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Retraites - 10 octobre 2016 - Alain Juppé se dit contre la rétroactivité de la loi

mardi 11 octobre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 octobre 2016).

Juppé : « Tous ces personnages (…) n’ont que l’État de droit à la bouche. Qu’est-ce que c’est que l’État de droit ? C’est la non-rétroactivité de la loi ».

Question de do : Cela signifie-t-il que Juppé, s’il était élu, rétablirait la retraite comme auparavant pour tous les fonctionnaires et tous les employés en CDI qui ont signé pour leur contrat de salarié avant les lois régressives sur les retraites ? Cela signifie-t-il qu’avec lui l’État et les patrons devraient payer à de nombreux salarié-e-s des dommages et intérêts pour rupture de contrat ?


Mieux vaut avoir un passé qu’un avenir judiciaire, dit Juppé

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN12A2AE

Lundi 10 octobre 2016 21h42

Alain Juppé /Photo prise le 29 septembre 2016/ REUTERS/Emmanuel Foudrot

PARIS (Reuters) - "En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir", a déclaré lundi soir Alain Juppé en réplique à Emmanuel Macron et Bruno Le Maire qui plaident pour que tout candidat à une élection locale ou nationale ait un casier judiciaire vierge.

Le maire de Bordeaux, favori de la primaire de la droite, a été condamné en 2004 pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait déclaré la semaine dernière à Strasbourg que le passé judiciaire d’Alain Juppé et les ennuis judiciaires actuels de Nicolas Sarkozy les disqualifiaient pour la présidentielle de 2017.

Bruno Le Maire, candidat à la primaire, a inscrit dans son "contrat présidentiel" l’obligation faite à tout candidat à un mandat électif à présenter un casier judiciaire vide.

"Tout le monde connaît ma situation, je me suis exprimé, et je crois que les Français ont compris et qu’ils m’ont relégitimé à plusieurs reprises", a réagi Alain Juppé sur BFM TV.

"Tous ces personnages (…) n’ont que l’Etat de droit à la bouche. Qu’est-ce que c’est que l’Etat de droit ? C’est la non-rétroactivité de la loi pénale", a-t-il poursuivi.

A la question de savoir s’il se considérait comme la cible privilégiée de ces attaques, l’ancien Premier ministre a répondu : "Peut-être pas uniquement, peut-être pas principalement. En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir."

Prié de dire s’il visait son principal rival Nicolas Sarkozy, menacé d’un procès en correctionnelle en marge de l’affaire Bygmalion, il a ajouté d’un sourire : "C’est un propos général."

(Sophie Louet)

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