 avril 1997, elle est députée des Deux-Sèvres. Du 1er juin 1997 au 4 juillet 1997, elle est députée des Deux-Sèvres. Depuis juin 2002, elle est députée des Deux-Sèvres. Ségolène des Charentes ira même plus loin dans la variété extensible des mandats. En 1983, elle est conseillère municipale de Trouville-sur-Mer dans le Calvados. Seule exception à une fidélité sans faille, elle quitte le Calvados. Une voix lui a soufflé qu'elle ne serait pas investie par le PS du Calvados pour les législatives de 1986. Elle revêt son armure, et, parée de son étendard opusien anti-films-cochons, elle envahit le Poitou-Charentes4. Du 13 mars 1989 au 18 juin 1995, elle est conseillère municipale de Melle dans les Deux-Sèvres. Du 18 juin 1995 au 18 mars 2001, elle est conseillère municipale de Niort dans les Deux-Sèvres. Du 2 avril 1992 au 23 mars 1998, elle est conseillère générale des Deux-Sèvres. Du 23 mars 1992 au 3 avril 1992, elle est conseillère régionale de Poitou-Charentes. Depuis 2004, elle est présidente du syndicat mixte du Parc interrégional du Marais Poitevin et le 2 avril 2004, elle devient présidente de la région Poitou-Charentes.

    En juin 1998, Ségolène Royal fait voter une loi contre le bizutage. En 2006, Ségolène déclare être candidate à la candidature pour 2007. Elle s'allie au président socialiste de sa région natale5, la Lorraine, Jean-Pierre Masseret, un Franc-Maçon. Ségolène Royal est capable de battre des records, comme le plus grand nombre de contradictions dans un discours vide de 5 minutes. Sa tactique que tique tique est simplette : Si on me critique, on critique les femmes. Nous vivons dans un monde de machos cochons. Résultat, plus personne, même à droite, n'ose plus la mettre en boîte par peur de passer pour un macho voire pour une machotte. Si Ségolène n'a rien à vendre hormis le fromage des deux chèvres et les charentaises de la Hollande, elle a néanmoins réussi à s'imposer comme la seule femme dans une France machiste. Sa condition de femme est devenue son unique slogan. La star de la rigidité est pourtant devenue la chouchoute des Français, de tous les médias, de la droite et même de Bernadette Chirac bien qu'on ne l'ait jamais vue en string en couverture des magazines. Ceci pour une bonne raison, Ségolène est contre le port du string. D'accord, mais que se passe-t-il si on enlève le string ?

1) Le 7 juillet 1985, le «Rainbow Warrior», navire de l'organisation écologiste Greenpeace, est coulé par la DGSE à Auckland à coups d'explosifs. 12 personnes étaient à bord du bateau, Fernando Pereira, le photographe officiel de Greenpeace, est mort dans l'attaque. Greenpeace protestait contre les essais nucléaires français à Mururoa.

2) « Légitimisme » : Tendance politique royaliste selon laquelle le roi de France ne peut être que l'aîné des Capétiens.

3) La Parthenaise est réellement une marque de vaches françaises destinée à finir en saucisse. Son nom est issu de Parthenay, une ville de la région Poitou-Charentes.

4) Les Deux-Sèvres (79) est un département de la région Poitou-Charentes.

5) Un mensonge de plus : Elle est née le 22 septembre 1953 à Dakar, pas en Lorraine mais au Sénégal.


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