L’unité de la classe ouvrière est un sujet sérieux et jusqu’à aujourd’hui le centralisme démocratique est le meilleur outil pour la construire et la maintenir… Les petits-bourgeois révoltés, aussi individualistes qu’impatients ne comprennent pas que la valeur N°1 (l’unité) légitime la valeur N°2 (le centralisme démocratique) qui, à son tour légitime la valeur N°3 (la discipline de classe = respect des décisions collectives)…
Si on refuse ces PRINCIPES, on se condamne à la gesticulation impuissante et à le payer très cher (répression, indifférence abjecte des fractions de la population résignées et serviles…)
Cependant, lorsqu’un syndicat de classe devient un SAINT-DICAT, il ne mérite plus du tout que ses décisions soient respectées : désobéir devient un droit, voire même un DEVOIR de CLASSE…
Le récent congrès de la CGT, organisé par des leaders corrompus, s’est comporté d’une façon répugnante…
1/ zéro protestation véhémente contre la répression policière que subit le mouvement social contre la loi travail.
2/ zéro tentative de remise en cause d’une police politisée, de droite et FN qui multiplie les bavures et les violences illégitimes.
3/ zéro colère contre la justice de classe, impitoyable et vile, qui a condamné les syndicalistes CGT de good year à de la prison ferme.
Obéir à une telle direction serait cautionner son infamie !!!
Dans un tel contexte : 3 solutions…
1/ construire une opposition à l’intérieur du syndicat pour renverser la direction sociale-traitre et modifier la stratégie…
2/ construire une FRACTION indisciplinée qui agit selon les valeurs et les principes de la lutte des classes au risque d’être exclue…
3/ créer ex-nihilo un nouveau syndicat apte à la lutte et non corrompu… AUJOURD’HUI je propose aux combattants CGTistes d’adopter l’attitude N°2 pour pouvoir agir immédiatement et faire sauter la loi travail par des manifestations quasi quotidiennes…