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Procès requis contre Sarkozy dans l’affaire Bygmalion

lundi 5 septembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 septembre 2016).

Remarque : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Jean de LA FONTAINE

Le titre que j’ai mis à cet article est "procès requis CONTRE Sarko" ; mais le titre originel mis par l’agence Reuters est : « Procès requis POUR Sarko". Cela ressemble à un lapsus révélateur. Sarko s’en tirera-t-il aussi facilement au sujet de ce procès qu’il s’en est tiré pour les autres ? Il semble bien en effet que Sarko se tire de toutes les embrouilles, même les plus vilaines, exactement comme la procureure de PBLV (Plus Belle La vie) et exactement avec les mêmes méthodes ! Il y a des gens qui sont protégés et qui peuvent faire n’importe quoi. Tout leur est permis.


Procès requis pour Sarkozy dans l’affaire Bygmalion

http://fr.reuters.com/article/topNe…

Lundi 5 septembre 2016 11h40

Le parquet de Paris a requis le 30 août 2016 le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de campagne électorale dans le cadre de l’affaire dite "Bygmalion". L’ex-chef de l’État, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, a été mis en examen le 16 février 2016. /Photo prise le 4 septembre 2016/ REUTERS/Stéphane Mahé

Par Chine Labbé

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de campagne électorale dans le cadre de l’affaire dite "Bygmalion", a-t-on appris lundi de sources proche du dossier et judiciaire.

Le parquet a également demandé le 30 août le renvoi en correctionnelle des 13 autres mis en examen dans ce dossier, a précisé la source judiciaire, confirmant une information d’Europe 1.

Le procureur reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir dépassé le plafond des dépenses électorales, omis de respecter les formalités du compte de campagne et fait état, dans celui-ci, d’éléments comptables "sciemment minorés", indique la source proche du dossier.

Il le soupçonne d’avoir déposé "un compte de campagne omettant des dépenses électorales payées par l’UMP pour le compte de l’association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy 2012", précise-t-elle.

L’ex-chef de l’Etat, candidat à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, a été mis en examen le 16 février dernier du chef de financement illégal de campagne électorale.

Ni son avocat ni son entourage n’étaient joignables dans l’immédiat.

Après les réquisitions du parquet, il appartient aux juges d’instruction de décider s’ils renvoient ou non les mis en examen, ou s’ils prononcent un non-lieu.

Ils disposent en théorie d’un délai d’un mois, à compter du 30 août.

L’ordonnance des juges pourrait donc tomber juste avant la primaire de la droite, prévue les 20 et 27 novembre prochains, jetant une ombre sur les ambitions de l’ex-chef de l’Etat, qui a officialisé sa candidature fin août.

Le financement illégal de campagne électorale est passible d’une peine de 3.750 euros d’amende et d’un an de prison.

DEUX MIS EN EXAMEN POUR SARKOZY

Les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy, victime d’une "présomption de culpabilité" selon certains de ses proches, ont été au coeur des premières passes d’armes dans son camp à l’occasion de cette rentrée politique.

"Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?" a ainsi lancé la semaine dernière l’ancien Premier ministre François Fillon. "L’exemplarité est nécessaire pour gouverner notre pays et d’autant plus nécessaire qu’il va falloir le redresser", a-t-il répété lundi sur RTL.

Outre le dossier "Bygmalion", Nicolas Sarkozy est mis en examen pour trafic d’influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel dans l’affaire dite des "écoutes".

Dans celle-ci, les juges soupçonnent l’ex-chef de l’Etat d’avoir proposé de faciliter une promotion à Monaco de Gilbert Azibert, ancien avocat général à la Cour de cassation, en échange de renseignements sur l’avancée d’une autre procédure.

La fin de cette enquête, qui ouvre un délai incompressible de quatre mois avant l’ordonnance des juges décidant d’un non-lieu ou d’un renvoi, n’était pas encore intervenue fin août, selon une source proche du dossier.

L’ordonnance des juges dans cet autre dossier ne devrait donc pas perturber la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, mais elle pourrait compliquer l’échéance suivante, en tombant avant l’élection présidentielle de 2017.

L’enquête dite "Bygmalion", dans laquelle le parquet demande son renvoi, portait à l’origine sur un système présumé de fausses factures destiné à masquer des dépassements de dépenses à l’UMP (dont le parti Les Républicains est l’héritier) durant la campagne présidentielle de 2012. Elle a été étendue fin 2014 au délit de financement illégal de campagne électorale.

Ce dossier vise 18 millions d’euros de présumées fausses factures émises par Bygmalion, mais aussi d’autres dépenses de l’UMP, pour 13,5 millions d’euros.

Les autres mis en examen pour lesquels le parquet a requis le renvoi incluent les experts-comptables de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 (Pierre Godet et Marc Leblanc), quatre responsables de cette campagne (Jérôme Lavrilleux, Guillaume Lambert, Philippe Briand et Philippe Blanchetier), trois ex-cadres du principal parti de droite et quatre ex-cadres de la société de communication Bygmalion.

(avec service France, édité par Yves Clarisse)

Une affaire très vilaine (qu’en pense Dominique de Villepin ?) :

Sarkozy - 8 février 2014 - Les juges demandent la saisine de la CJR dans l’affaire Karachi

Attentat de Karachi : Sarkozy est cité dans un rapport de la police luxembourgeoise !

Un rapport de la police du Luxembourg évoque des rétrocommissions occultes versées en 1994 à la France via une société offshore, "Heine", créée au Luxembourg (le pays de l’affaire Clearstream !) avec l’aval de Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget du gouvernement d’Édouard Balladur.

Les familles des victimes de l’attentat de Karachi, dans lequel 11 Français travaillant à la construction de sous-marins au Pakistan ont été tués en 2002, avaient exhorté début décembre les juges à se dessaisir au profit de la CJR afin que les ministres soient jugés :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6690

Et voici l’affaire la plus vilaine et la plus étouffée :

Sarkozy accusé par un député tchadien de favoriser les expériences à la Mengele sur les sales nègres :

http://mai68.org/spip/spip.php?article11277

Le député Ngarlejy YORONGAR,
le 7 novembre 2007, depuis N’Djaména :

« Monsieur Nicolas Sarkozy, dans votre déclaration du 6 novembre 2007, vous dites : "J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait". "Quoi qu’ils aient fait", en insistant pour être clair et bien compris. Vous narguez les Tchadiens qui sont à vos yeux moins que vos chiens, qui demeurent toujours des esclaves et qui ne méritent ni dignité ni respect comme les traitaient vos ancêtres.

« Venez les chercher, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, puisqu’ils ont accompli des actes qui méritent la médaille d’honneur. Puisqu’ils n’ont enlevé et séquestré que des enfants nègres, bons pour les réseaux notamment des pédophiles, des voleurs d’organes humains, des proxénètes et des laboratoires d’expérimentation. »

Il s’agit de l’affaire enterrée de l’Arche de Zoé.

Cliquer ici pour l’article complet et les commentaires

3 Messages de forum

  • Bygmalion : le coup de trop pour la candidature de Sarkozy ?

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11B1M1?sp=true

    Lundi 5 septembre 2016 15h55

    Photo du 5 août 2016

    Par Sophie Louet

    PARIS (Reuters) - Les écueils judiciaires qui ébranlent la reconquête politique de Nicolas Sarkozy depuis 2014 se sont brusquement élevés lundi avec la menace d’un renvoi en correctionnelle, portant un coup sérieux à ses chances pour l’investiture à droite.

    Dans un registre désormais éprouvé, les proches de l’ancien président ont dénoncé un "télescopage" avec la campagne pour la primaire des 20 et 27 novembre, suggérant une entreprise de déstabilisation du pouvoir en place, tout en soulignant la "sérénité" du candidat. Nicolas Sarkozy est apparu souriant lundi au sortir de son QG de campagne parisien mais a refusé de répondre aux questions des journalistes.

    "Nous sommes face à la poursuite de cette opération de harcèlement politique de Nicolas Sarkozy", a dit à des journalistes le député LR Eric Ciotti, l’un de ses partisans.

    "On a eu des non-lieux, des affaires qui ont fait ’pschitt’. On le sait, c’est comme ça", a voulu relativiser le sénateur LR Roger Karoutchi.

    Le parquet de Paris a requis le 30 août son renvoi en correctionnelle pour financement illégal de campagne électorale en marge de l’affaire dite "Bygmalion", symbole involontaire de sa campagne perdante de 2012. Nicolas Sarkozy soutient n’avoir "jamais trahi la confiance des Français".

    Son avocat, Me Thierry Herzog, a contesté "une nouvelle manoeuvre politique grossière" en s’étonnant des chefs retenus et de l’argumentaire du parquet voulant que Nicolas Sarkozy ait "exercé une autorité incontestable sur de multiples aspects matériels de la campagne" et "était le premier bénéficiaire et le principal donneur d’ordre des événements".

    Les soutiens de Nicolas Sarkozy, même s’ils concèdent en privé un coup du sort, relaient la thèse de la "présomption de culpabilité" pesant sur leur champion, un argument qui porte auprès de la base militante de LR, mais guère au-delà.

    JUPPÉ NE VEUT PAS DONNER DE "LEÇON DE MORALE"

    "Au fond, cela devrait être un parcours initiatique obligé pour toute personne aspirant à exercer les responsabilités du pouvoir de se retrouver, un jour, dans la peau du ’gibier", c’est-à-dire de celui qui, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, devient à un instant donné coupable, forcément coupable", écrit Nicolas Sarkozy dans son livre "La France pour la vie".

    Les états-majors concurrents, notamment chez Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire, se gardent de commenter "une décision de justice" mais ce nouveau développement dans un dossier pour lequel l’ex-président des Républicains a été mis en examen le 16 février n’est pas le moindre de leurs atouts.

    Il rencontre ainsi un écho troublant avec les attaques de François Fillon, qui a lancé le 28 août une formule assassine contre Nicolas Sarkozy ("Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?") et ne cesse de plaider pour la probité en politique.

    Critiqué, l’ancien Premier ministre a persisté lundi matin sur RTL, deux heures avant que ne soit rendue publique la décision du parquet.

    "Comme à gauche et à droite il y a des affaires dans tous les sens, je dis qu’il faut revenir à une conception plus rigoureuse de l’exercice du pouvoir", a-t-il déclaré.

    Alain Juppé, pour lequel les sondages prédisent un second tour avec Nicolas Sarkozy, s’est conformé à son "code de bonne conduite" raillé la veille par l’ancien président à La Baule (Loire-Atlantique) en se refusant à "toute attaque personnelle".

    "Je n’ai pas de leçon de morale à donner à quiconque là-dessus", a dit le maire de Bordeaux, condamné en 2004 à 18 mois de prison avec sursis assortis d’une peine d’inéligibilité de cinq ans dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

    "CABINET NOIR"

    L’entourage de Bruno Le Maire s’est lui aussi refusé à tout commentaire : "Nous avons une règle, pas de réaction sur les décisions judiciaires, la justice est indépendante".

    Des fidèles de Nicolas Sarkozy comme Roger Karoutchi ou le député LR Georges Fenech ont mis en avant le "hasard" des réquisitions avec l’ouverture lundi à Paris du procès de l’ancien ministre socialiste du Budget Jérôme Cahuzac, pour fraude fiscale notamment.

    Vendredi, le député chargé de superviser la primaire de la droite, Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire, avait mis en cause "un cabinet noir" de l’Elysée après une plainte pour fraude fiscale à son encontre.

    "C’est quelque chose de nouveau depuis 2012 à laquelle la droite n’est sans doute pas habituée. Le pouvoir politique avec François Hollande ne se mêle pas des affaires de justice", a répliqué sur franceinfo le député PS Eduardo Rihan Cypel.

    "C’est devenu une habitude. C’est la ritournelle systématique des mises en examen de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.

    Pour le politologue Thomas Guénolé, les réquisitions du parquet - les juges disposent en théorie d’un mois pour renvoyer ou non les mis en examen - sont "peut-être l’épée de trop au-dessus de la tête de Nicolas Sarkozy".

    "L’argument du complot judiciaire fonctionnait très bien au début mais avec un risque de mithridatisation. A un moment donné, à force de l’utiliser, ça finit par ne plus prendre et donc il n’y a plus que le noyau dur du fan club qui y croit", avance-t-il.

    "Si les juges décident d’un renvoi, ça accréditera l’idée, qui était déjà dans l’air dans l’électorat de droite, que, quitte à choisir un candidat pour la présidentielle autant ne pas avoir quelqu’un qui ferait l’objet de procédures judiciaires en cours", juge-t-il.

    (Avec Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

  • Fillon n’appellera pas à voter Sarkozy au 2e tour de la primaire

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11B1Q7?sp=true

    lundi 5 septembre 2016 16h57

    Photo du 3 septembre 2016

    PARIS (Reuters) - François Fillon a laissé entendre lundi qu’il n’appellerait pas à voter pour Nicolas Sarkozy à la primaire des 20 et 27 novembre dans l’hypothèse où l’ancien président se qualifiait pour le second tour et si lui-même était éliminé au premier.

    C’est la première fois que l’ancien Premier ministre, engagé depuis la rentrée dans une offensive contre Nicolas Sarkozy, se positionne en ces termes contre l’ex-président des Républicains, promis pour l’instant par les sondages à un second tour contre Alain Juppé.

    L’ancien Premier ministre François Fillon stagne à ce jour autour de 10% des intentions de vote.

    "Je n’envisage pas de ne pas être qualifié pour la finale", a-t-il dit sur RTL à une auditrice qui lui demandait s’il donnerait une consigne de vote en cas d’élimination.

    "Si cela se produisait, évidemment que je donnerais des consignes de vote, mais c’est vraiment très prématuré", a-t-il dit, avant de glisser un indice sur ses intentions.

    "Je comprends la préoccupation qui est évoquée par notre interlocutrice, c’est la préoccupation de ne pas se retrouver dans le remake de 2012. Je pense que la France a des difficultés considérables à résoudre. On ne peut pas les résoudre en refaisant le match de 2012", a-t-il dit, visant implicitement Nicolas Sarkozy, perdant face à François Hollande lors de la précédente présidentielle.

    En lançant le 28 août dernier une formule assassine contre Nicolas Sarkozy et ses ennuis judiciaires ("Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?"), le député de Paris rendait impossible tout désistement en faveur de l’ancien président.

    Lundi, il a exprimé sa préférence pour Alain Juppé avant l’annonce de la réquisition de renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy en marge de "l’affaire Bygmalion".

    "Je pense que Fillon s’est dit, ’Je suis bas dans les sondages, je n’ai plus rien à perdre, pour que je sois au second tour il faut que l’un des deux soit détruit, donc je vais m’attaquer au plus prenable’", analyse le politologue Thomas Guénolé.

    "Le plus prenable des deux, entre Juppé et Sarkozy, c’est Sarkozy avec ses casseroles, donc il y va franchement. Je pense que Fillon va continuer à tirer à boulets rouges, le but étant que Nicolas Sarkozy s’effondre plombé par les affaires", a-t-il ajouté.

    (Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

  • La Magistrature a pris son temps, aux ordres du pouvoir. C’était inévitable, que les casseroles du sarkonazi, lui reviendraient en boomerang, juste avant les élections, pour le rendre inéligible, c’était cousu de fil blanc. D’abord on exhibe Cahuzac, on le plombe, pour prouver que la Justice est indépendante de la gauche et on saque le nain de droite, pour confirmer sa neutralité. En attendant, pour une fois que c’est les pourris qui mangent, on va pas pleurer !!! Néanmoins je mets un bémol,que la moralité de certains juges, me font penser, qu’il va y avoir encore embrouille au final … a suivre …

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