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LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE EST CONDAMNÉ À PÉRICLITER

dimanche 11 septembre 2016

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Les fondements du mode de production capitaliste

Le mode de production capitaliste (MPC) repose sur la valorisation (reproduction élargie) du capital et sur son expropriation. Pour ce faire, le capital aliène le travail – se l’approprie. Il exproprie les fruits du travail qu’il transforme en marchandise commercialisable – transformant ainsi le travail humain en marchandise afin d’en extirper la plus-value que le capital s’approprie. De fait, c’est cette transformation du travail humain en marchandise qui permet au capital de transformer toute réalisation humaine en marchandise ce qui inclut la production de marchandises intellectuelles tels les inventions, les brevets, les œuvres d’art, etc. Le capital fait du travail vivant, fait du travailleur, une extension de la machine – des moyens mécaniques de production, mais aussi, aujourd’hui, des moyens informatiques, numériques, cybernétiques de production. L’argent, sous ses multiples formes, que d’aucuns stigmatisent et accusent de tous les maux, n’est qu’un intermédiaire qui opérationnalise ce processus en le rendant pus fluide.

Pour ce qui a trait à la mécanisation de la production, Marx a bien décrit le processus en action sous le capitalisme triomphant de l’Angleterre du XIXe siècle, au cours de sa phase impérialiste moderne ascendante. Cependant, Marx ne pouvait décrire le même phénomène relativement au travail intellectuel, scientifique, cybernétique puisque ces développements étaient peu avancés à son époque.

Aujourd’hui, ceux qui étudient le phénomène de numérisation et de robotisation des moyens de production ont bien perçu l’ampleur du phénomène numérique, informatique, technologique, scientifique qui ne contredit en rien la dialectique générale opposant les moyens techniques de production, ou capital mort, au travail salarié, ou capital vivant, dans le cadre des rapports de production capitalistes (1). Via les moyens cybernétiques de production, le travail intellectuel rejoint le travail manuel qui ensemble fusionne dans l’aliénation du travail salarié sous la dictature oppressive du capital, lui-même soumis aux lois impératives de sa reproduction élargie que les marxistes appellent l’accumulation du capital.

Intégration-expansion et intensification-approfondissement

Allons plus loin, si le mode de production capitaliste ne s’effondre pas immédiatement, alors même qu’il est traversé de multiples contradictions qui obèrent son développement, cela est dû à deux phénomènes concomitants :

Premièrement, le mode de production capitaliste intègre et absorbe, pourrait-on dire, les dernières terres, les derniers peuples, les derniers grands groupes paysans agraires vivant quasi sous le féodalisme que l’on appelle « néocolonialisme ». Des populations que le capital n’avait pas encore totalement intégrées à son processus de reproduction élargie ; des contrées marginalisées, excentrées, ou le capital, pourtant présent, se contentant de collecter la rente ; de spolier les ressources en les transformant minimalement localement ; d’exploiter une portion de la population, laissant la majorité, tels des clients en jachère, sous le joug des anciennes classes dominantes, en marge de l’industrialisation. Ce sont la Chine, l’Inde, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique… Ce processus d’intégration rapide de ces régions au mode de production hégémonique donne lieu à l’apparition des puissances capitalistes « émergentes » et bouleverse les rapports de forces au sein de l’impérialisme mondialisé. Cet apport de nouvelles forces de travail productives permet au mode de production de poursuivre sa valorisation et sa reproduction élargie du capital et cela fonctionnera aussi longtemps que ce processus d’expansion géographique ne sera pas complété. Pour ce faire, le mode de production capitaliste doit achever la destruction des anciens rapports sociaux de production précapitalistes (néocolonialistes), d’où ces multiples guerres aux confins de la Terre qui forcent la migration de millions d’hommes et de femmes prolétaires qui transfèrent leur misère d’un continent à un autre, jusqu’en Occident, où ces transformations économiques et sociales ont eu lieu bien avant. Nous n’assistons en cela qu’a la mise à niveau du tiers-mode « néocolonial » et « émergent » et à l’apparition de nouvelles puissances dans le monde impérialiste. Il s’agit ici d’un processus économique d’expansion géographique et démographique de l’exploitation de la force de travail mondial visant la reproduction élargie du capital international (c’est ce que l’on appelle l’impérialisme moderne, ascendant dans les pays « émergents », alors qu’il est déclinant dans les pays d’Occident).

Deuxièmement, le développement des moyens scientifiques, numériques, informatiques, cybernétiques de production permet une intensification de l’exploitation de la force de travail pour assurer la valorisation et donc la reproduction élargie du capital international.

La contradiction fondamentale qui paralyse le développement capitaliste

Ce second processus est contradictoire avec le premier. En effet, l’expansion géographique accroit le nombre de prolétaires aliénés et augmente la quantité de force de travail exploité et ainsi fait augmentée la valeur totale de cette force de travail (le salaire nécessaire global est en hausse d’où une baisse relative du surtravail et du taux de plus-value) ce qui réduit le taux d’exploitation moyen du travail salarié. Le second processus – l’intensification de l’exploitation de la force de travail par la mécanisation - robotisation - numérisation - innovation réduit la quantité de force de travail vivant nécessaire à la production et surtout réduit sa valeur relative (par unité de marchandise produite même si le salaire des servants des machines robotisées augmente). Ce processus appelé « hausse de productivité du travail » va dans le sens d’une augmentation du taux d’exploitation de la force de travail salarié et d’une hausse du taux de plus-value. Ce processus intéresse particulièrement le capital productif (industriel), alors que le capital rentier, roturier, s’en désintéresse, s’efforçant plutôt de capter la plus-value sous forme de rente spéculative. Ici précisément, le contrôle que les banquiers exercent sur l’argent (le capital monétarisé, le capital financier) leur permet de s’emparer d’une partie de la valeur créée dans la sphère de la production industrielle. Il s’ensuit une dichotomie entre le clan des capitalistes industriels et commerciaux et le clan des capitalistes financiers, banquiers et boursiers. Il faut bien comprendre cette mécanique dialectique. D’un point de vue matérialiste, ce ne sont pas les acteurs économiques – industriels, banquiers, spéculateurs boursiers, commerçants, administrateurs, personnels politiques, qui composent leur rôle dans la sphère de reproduction et de circulation du capital. Ces différents rôles, ou tâches sont inhérents – consubstantiels – au processus de reproduction du capital. Si l’un ou l’autre de ces acteurs économiques ne jouent pas son rôle prédéterminé, la main invisible du marché le fera phagocyter par ses concurrents. Voilà pourquoi, les solutions réformistes visant à modifier la mécanique de fonctionnement du capitalisme ne peuvent fonctionner. Elles sont pures illusions, une façon d’occuper la petite bourgeoisie paupérisée, victimes vindicatives, comme le prolétariat de surcroit, du déclin de ce mode de production moribond.

Bien entendu, le phénomène d’expansion géographique aura une fin, et le phénomène d’intensification de l’exploitation aura aussi une fin. Du moment que toutes les populations du globe auront été soumises au salariat l’expansion s’essoufflera. À l’instant où plus aucune force de travail vivante ne sera requise pour produire et reproduire le capital – quand des robots produiront les robots, l’objectif de la cybernétique – c’en sera fini de l’intensification de l’exploitation du travail salarié. Toutefois, nous pensons qu’il y aura toujours une certaine quantité de force de travail vivante intégrée dans la marchandise – y compris dans la marchandise que l’on appelle les « robots producteurs de robots », ne serait-ce que la force de travail intellectuel des concepteurs et des programmeurs des robots producteurs de robots. Par contre, le cout de production de cette force de travail hautement spécialisée sera amplifié.

Pour résumer, moins de main-d’œuvre salariée plus couteuse (à former) produit plus de marchandises moins couteuses à produire (contenant moins de valeur, moins de force de travail vivante), engendrant un chômage important, ce qui par ricochet réduit la valeur moyenne de la marchandise main-d’œuvre non spécialisée et provoque des conflits sociaux récurrents alors que le taux de profit moyen va en diminuant.

Donc, la quantité de travail salarié vivant requise pour produire les marchandises est en baisse drastique (par unité produite). Une large part du prolétariat est déjà superflu, voire nuisible, des bouches inutiles à nourrir et à reproduire, un fardeau social qui grève la reproduction élargit du capital. Et ces affamés qui traversent les continents à la recherche de travail salarié apportent avec eux des mœurs et des coutumes dans lesquelles la bourgeoisie occidentale ne se reconnait pas et qu’elle voudrait éradiquer en lançant les prolétaires occidentalisés guerroyer contre les prolétaires orientalisés. Ultimement, les lois mécaniques du capitalisme forceront la classe capitaliste mondialisée à se débarrasser de ce bois mort, de ce fardeau social, de ces prolétaires surnuméraires.

Le modèle chinois de développement capitaliste en phase impérialiste

Un exemple simple et contemporain suffira à illustrer cette dialectique paradoxale. En Chine capitaliste, 350 millions de paysans ont déjà été prolétarisés (pour une population active totale de 775 millions d’individus). Leur niveau de productivité augmentant (environ 6,6 % annuellement) ceci fait de la Chine la première puissance industrielle au monde (pas encore la première économie mondiale, mais ça viendra). Mais voilà qu’il reste environ 350 millions de paysans chinois à prolétariser. Ils se déplacent en masse vers les mégapoles urbaines à la recherche d’emplois. C’est-à-dire, que ces millions de paysans cherchent à vendre l’unique marchandise qu’il possède, leur force de travail, contre un salaire nécessaire, sachant qu’ils abandonneront aux propriétaires de l’usine (étatique bourgeoise ou privé bourgeois) leur surtravail, la plus-value qui sera réalisée seulement quand la marchandise sera commercialisée et vendue (transformée en monnaie, ce qu’espère le banquier chinois). Mais la Chine a bien peu d’emploi industriel rémunérateur à offrir à ces millions de paysans nouvellement urbanisés (13 millions d’emplois ont été créés en 2015, surtout dans les services tertiaires de proximité), car la concurrence marchande des autres puissances impérialistes mondialisées force le capital chinois internationalisé à robotiser sa production pour réduire le prix de ses marchandises, soutenir le niveau d’exploitation de la force de travail et maintenir le taux de plus-value général, sinon le capital migrera hors de Chine attestant en cela que la Chine capitaliste est bien intégrée au monde impérialiste globalisée.

Fin 2016 la Chine aura acheté plus de la moitié des robots mécanisés, numérisés, produits dans le monde entier. Cela amène la Chine à saquer des millions de prolétaires déjà embauchés (2). Pire, les consommateurs des pays avancés n’ont pas l’argent requis pour acheter la totalité des marchandises industrielles produites par la Chine et sa production double tous les sept ans. De plus, les capitalistes commerciaux occidentaux paient les capitalistes chinois en crédit-dettes, en dollars de pacotilles, et demain – au moment du grand krach boursier – cette monnaie de singe disparaitra en fumée ainsi que les fortunes boursières des milliardaires du monde entier, y compris celles des milliardaires chinois totalement intégrés à l’économie impérialiste globalisée. Le mode de production capitaliste d’État en Chine ou aux États-Unis ne peut pas résoudre de telles contradictions, quelle que soit la clique de potentats qui dirige le Parti « Communiste » chinois ou la Maison-Blanche. Les krachs boursiers internationaux répétés sont les manifestations de cette contradiction qui oppose le capital industriel productif mondial (comprenant le capital vivant salarié) et le capital financier international spéculatif et parasitaire (3).

Deux forces convergentes minent le mode de production capitaliste

Ce double processus d’expansion et d’intensification de l’exploitation du prolétariat par le capital mondial est le fruit de deux forces convergentes ; d’une part, le capital occidental délocalise ses unités de production vers les pays de la périphérie afin de réduire la portion du salaire nécessaire ; et, d’autre part, le capital national se consolide dans les pays « émergents » qui s’intègrent au capital mondial. Le développement impérialiste, inégal et combiné, se répartit ainsi différemment géographiquement, mais sa mécanique générale de reproduction élargie demeure la même et se bute aux mêmes paradoxes. Ces bourgeoisies indigènes des puissances « émergentes », en accédant au pouvoir économique, réalisent la nécessité de consolider leur pouvoir politique national. Au cours du XXe siècle, ces bourgeoisies nationalistes (tiers-mondistes) sont même parvenues à mobiliser la paysannerie, le prolétariat national et la gauche bourgeoise en faveur de leur émancipation de classe, édifiant leur pouvoir capitaliste national sur le sang des peuples autochtones, ce que la gauche bourgeoise appela les « luttes de libération nationale pour le droit à l’autodétermination des peuples ». Les guerres civiles et leurs carnages, qui ravagent l’Afrique notamment, à chaque élection bourgeoise téléguidée, ne sont rien d’autre que les manifestations de ces disputes entre clans bourgeois nationaux commandités par une puissance impérialiste ou par une autre. Rien à voir avec l’émancipation de la classe ouvrière et du prolétariat.

Ce rapport dichotomique entre le processus d’expansion des régions d’exploitation du capital productif mondial – et le processus d’intensification de l’exploitation du capital dans chacune des régions entraine la paralysie des forces productives – annihile les efforts de valorisation du capital productif et plonge le capital mondial dans une suite de crises systémiques dont les Krachs boursiers, les crises de la dette, l’inflation monétaire, la déflation, la récession et la dépression économique sont des manifestations qui rongent le cœur de la mondialisation dite « néolibérale ». Du jour où le capital productif ne peut plus se valoriser pour se reproduire – le mode de production capitaliste est condamné. C’est ce que nous appelons la décadence du mode de production capitaliste, dont les manifestations sont multiples et interpellent les médias, les ONG, les syndicats et les petits bourgeois de gauche, abandonnés et paupérisés, qui s’émeuvent de leurs chèques de paye nouvellement amputés par l’austérité. La classe ouvrière connait depuis longtemps cette dégradation de ses conditions de vie et de travail. La classe ouvrière vit sous l’austérité depuis nombre d’années et y résiste depuis longtemps, mais ce ne sera pas suffisant.

La dialectique matérialiste contre le « complotisme »

Attention, contrairement aux théoriciens du complot mondial, contrairement aux altermondialistes et autres réformistes de tout acabit, qui imaginent un comité central international et un Bureau politique bancal – regroupant des milliardaires malfaisants – planifiant consciemment une guerre thermonucléaire pour faire disparaitre quelques milliards de prolétaires solidaires, nous pensons que ces milliardaires, regroupés en alliances impérialistes mondiales concurrentes (OTAN, Alliance de Shanghai, BRICS) – eux-mêmes en concurrence inter capitaliste au sein de chacune de leurs alliances – seront poussés inexorablement à provoquer une guerre thermonucléaire planétaire comme ils le furent lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. L’assassinat d’un Archiduc ne constituera qu’un fait divers dans cette galère, tout comme l’incendie du Reichstag ou l’effondrement du World Trade Center. Le mode de production paralysé appellera des malfrats au pouvoir pour représenter le patronat, et fera la partie belle à quelques psychopathes au service du capital internationalisé, que les médias bourgeois dégénérés présenteront comme une solution aux difficultés d’un monde enflammé. Cette soi-disant “solution” apocalyptique n’en sera pas une – pas davantage que la Première et la Seconde Guerre mondiale n’ont entravé la marche funèbre du capitalisme sénile.

La guerre ou la révolution ?

C’est tout ceci qui nous fait dire que la classe prolétarienne internationale est coincée et réellement en danger. Ou bien le prolétariat se mettra en marche, massivement, en tant que classe sociale consciente, et renversera le capital, son État bourgeois, cette superstructure obsolète, incapable d’assurer le développement des moyens de production, d’échanges et de communication ; – ou bien le prolétariat se verra retranché des milliards de bras pour que ce mode de production décadent reprenne son processus de reproduction ascendant dans les conditions du siècle précédent. L’expérience passée nous laisse croire que la guerre thermonucléaire sera nécessaire pour déclencher le réflexe salutaire des prolétaires. Le mode de production capitaliste est condamné à péricliter mais pour s’effondrer le prolétariat devra le renverser.

Camarades, protégez-nous de « l’avant-garde », nos ennemis on s’en charge ! Prolétaires du monde entier, unissez-vous !

(1) http://www.les7duquebec.com/7-de-ga… (2) http://www.les7duquebec.com/7-daill… (3) http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

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1 Message

  • LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE EST CONDAMNÉ À PÉRICLITER 12 septembre 2016 07:33, par Dominique

    contrairement aux théoriciens du complot mondial, contrairement aux altermondialistes et autres réformistes de tout acabit

    C’est le monde à l’envers. Qui a enterré l’altermondialisme lors de la manif mondiale contre l’Iraq ? Attaq, les communistes et les syndicats collabos (c’est à dire la majorité des syndicats). De plus, le parti des communistes ne fait que le jeu du parlementarisme, ce système politique appelé démocratique et qui a pour conséquence de mettre au pouvoir non pas le peuple mais l’opportunisme de parti. Nous savons tous le résultat : fascisme dans les systèmes à partis multiples et stalinisme dans les systèmes à parti unique. Donc, avant de résumer sans le nommer l’altermondialisme aux collabos d’Attaq en traitant les altermondialistes de réformistes, que les communistes se débarrassent de leur parti de collabos qui depuis longtemps ne donne plus que dans l’électoralisme.

    Enfin et sur la guerre nucléaire, les faits sont là : des gros capitalistes comme les Bush se sont fait construire des bunkers souterrains dans lesquels il est possible de passer un hiver nucléaire de 200 ou 300 ans. Ces gens-là n’ont pas pour habitude de gaspiller autant d’argent, au contraire ils investissent sur l’avenir. Ce simple fait montre bien l’avenir qu’ils préparent : la guerre mondiale nucléaire et son hiver de 200 ou 300 ans. Les survivalistes qui n’ont pas les moyens de se faire construire de tels bunkers ne sont que des idiots qui prennent leur fantasme (survivre à l’hiver produit par une guerre mondiale nucléaire) pour une réalité.

    Enfin bis et surtout, il y a un troisième élément qui tend à provoquer la fin du capitalisme, élément qui est aussi la raison principale pour laquelle les pires des capitalistes veulent et préparent une guerre nucléaire : l’épuisement rapide et inexorable des ressources naturelles non renouvelables.

    Pour les capitalistes, cet épuisement rapide et inexorable est une catastrophe. Car contrairement à la contradiction induite par la globalisation du capitalisme qu’ils peuvent réduire en faisant des guerres locales et en détruisant des pays par ci par là, pays dont la reconstruction repoussera la fin du capitalisme en relançant la machine économique, ceci pendant qu’ils détruiront d’autre pays, cet épuisement est une menace globale capable d’enrayer tout le capitalisme.

    Sans matières premières, il n’y a pas d’usine qui tourne. Et ceci est le seul danger de mort véritable qui menace aujourd’hui le capitalisme globalisé. C’est la conclusion des rapports de la CIA sur l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, et les gros capitalistes ont été les premiers à les lire ces rapports. Et ils ont compris le message et ils en ont tiré la seule conclusion que des esprits aussi psychopathes sont capables de tirer : anéantir la presque totalité de l’humanité avec l’arme nucléaire, ceci afin de diminuer de façon drastique le rythme d’épuisement de ces précieuses ressources non renouvelables.

    Je suis toujours étonné, mais pas surpris, quand je vois des marxistes autoproclamés que sont les communistes systématiquement ignorer dans leurs par ailleurs et généralement brillantes analyses cet élément capital : l’épuisement rapide et inexorable des ressources naturelles non renouvelables. Je ne suis pas surpris car pour eux le productivisme débarrassé de la compétition inhérente au capitalisme sera supérieur au productivisme de ce dernier. En conséquence de quoi, sous un régime communiste globalisé, l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables sera encore plus rapide et inexorable que sous le capitalisme, et au lieu d’être les esclaves du capital nous serons les esclaves du travail. … Enfin, jusqu’à la fin encore plus rapide et inexorable du communisme et de son parti par épuisement des ressources naturelles qui alimente la machine industrielle et donc la machine économique.

    Face à cela, il n’y a qu’une seul remède : revenir au local et comme l’humanité a su le faire pendant des millions d’années, ceci malgré un niveau technologique rudimentaire, développer des sociétés locales et autosuffisantes qui n’utilisent que les ressources naturelles locales. Vive l’anarchie !

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