VIVE LA RÉVOLUTION

IMMOBILIER CONSTAT

mardi 31 janvier 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 janvier 2017).

Bonjour à tous,

Voici un message de l’équipe du documentaire ECUADOR :

  • La part du budget consacré au logement (sans compter l’énergie), est passé de 12% du budget total d’un ménage moyen du début des années 1980 à 18,5% aujourd’hui. C’est une hausse de 50%. En comptabilisant l’énergie, ça représente aujourd’hui et en moyenne 30%. Inversement, la part consacrée à l’alimentation n’a fait que baisser.

Ces chiffres sont ceux de l’INSEE et bien qu’ils ne soient pas réjouissant, ils sont contestés : https://blogs.mediapart.fr/marie-an…

(18,5%, cela peu paraître peu, mais c’est parce que, dans cette moyenne, il y a les propriétaires qui ont fini de payer leur emprunt et pour lesquels la dépense de logement se limite aux charges et aux taxes.)

  • Le prix moyen d’un logement équivaut en france à 5 années et demie de revenue net. En allemagne c’est la moitié.

Tout est à regarder suivant la zone étudiée, mais les habitants vont là où le travail est. Dirons-nous alors : il y a donc tout un mode d’organisation de l’espace et d’organisation de la vie à modifier. Mais sur ce point là, on peu facilement observer des problèmes :

  • au début des années 1980 les coûts du loyer étaient en moyenne quasiment identique pour un propriétaire endetté (emprunt à la banque) que pour un locataire
  • aujourd’hui ce coût a été multiplié par 2 pour les locataires et n’a pas vraiment bougé pour les accédant à la propriété.

Tout en sachant que depuis 1980, les français sont plus flexibles concernant le lieu de vie afin de trouver un travail, d’une durée plus courte, les amenant à bouger plus souvent, etc….

=> Il y a donc eu une politique favorable pour l’accession à la propriété (rien d’étonnant avec la croissance des entreprises immobilières, la spéculation immobilière, etc …)

Pour les pauvres, étudiant et autres, payer le loyer peut facilement représenter 50% du budget du ménage. Face à la baisse des aides de l’État, quelles réactions il y a t’il eu ? presque rien. Si même en situation d’inconfort et face à une politique favorisant clairement l’inégalité, les français ne s’organisent pas ou ne rejoignent pas les organismes pour se révolter un peu, c’est qu’il y a un énorme travaille de dé-conditionnement à faire. En Bolivie, alors que le gouvernement est très populaire, la baisse des aides de l’État dans le secteur du gaz à provoqué de grande révolte. Le gouvernement est presque tombé. Trois jours après le président est revenue sur cette lois. Il en fut ainsi au Pérou en 2014.

(Je précise qu’il ne faut pas tout mélanger non plus, et qu’il est normale que dans un pays capitaliste, lorsque la classe moyenne apparaît et grandi, les aide de l’Etat diminue pour eux, mais ce n’est pas le cas de la bolivie.)

Pour avoir plus d’info sur nos projets et nous soutenir : https://www.touscoprod.com/fr/ecuador

SOURCES :

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