Il n’est rien de tel que le son du canon pour couvrir le chuchotement des mutins !
Comme il commence à y avoir des émeutes un peu partout pour venger le viol de Théo par la police le 2 février 2017, l’assassinat d’Adama Traoré par la même flicaille le 19 juillet 2016, etc. Sans compter que l’État fait tout pour disculper la police et que les gens sont de plus en plus en colère ; il fallait faire oublier tout ça par un nouveau spectacle terroriste… destiné aussi à "prouver" que la police nous protège ! Malheureusement pour le pouvoir, c’est raté !
En effet, malgré cette nouvelle mise en scène du spectacle terroriste, la mobilisation, les manifs et les émeutes ont continué. Peut-être cela signifie-t-il que beaucoup de monde a compris que le terrorisme est commandité par les services secrets ?
La manipulation du terrorisme par l’État
Pour bien comprendre la manipulation du terrorisme par l’État, son mobile et sa technique, voici un recueil de références indispensables présentées sous le titre « Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie » :
Bobigny : violences en marge de la manifestation de soutien à Théo
http://www.lepoint.fr/societe/bobig…
Modifié le 12/02/2017 à 09:41 - Publié le 11/02/2017 à 17:49
Le Point.fr avec AFP
Vitres cassées, gaz lacrymos et un camion-régie RTL incendié : des incidents ont éclaté samedi à Bobigny en marge d’un rassemblement de centaines de personnes réclamant « justice pour Théo », victime d’un viol présumé lors d’une interpellation.
Encadrés par des forces de police déployées massivement, les manifestants, dont de nombreux jeunes, se sont réunis devant le tribunal de cette ville de Seine-Saint-Denis. Bobigny est à seulement une dizaine de kilomètres d’Aulnay-sous-Bois, la ville où le jeune homme noir de 22 ans a été brutalement interpellé le 2 février dans sa cité des 3 000. « La police viole », « je ne suis pas un bamboula », « la police tue des innocents », pouvait-on lire sur des pancartes.
Violences
L’affaire, devenue hautement politique, a ravivé la délicate question des rapports entre jeunes et forces de l’ordre en banlieue. « Tout le temps, on se fait contrôler, agresser. On nous parle mal. On nous dit : Ferme ta gueule, mets-toi là. On nous met des petites claques », a raconté à l’Agence France-Presse Kenzo, un jeune homme d’une vingtaine d’années.
Après plus d’une heure de manifestation, des policiers postés sur une passerelle au-dessus du lieu du rassemblement ont reçu des projectiles lancés par des manifestants. Des cris, des bruits de pétards et des mouvements de foule ont suivi. Des casseurs s’en sont pris, notamment à coups de pieds, à des vitres d’immeubles, à des abribus et au mobilier urbain. Une camionnette siglée RTL a également été incendiée.
#BOBIGNY : La #manifestation pour #Théo dégénère à l’instant et des affrontements sont en cours avec la #police sur place.
#BOBIGNY : Le véhicule des journalistes de @RTLFrance présents sur place est en feu, en marge de la #manifestation pour #Théo.
#BOBIGNY : La gare routière totalement saccagée par des casseurs. La situation est toujours extrêmement tendue sur place. #Théo
#BOBIGNY : Le Conseil général de #SeineSaintDenis a aussi été la cible de jets de projectiles en marge de la #manifestation pour #Théo.
#BOBIGNY : Communiqué de la #préfecture de police de #Paris après les violences urbaines. Une jeune enfant sauvée d’un véhicule en feu.
#BOBIGNY : La #préfecture de police change de version. La fillette a été sauvée des flammes pas un jeune homme et non par un #CRS.
Dans une déclaration à l’Agence France-Presse, la radio RTL indique que son équipe sur place a été « choquée mais pas blessée » et « condamne cet acte de violence qui a mis en danger la vie » d’un journaliste et d’un technicien. La direction de RTL « tient à affirmer qu’elle ne cédera à aucune forme d’intimidation ». Alors que les policiers tiraient des grenades de gaz lacrymogène, les manifestants ont commencé à se disperser en début de soirée.
Toujours hospitalisé, Théo a raconté avoir été victime le 2 février d’un viol avec une matraque télescopique au cours d’une interpellation violente dans la cité des 3 000. L’un des quatre policiers ayant procédé à l’interpellation a été mis en examen pour viol et les trois autres pour violences. Peu avant les incidents samedi, se présentant comme une « mama africaine », une femme a crié « Nos enfants sont des Français ! », vivement applaudie par la foule. « C’est une honte de voir ce qui se passe aujourd’hui dans le pays des droits de l’homme. »
« Je ne comprends pas. Je ne pensais pas que ça pouvait encore exister », a dit à l’Agence France-Presse Anissa, 18 ans, évoquant Théo. « Comment peut-on dire que c’est un accident ? » a ajouté la jeune fille du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Les manifestants ont aussi rappelé, dans leurs slogans et banderoles, le souvenir de Zyed et Bouna, les deux adolescents morts dans un transformateur électrique à l’origine des émeutes en banlieue en 2005, ou celui d’Adama Traoré, mort lors de son interpellation l’été dernier dans le Val-d’Oise.
« Pas du gibier à flics »
À Toulouse samedi, 250 personnes se sont rassemblées dans le calme, selon la police et les organisateurs. « La négrophobie tue institutionnellement, mécaniquement, froidement, sournoisement », a dénoncé Margesse, une jeune femme membre d’un des collectifs à l’origine de la manifestation toulousaine. Une banderole proclamait : « Nous ne sommes pas du gibier à flics. Nos quartiers ne sont pas des stands de tir. »
Les manifestations se sont succédé dans plusieurs villes de France et des violences urbaines ont éclaté ces dernières nuits dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis. Dans ce département, le plus pauvre du pays, huit personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi, et 25 la nuit précédente.
200 personnes à Rouen
Après s’être rassemblés à 16 h 30 à Rouen, les manifestants ont défilé, puis ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Celles-ci ont alors répliqué et tenté de les disperser en utilisant des gaz lacrymogènes. Peu avant 19 heures, seule « une cinquantaine de jeunes, extrêmement mobiles » demeuraient dans le centre-ville, mais à 19 h 30, ils avaient complètement été dispersés. Durant la manifestation, deux abribus ont été dégradés, plusieurs poubelles incendiées et une caserne de gendarmerie dégradée, a précisé la préfecture, qui a précisé qu’aucun magasin n’avait été endommagé. La préfecture a recensé « deux interpellations pour attroupement ».
Le rassemblement pour Théo se transforme en marche « anti-flic »
http://www.ladepeche.fr/article/201…
Publié le 12/02/2017 à 03:51, Mis à jour le 12/02/2017 à 10:27
L’ambiance était tendue, hier après-midi, place du Capitole à Toulouse, lors du rassemblement de soutien à Théo, le jeune homme violemment interpellé par la police d’Aulnay-sous-Bois, le 2 février dernier. Plus de 300 personnes sont venues dire leur incompréhension et parfois aussi crier leur colère contre les violences policières.
« On est face à une vraie fracture dans la société qui engendre des violences qui ne sont plus acceptables », se désole Cécile, une mère de famille inquiète pour l’avenir de ses enfants. « La violence se banalise, tout comme le racisme ou l’homophobie. Il faut arrêter ce massacre. Je comprends que la police est sous pression, qu’elle n’est pas toujours formée pour faire face à toutes les situations, mais chacun doit respecter l’autre dans sa dignité ».
Prises de paroles et slogans « anti-flic » comme « Police partout, justice nulle part », « La police mutile, la police assassine » ou encore « Pas de justice, pas de paix » étaient ouvertement scandés au visage des policiers fortement mobilisés autour de la manifestation.
Traversée de la ville
Ce qui devait être un simple rassemblement a rapidement pris la forme d’une marche à travers la ville, ponctuée de tags, pour rejoindre en vain, le Palais de justice. Après une tentative d’intrusion dans la rue Alsace-Lorraine, stoppée par sept cars de CRS, le cortège a pris la direction de la place Saint-Pierre avant de rejoindre le Pont-Neuf où une nouvelle fois les forces de l’ordre bloquaient l’accès à Esquirol. Les manifestants ont donc traversé le pont pour arriver à Saint-Cyprien et se diriger vers le Fer à Cheval. L’accès au pont Saint-Michel n’a pas été davantage possible, privant le cortège de plus de 200 personnes d’atteindre la Palais de justice voisin. « On n’est pas des jeunes énervés », explique Romain. « On est là pour dire notre indignation, soutenir Théo et tous ceux qui sont tabassés par les flics. On n’oublie pas non plus Adama Traoré, tué par la police cet été ».
Alors que la circulation automobile et le tramway sont bloqués depuis plusieurs minutes, le cortège décide de prendre la direction de l’avenue de Muret, toujours encadré par les forces de l’ordre. Ce n’est que vers les Arènes que le cortège arrêtera sa marche, entre sifflets et injures aux policiers, alors que certains passants n’hésitaient pas à prendre la défense des agents de police et à leur manifester leur soutien.
Il fallait faire oublier tout ça par un nouveau spectacle terroriste… destiné aussi à "prouver" que la police nous protège, malheureusement pour le pouvoir, c’est raté. En effet, malgré cette nouvelle mise en scène du spectacle terroriste, la mobilisation, les manifs et les émeutes ont continué. Peut-être cela signifie-t-il que beaucoup de monde a compris que le terrorisme est commandité par les services secrets ?
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Un projet d’attentat "imminent" déjoué en France
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN15P1FC
Vendredi 10 février 2017 13h26
PARIS (Reuters) - Un projet d’attentat "imminent" a été déjoué vendredi avec l’arrestation de quatre personnes autour de Montpellier (Hérault), a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.
Trois hommes âgés de 20, 25 et 33 ans et une jeune fille de 16 ans ont été arrêtés vendredi matin à Montpellier et dans ses environs, a-t-on précisé de source judiciaire.
Ils étaient soupçonnés de projeter un attentat suicide contre un site touristique à Paris, d’après des sources policière et judiciaire.
"Selon les premiers éléments recueillis, (cette opération) a permis de déjouer un projet d’attentat imminent sur le sol français", écrit Bruno Le Roux dans un communiqué.
Il ajoute que trois des quatre individus étaient "directement suspectés de préparer une action violente".
Environ 70 grammes de TATP, un explosif très puissant, ainsi que le matériel qui permet d’en fabriquer ont été retrouvés au domicile du jeune homme de 20 ans, d’après les sources.
Il était connu pour sa radicalisation, de même que sa petite amie de 16 ans interpellée à ses côtés vendredi, et qui était convertie à l’islam.
C’est une enquête judiciaire menée sous l’autorité de la section anti-terroriste du parquet de Paris depuis deux semaines qui a mené à ces interpellations, a indiqué Bruno Le Roux.
En décembre, le Premier ministre Bernard Cazeneuve avait déclaré que 17 projets d’attentats avaient été déjoués en France en 2016.
(Chine Labbé, avec service France, édité par Yves Clarisse)
La manipulation du terrorisme par l’État
Pour bien comprendre la manipulation du terrorisme par l’État, son mobile et sa technique, voici un recueil de références indispensables présentées sous le titre « Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie » :