Note de do : Tuer tous les canards sains afin d’éviter que la grippe aviaire H5N8 se propage, c’est comme tuer tous les Juifs des camps afin d’éviter que se propage le typhus ! Tuer tous les canards aurait peut-être pu se comprendre si le H5N8 pouvait contaminer l’homme, mais tel n’est pas le cas. C’est ainsi que toute cette propagande antiviande que nous fait sans cesse le pouvoir, sous prétexte de respecter les animaux, se révèle mensongère. En réalité, nourrir les esclaves avec du riz et des nouilles revient bien moins cher aux maîtres que les nourrir avec de la viande !
La gestion de la grippe aviaire suscite la colère d’éleveurs
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14P1BU?sp=true
Jeudi 5 janvier 2017 13h47
Par Johanna Decorse
TOULOUSE (Reuters) - Une quarantaine d’éleveurs de canards ont manifesté jeudi matin à Auch, dans le Gers, premier département touché par l’épidémie de grippe aviaire en France, pour dénoncer la gestion de cette nouvelle épizootie par les autorités françaises.
Le gouvernement a ordonné mercredi un abattage massif de canards et d’oies élevés à l’air libre, dans quelque 150 communes du Gers, des Landes et des Hautes-Pyrénées pour "éradiquer le virus" de la grippe aviaire H5N8 dans ces trois départements où plus de 300.000 canards ont été tués.
Le Gers compte 47 foyers hautement pathogènes sur les 89 déclarés en France depuis début décembre. Quelque 88 communes du département sont concernées par cette mesure préventive, 53 dans les Landes, trois dans les Pyrénées-Atlantiques et six dans les Hautes-Pyrénées, indique la préfecture du Gers.
A Auch, les éleveurs se sont rassemblés à l’appel du collectif "Canards en colère" devant la préfecture où se tenait une réunion du comité départemental de suivi de la grippe aviaire, pour dénoncer la gestion de cette nouvelle épizootie.
"Nous sommes furieux", a déclaré Lionel Candelon, porte-parole du collectif. "L’abattage aurait dû intervenir il y a un mois. Au lieu d’abattre dans les cinq communes où le virus s’est déclaré au départ, il doit se faire sur 150 communes et va porter sur 1,5 million de têtes. Que peuvent faire les éleveurs pendant ce temps ? De quoi vont-ils vivre ?".
"On va encore demander aux éleveurs d’investir dans la biosécurité pour engraisser les grosses entreprises et les coopératives du secteur qui vendent le matériel", poursuit-il, pointant également des "délais d’indemnisation trop longs qui mettent en péril les plus petits acteurs de la filière".
STRATÉGIE DE DÉPEUPLEMENT
Le premier cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8, hors faune sauvage, a été confirmé le 2 décembre dans le Tarn, sur la commune d’Almayrac.
Le virus, particulièrement agressif pour les élevages de volailles mais non transmissible à l’homme, s’est propagé dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et le Lot-et-Garonne.
La "stratégie de dépeuplement" décidée par le gouvernement devrait se terminer vers le 20 janvier. Elle concerne tous les palmipèdes "en parcours extérieurs", exposés au passage des oiseaux sauvages qui transmettent le virus H5N8, soit plus d’un million d’oiseaux.
Les palmipèdes élevés en bâtiments et les gallinacés ainsi que les élevages répondant aux règles de biosécurité et assurant l’intégralité du cycle de production, de l’entrée des canetons jusqu’à la transformation des produits, ne sont pas concernés par cette opération d’abattage.
Celle-ci sera financée par l’Etat et les pertes liées à l’arrêt de la production pourront être indemnisées, a indiqué le ministère de l’Agriculture.
(Edité par Yves Clarisse)