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Loi travail - le médecin perdra son autorité au profit du patron et du gouvernement

mardi 5 juillet 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 juillet 2016).

Les attaques contre la santé

Projet de loi travail, décryptage #5

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Projet de loi travail, décryptage #5 : les attaques contre la santé

L’employeur pourra faire venir lui-même le médecin et lui mettre la pression (le dénoncer à ses supérieurs de GHT hospitalier ou le gouvernement) pour qu’il ne donne pas son arrêt de maladie au patient.

Article 44 : Avant d’aider les malades à mourir (là j’ai entendu ce mot, mais cela fait bizarre donc vérifiez sur la vidéo ci dessous), ce serait bien d’aider les malades de continuer à travailler quand ils le peuvent.

2 dispositions de l’article 44 de la loi travail vont vous intéresser. Ce qu’avait dit l’ancienne loi du travail :

Selon l’ancienne loi , il est prévu que le médecin du travail ne peut se prononcer sur l’aptitude du salarié à reprendre son travail après un arrêt maladie qu’une fois cette arrêt maladie est terminé.

L’ancienne loi du travail n’est pas complètement idiot, c’est l’idée que tant que le salarié est en arrêt maladie, il n’a pas retrouvé toutes ses forces, il n’a pas retrouvé son état de santé normal, donc ce n’est pas à ce moment là de juger sa capacité à reprendre son emploi, point de vue santé.

1re disposition de la loi travail article 44 : Désormais, c’est pendant l’arrêt maladie que l’employeur pourra solliciter le médecin du travail pour qu’il se prononce sur l’aptitude du salarié. L’enjeu est de taille. Pourquoi ? Si le médecin du travail déclare le salarié inapte, le salarié est licencié et n’aura droit qu’uniquement au paiement de son indemnité de licenciement.

Bien évidemment si le médecin du travail se prononce sur l’aptitude d’un salarié alors que celui-ci est encore en arrêt maladie, donc affaibli, (la seconde partie de l’interlocuteur est difficile à comprendre) : fort à parier que le médecin du travail déclara que le salarié n’est pas apte, soit inapte à reprendre son emploi, il sera donc licencié.

En gros c’est une mesure qui permet à l’employeur de licencier beaucoup plus facilement le salarié pendant son arrêt maladie alors que jusqu’à présent ce n’était pas possible pour le motif de son état de santé.

Ce qu’avait dit l’ancienne loi du travail : L’ancienne loi avait prévu que le salarié déclaré inapte par le médecin du travail, que l’employeur avant de le licencier, avait une obligation de le reclasser.

Obligation de le reclasser cela veut dire quoi ?

Cela veut dire l’obligation de proposer tous les postes au sein de l’entreprise susceptibles de lui convenir et de répondre aux préconisations du médecin du travail, préconisation si nécessaire par l’état de santé du salarié.

2e disposition de la loi travail l’article 44 :

Désormais, l’employeur n’a l’obligation de ne proposer qu’un emploi et le refus du salarié de la proposition de cet emploi justifiera le licenciement.

Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire fin de l’obligation de reclasser, on a l’obligation de proposer si possible, un poste, le refus à lui seul justifiant le licenciement. Ironique : Bref, 2 supers améliorations du code du travail qui visent à licencier plus facilement un salarié.

Notons au passage, l’aspect sémantique de l’intitulé de l’article 44 : « moderniser la médecine du travail »

Le président Hollande a fait un plan de l’application assez importante sur les mesures qui allaient être mise en place pour les malades, les aider à mourir et améliorer leurs fins de vie.

Ce qui attire la remarque suivante : C’est bien d’aimer et d’aider un malade mourant mais avant ce serait bien de lui laisser un peu d’espoir. De réviser notamment la possibilité de retourner travailler si possible. Source vidéo https://youtu.be/mYtfhgR8rdg

Remarque de l’auteur : Même pour aider les malades à mourir ce sera impossible avec la fin programmée des hôpitaux publics. Tout est dans la logique du TAFTA, moins d’arrêts maladies, moins de malades à traiter, car moins d’hôpitaux publics qui disparaîtront entièrement par la suite. Source http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

Et ce ne sont pas des malades licenciés qui pourront se payer des hôpitaux privés et qui sont moins bonnes qualité en plus.

Même cette promesse est donc un leur.

Enfin, il n’y a pas que le salarié qui est sanctionné s’il tombe malade et a un arrêt maladie, le médecin du travail lui-même sera sanctionné par le gouvernement .

Ce sera le patron ou des supérieurs de son hôpital (les gérants GHT) qui se chargeront de le dénoncer au gouvernement, qui celui-ci en plus des sanctions économiques au médecin, peuvent aussi décider de le radier de l’ordre des médecins (comme le Docteur Joyeux pour les vaccins), et alors, le médecin lui-même sera licencié, avec perte de son emploi à jamais, des dizaines d’années d’études perdues, et obligé de se reconvertir.

Il est donc fort à parier, qu’ il y aura peu de salariés malades qui bénéficieront d’un arrêt maladie.

Ce n’est donc plus au médecin de décider si oui ou non vous méritez d’un arrêt maladie, mais bien le gouvernement.

Si le gouvernement a décidé de sanctionner les médecins qui donnent trop d’arrêts maladies, cela veut dire alors que le gouvernement s’auto-proclame médecin et pense de lui-même que le médecin n’est pas assez qualifié pour juger.

Donc CQFD que le gouvernement est d’accord avec le docteur Joyeux sur les vaccins trop chers et nocifs à cause de l’aluminium, mais ne disent rien à cause du fric !

http://www.leparisien.fr/societe/le…

Et encore un exemple que c’est le gouvernement qui décide de comment traiter le patient et la perte de pouvoir du médecin traitant :

« La liberté thérapeutique est bafouée en France. Aujourd’hui, des parents sont contraints de faire entrer leurs enfants atteints de cancer dans des protocoles d’essais expérimentaux. On ne tient plus compte de leur avis, ni de l’avis de leurs médecins traitants, ni de l’avis de leurs ados de 17 ans ! » source http://www.unchoixpourmoncancer.com…

Les patients sont des cobbayes. Comme au temps de l’holocauste étaient les médecins nazis utilisaient des cobbayes gratuits dans les camps de concentration pour proposer ensuite leurs médicaments aux citoyens.

Sauf que là, ce sont tous les citoyens qui sont traités comme des cobbayes.

Que penser alors de comment seront traités, ceux qui seront enfermés dans les camps de concentration qui ouvriront en 2017 (budget 40 millions et plus) et seront financés grâce à la taxe des régions qui sera en 2017 aussi.

­ « Carine Curtet est présidente de l’association A.M.E.T.I.S.T. (Aide au Malades en Traitement Individualisé en Spécialité Tumorale) Soutien sans faille du service d’oncologie de Catherine Delépine, à l’hôpital de Garches, fermé en août 2014, l’association continue de défendre la liberté thérapeutique pour les enfants atteints de cancer.

Dans cette interview, Carine Curtet explique que ces derniers sont systématiquement enrôlés dans des protocoles encore en essais sans possibilité de bénéficier de traitements existants.

En 2008, sur 1700 cas de cancers pédiatriques, 800 essais thérapeutiques étaient engagés. Aujourd’hui, c’est trois fois plus. La présidente d’A.M.E.T.I.S.T dénonce les menaces faites aux parents si ces derniers demandent une thérapie éprouvée. Elle réclame pour le patient le droit au “consentement éclairé”, c’est à dire la liberté de choisir son traitement en ayant toutes les informations en main.

L’association initialement créée pour soutenir le maintien du service de cancérologie du docteur Delépine continue aujourd’hui de dénoncer la multiplication des essais thérapeutiques. A lire ci-dessous un texte publié sur le site de l’association http://ametist.org/ :

“Le Plan Cancer III prévoit le doublement du nombre d’essais thérapeutiques d’ici à 2019.

En France, les patients atteints d’un cancer reçoivent une double peine : la maladie et l’inclusion obligatoire dans les essais thérapeutiques pour devenir des cobayes des laboratoires pharmaceutiques avec l’aide des hôpitaux publics (notamment AP-HP).

Les essais thérapeutiques, appelés aussi « études ou essais cliniques », correspondent à de la recherche sur les êtres humains afin de prouver la validité d’un nouveau traitement. Ces études incluent les essais randomisés contrôlés : les patients ne savent pas s’ils reçoivent un vrai traitement ou un placebo.

Alors qu’il existe des traitements éprouvés, efficaces à 80-90%, ayant fait leurs preuves depuis plusieurs dizaines d’années, le système médical français impose unmonopole1 : seuls les traitements expérimentaux (donc incluant les essais thérapeutiques) sont proposés aux patients.

Pourquoi ? Car ce sont les nouvelles molécules qui rapportent de l’argent aux labos pharmaceutiques !

Le service oncologique de Garches, dirigé par Dr. Delépine, était le seul service indépendant en France. Or l’AP-HP, avec le soutien de la Ministre de la Santé, l’a fermé arbitrairement et illégalement en août 2014.

Les enfants malades de cancer ont été traités comme des prisonniers puis renvoyés dans le système médical, aux médecins qui les ont déjà condamnés, et avec un accompagnement médical inapproprié, au grand désespoir de leurs parents.

Les parents n’ont plus aucun choix : accepter ou être privés de leurs droits parentaux !” Pour soutenir l’association AMETIST : http://ametist.org/

Carine Curtet est présidente d’A.M.E.T.I.S.T, association créée en 1990 pour soutenir l’existence du service d’oncologie du docteur Delépine à l’hôpital de Garches. En 2011, son fils âgé de 16 ans et aujourd’hui disparu, suit un traitement contre le cancer en essai thérapeutique. Elle a alors la sensation que son enfant sert de cobaye et cherche un second avis médical. Ça sera celui du docteur Delépine. Aujourd’hui elle se bat pour que d’autres enfants puissent bénéficier de traitements éprouvés. Retrouvez les dernières informations sur Carine Curtet : http://ametist.org/ Interview de Carine Curtet réalisée le 04 Octobre 2015 au Congrès International de la Santé Naturelle. Merci à l’IPSN : http://www.ipsn.eu/ Ainsi qu’à SNI : https://www.santenatureinnovation.c… Vu sur https://desmauxetdesmots.com/interv…

2 Messages de forum

  • Le plus rigolo c’est d’imaginer les conséquences de ces inepties…
    Une personne peut, à elle seule, propager une épidémie de gastro-entérite, si elle oublie de se laver les mains et prend le métro à l’heure de pointe…
    Nous sommes tous des bombes bactériologiques, les pires sont dits : porteurs sain…

    • Bonjour,
      la gastro entérite a généralement lieu en hiver http://www.e-sante.fr/alerte-epidem…

      Mais tous ces microbes et virus ne s’attrapent pas si facilement.
      Il faut d’abord que le système immunitaire de la personne soit fragile.

      Or justement faire travailler les gens jusqu’au burn out, bien au delà des 35 heures peut les conduire à la dépression, et là rien de pire que la dépression pour faire baisser le système immunitaire.

      Sans compter le stress au travail, qui s’ajoute à la fatigue, et la dépression, cela fait un bon pactole pour réduire le système immunitaire à zéro.

      Pas pour rien que les Français sont les plus gros consommateurs de psychotropes en Europe
      http://sante.lefigaro.fr/actualite/…

      Alors là, oui, (dépression, stress, burn out), dans ce cas, on peut attraper facilement toutes sortes de saloperies (virus, bactéries, microbes, etc…)

      Voilà pourquoi travailler au rythme biologique des travailleurs et ne pas excéder les 35 heures est une priorité. D’une part, cela augmente la productivité, d’autre part, cela réduit les cas de maladie indésirables comme la gastro entérite et autres qui s’attrappent facilement quand la personne est très fatiguée, donc le système immunitaire fragilisé.

      La plus grande firme au monde Google qui fait sa loi dans le monde, est devenu milliardaire rapidement justement parce qu’elle prenait très au sérieux le rythme biologique de ses salariés, c’est pourquoi c’est une des firmes au monde à la plus grande productivité.
      https://travailetequilibre.com/2012…

      http://www.slate.fr/lien/60417/goog…

      Une entreprise gagnante c’est des salariés qui pètent la forme et donc un système immunitaire fort qui les empêche d’être vulnérable aux maladies.

      Moins d’heures pour une meilleure productivité.

      Hors travailler jusqu’au burn out, longs trajets, entrainent à la longue un déséquilibre sur le système immunitaire.

      Les suédois aussi ont fait une expérence réussie en réduisant les heures de travail, moins de stress, moins de fatigue des salariés, donc moins de problèmes de santé dû à un système immunitaire fragile, et une meilleure productivité http://tempsreel.nouvelobs.com/bien…

      Les salariés sont comme les chevaux, si le cavalier veut gagner sa course, il a intérêt à ne pas à trop épuiser son cheval avant la course officielle.
      Sinon personne n’ira parier sur son cheval.

      Si la Loi Travail se calculerait sur le modèle de Google, prendre soin de ses salariés, réduire leur fatigue, le stress, congés de paternité, maternité, la France pourrait dépasser Google, en un rien de temps.

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