29 mai 2001

 

La Banque Mondiale a annoncé officiellement qu'elle renonçait à la réunion qui devait être organiser à Barcelonne fin Juin.
Plus qu'une victoire, c'est la reconnaissance de la légitimité des revendications du mouvement anti-mondialisation et un aveu de culpabilité de ceux qui prônent la marchandisation du monde.

source : mailing liste d'Indymedia France

Même sous la haute protection des services de police et de l 'Armée, ces réunions n'ont pas pu empêcher le mouvement contre la globalisation de manifester pour dénoncer le partage économique ultra-libérale, illégitime, et liberticide qui conduit à des catastrophes écologiques, à l'appropriation du vivant, à la concentration des richesses et à la paupérisation du monde.

EN FRANCE, autour du 5 juin, les députés vont avoir à se prononcer sur la ratification du Traité de Nice. Indymedia suivra tout spécialement les débats, les votes et les mobilisations qui précéderont.

C'est maintenant ou jamais qu'il faut interpeller les députés à ce sujet.

A Paris, comme à Barcelone, il est possible de faire reculer la globalisation ! Il suffit qu'un pays refuse de ratifier le Traité en l'état pour obliger à un véritable débat citoyen sur l'Europe et la globalisation ultra-libérale.

Alors que l'Irlande organise un référendum sur le Traité, il n'est pas concevable que le débat, en France, échappe encore à la société.

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Et pour suivre les préparations des contre-manifestation pendant la prochaine réunion du G8 à Gène (Italie) :
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Dépêche de l'AFP annonçant le retrait de la Banque Mondiale (et repris sur aucun journal télévisé dimanche soir...)

MADRID (AFP) - La Banque mondiale a suspendu une conférence prévue du 25 au 27 juin à Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne, pour raisons de sécurité, a annoncé le ministère espagnol de l'Economie. "Une confÈrence sur la réduction de la pauvreté devrait se dérouler dans une ambiance de paix, sans provocation, ni violence ou intimidation", a indiqué un porte-parole de la Banque mondiale cité samedi par le ministère espagnol.
L'annonce de cette conférence avait provoqué la création en avril à Barcelone d'un collectif de plusieurs associations opposées à la mondialisation qui avaient annoncé leur intention de manifester contre la réunion.
"Malgré nos efforts pour approcher certains des groupes qui prévoyaient de manifester et les inclure dans la conférence, l'intention de beaucoup de ceux qui convergeaient vers Barcelone n'était pas de se joindre aux délibérations ni de contribuer de maniére positive au débat, mais bien de le perturber", a expliqué le porte-parole.
Les responsables de la plate-forme "Contre la Banque mondiale, Barcelone 2001" se sont félicités de la suspension de cette réunion et ont regretté que le gouvernement espagnol, celui de la région de Catalogne et la mairie de Barcelone ne se soient pas joints à leur opposition à ce projet.
Le maire socialiste de Barcelone Joan Clos a de son côté déploré la décision de la Banque mondiale, prise "pour des raisons de sécurité (alors que) Barcelone travaille pour la culture de la paix".
La BM, qui a souligné la collaboration du gouvernement espagnol à la préparation de cette conférence, et l'Espagne ont "réitéré leur disposition à continuer à collaborer dans l'organisation d'opérations liées aux politiques de développement", selon le communiqué du ministère espagnol de l'Economie.


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