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Présidentielles - 5 mars 2017 - François Fillon, premier rôle dans LES PARAPLUIES DU TROCADERO (vidéos)

lundi 6 mars 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 mars 2017).

Fillon réussit son Paris

Enregistré sur France 3 le 5 mars 2017 vers 19h29

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Cela vous étonne-t-il que Fillon ait réuni autant de monde malgré une telle pluie aussi décourageante ? Cela signifie tout simplement qu’il conserve au moins le soutien du Vatican. Et il le conserve à fond ! Pour une fois que les curés ont un candidat anti-avortement, ils ne vont pas le lâcher comme ça.


Y’a tellement de vent à Paris que la Tour Eiffel penche à droite

(Mettez en plein écran pour bien voir)

Fillon invité sur France 2 le 5 mars2017 vers 19h59

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D’après Fillon, il y a 200 000 participants à cette manif pour tous. D’après la police, il y en a entre 40 et 50 000.


Tiens la police a diminué le nombre de manifestants à 35-40 000 !

Nicolas Dupont-Aignan invité au Soir3 du 5 mars 2017 vers 23h59

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Plus le temps passe et plus la police dit qu’il y avait moins de manifestants en soutien à François Fillon. Ça prouve que la bourgeoisie française est très gênée par le succès populaire obtenu par Fillon. La bourgeoisie ne le voulait pas lui, elle voulait Alain Juppé ! Mais, comme Fillon ne veut pas lâcher l’affaire, les capitalistes français sabotent sa campagne autant qu’ils le peuvent. Ils vont probablement choisir Macron. En tout cas, aux dernières nouvelles, Juppé et Sarkozy lâchent totalement François Fillon.


Juppé et Sarkozy lâchent Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16D0Y3?sp=true

Lundi 6 mars 2017 13h54

Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon
Photo d"archives
REUTERS/Stephane Mahe

PARIS/BORDEAUX (Reuters) - Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont mis lundi la pression sur François Fillon pour qu’il renonce à se présenter à l’élection présidentielle et se choisisse un successeur pour sortir de la crise provoquée par des soupçons d’emplois fictifs.

L’ancien président a réuni lundi matin sa garde rapprochée, dont Christian Jacob, François Baroin, Luc Chatel et Brice Hortefeux, pour tenter de trouver une solution à deux mois du second tour du scrutin, pour lequel le candidat de la droite serait éliminé selon tous les sondages récents.

Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale Christian "Jacob a été mandaté par le groupe d’élus sarkozystes pour rencontrer Fillon et lui demander de se choisir un successeur", a déclaré un participant.

Un autre sarkozyste, le député Georges Fenech, a appelé sa famille politique à investir l’ancien ministre des Finances François Baroin face à François Fillon si ce dernier s’obstine à rester dans la course malgré sa probable mise en examen le 15 mars prochain dans le dossier des emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et deux de ses enfants.

Nicolas Sarkozy, qui avait lui-même été battu au premier tour de la primaire et s’oriente vers une carrière dans les affaires, s’est ainsi directement impliqué dans la crise.

"Face à la gravité de la situation que connaissent la droite et le centre, chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité qui est la condition de l’alternance", écrit-il dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

"Notre désunion fera le lit de l’extrême droite", ajoute-t-il. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français."

Alain Juppé a de son côté fermé la porte "une bonne fois pour toutes" à l’idée d’une candidature à la place de François Fillon, malgré les sollicitations dont il est l’objet.

"CA NE PEUT PLUS DURER"

"Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité.

"C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer", a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre "l’obstination" de François Fillon que la "dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse".

"Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France", a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter "les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines". (pour un verbatim :)

Un fidèle de Nicolas Sarkozy, le député européen Brice Hortefeux, a estimé que la situation pourrait se décanter mardi.

"Demain matin je réunirai les parlementaires sarkozystes. À l’issue de cela, il y aura naturellement une décision qui sera prise", a-t-il ajouté. "Il y a urgence à décider, urgence à trancher, urgence à rassembler, urgence à rebondir, c’est l’objectif de ces journées."

De son côté, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a confirmé sur CNEWS qu’il entendait rencontrer François Fillon, avec ses homologues de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, et des Hauts de France, Xavier Bertrand, parce que cela "ne peut plus durer".

Fort du rassemblement qui a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de ses partisans sur la place du Trocadéro, à Paris, François Fillon a réaffirmé qu’il n’entendait pas se retirer, malgré les défections en cascade dans son équipe de campagne et des sondages de plus en plus défavorables.

(Emmanuel Jarry, avec Dominique Vidalon et Emile Picy, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yves Clarisse)


Juppé et Sarkozy lâchent Fillon

Nouvelle version de la dépêche Reuters, donc même lien que ci-dessus. Si vous prenez le temps d’étudier les différences entre ces deux versions, celle ci-dessous faisant disparaître la version initiale qui est ci-dessus, vous apprendrez sûrement quelque chose

Lundi 6 mars 2017 16h37

PARIS/BORDEAUX (Reuters) - Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont mis lundi la pression sur François Fillon pour qu’il renonce à se présenter à l’élection présidentielle et se choisisse un successeur afin de sortir de la crise provoquée par des soupçons d’emplois fictifs.

L’ancien président a réuni lundi matin sa garde rapprochée, dont Brice Hortefeux, Christian Jacob, François Baroin, Luc Chatel, Eric Ciotti, et Christian Estrosi.

Objectif : trouver une solution à deux mois du second tour du scrutin, pour lequel le candidat de la droite serait éliminé, selon tous les sondages récents.

Christian Jacob a rencontré François Fillon en leur nom lundi après-midi avec un message, selon l’entourage du président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale :

"L’essentiel est de garder l’unité de notre famille. C’est toi qui a les clés. Soit, en ton âme et conscience, tu penses que tu peux unir la famille, soit tu considères que tu n’es pas le mieux placé et c’est à toi de désigner ton successeur."

Christian Estrosi a précisé à Reuters que les "sarkozystes" ne remettaient "en aucun cas en cause (son) projet" et qu’il était "hors de question d’avancer un nom".

"Mais nous estimons que les conditions d’unité ne sont plus réunies pour lui permettre de gagner l’élection présidentielle", a expliqué le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Une réunion du comité politique de LR est prévue à 18h00, en présence de François Fillon.

Un autre sarkozyste, le député Georges Fenech, a appelé sa famille politique à investir l’ancien ministre des Finances François Baroin face à François Fillon si ce dernier persiste à rester dans la course malgré sa probable mise en examen le 15 mars prochain dans le dossier des emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et deux de ses enfants.

Nicolas Sarkozy, qui avait lui-même été battu au premier tour de la primaire et s’oriente vers une carrière dans les affaires, s’est ainsi directement impliqué dans la crise.

"Face à la gravité de la situation que connaissent la droite et le centre, chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité qui est la condition de l’alternance", écrit-il dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

"Notre désunion fera le lit de l’extrême droite", ajoute-t-il. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français."

Alain Juppé a de son côté fermé la porte "une bonne fois pour toutes" à l’idée d’une candidature à la place de François Fillon, malgré les sollicitations dont il est l’objet.

"TROP TARD" POUR JUPPÉ

"Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité.

"C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer", a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre "l’obstination" de François Fillon que la "dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse".

"Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France", a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter "les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines". (pour un verbatim :)

Un fidèle de Nicolas Sarkozy, le député européen Brice Hortefeux, a estimé que la situation pourrait se décanter mardi.

"Demain matin je réunirai les parlementaires sarkozystes. À l’issue de cela, il y aura naturellement une décision qui sera prise", a-t-il ajouté. "Il y a urgence à décider, urgence à trancher, urgence à rassembler, urgence à rebondir, c’est l’objectif de ces journées."

Fort du rassemblement qui a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de ses partisans sur la place du Trocadéro, à Paris, François Fillon a réaffirmé qu’il n’entendait pas se retirer, malgré les défections en cascade dans son équipe de campagne et des sondages de plus en plus défavorables.

(Emmanuel Jarry, avec Dominique Vidalon et Emile Picy, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Sophie Louet)


Fillon en terrain conquis face aux patrons de PME

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16D1JW?sp=true

Lundi 6 mars 2017 14h50

François Fillon
Photo prise le 6 mars 2017/
REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - François Fillon a été ovationné lundi par des chefs d’entreprises, au moment où il est confronté à des pressions croissantes au sein de son propre parti, Les Républicains, pour renoncer à sa candidature à la présidentielle.

L’ancien premier ministre, qui a succédé à Marine Le Pen et Emmanuel Macron à la tribune d’un forum organisé par la Confédération des PME (CPME, ex-CGPME), a affiché son intention de "déverrouiller les principaux freins à la croissance des PME" pour quasiment doubler leur nombre dans la décennie à venir.

"Moi je vous propose un choc de compétitivité immédiat sur les premiers mois de 2017", ce qui va "permettre à l’économie française de repartir, de fournir des emplois à la jeunesse, et de redonner de l’espoir au pays", a déclaré François Fillon en estimant qu’"il faut casser la baraque pour la reconstruire autrement".

Concédant les difficultés de ce "choc de compétitivité et notamment en termes d’acceptation par l’opinion publique, François Fillon a défendu son orientation privilégiée vers les entreprises.

"Depuis 30 ans (…), on a toujours fait du court terme, des aides pour essayer de booster les embauches (…), des baisses d’impôt sur le revenu au moment des élections (…) mais le résultat final c’est 1.200 milliards de dette, c’est du chômage et c’est une industrie qui perd sa compétitivité", a-t-il estimé.

"DU GAGNANT-GAGNANT"

Pour restaurer le potentiel de croissance des PME, le candidat de la droite a égrené devant un auditoire acquis à sa cause les principales mesures de son programme économique destinées à faciliter le financement des PME et à réduire les contraintes qui pèsent sur elles.

Outre les orientations déjà connues - baisse de 40 milliards d’euros des charges fiscales et sociales, fin des 35 heures, simplification du code du travail - l’ex-Premier ministre a notamment fait part de son intention d’orienter 50 milliards d’euros, soit environ 3% des encours d’assurance-vie, vers le capital des PME.

Il a réaffirmé sa volonté de supprimer l’ISF et de revenir sur le compte pénibilité et le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu mis en place sous le quinquennat de François Hollande. Il compte également prolonger jusqu’en 2019 le dispositif de suramortissement pour les investissements des entreprises.

"Je veux du gagnant-gagnant au service de l’entreprise, de l’emploi et de la feuille de paie", a résumé l’ex-Premier ministre dans son discours.

Menacé de mise en examen en lien avec des soupçons d’emplois fictifs dont auraient profité son épouse et deux de ses enfants, le député Les Républicains de Paris a également dû faire face ces derniers jours à des séries de défection dans son équipe de campagne et une dynamique qui s’érode dans les sondages.

Il a réaffirmé dimanche son refus de renoncer à la présidentielle.

(Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)


Fenech pour une candidature de Baroin, concurrente à Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16D18Y

Lundi 6 mars 2017 12h42

François Baroin
REUTERS/Jacky Naegelen

PARIS (Reuters) - Le député Les Républicains (LR) Georges Fenech a appelé lundi sa famille politique à se rassembler autour de François Baroin afin que ce dernier puisse constituer une candidature crédible à l’élection présidentielle à droite, y compris en cas de maintien dans la course de François Fillon, menacé de mise en examen.

"Face à la présence de trois candidats de gauche (Macron, Hamon, Mélenchon), il est légitime que les Républicains et le centre offrent une alternative crédible et porteuse d’espérance dès le premier tour de l’élection présidentielle, y compris en cas de maintien obstiné de François Fillon", écrit-il.

"J’émets en conséquence le vœu que François Baroin, homme humaniste et d’expérience, représentant d’une nouvelle génération, parvienne dès aujourd’hui à provoquer un large rassemblement de tous ceux qui aspirent au redressement de la France dans l’esprit de nos valeurs qui fondent notre grande démocratie", ajoute-t-il.

François Fillon, convoqué le 15 mars prochain en vue d’une éventuelle mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié sa famille, a réitéré dimanche soir son refus de renoncer à la présidentielle, malgré son isolement et les pressions de son camp.

Le maire de Bordeaux, dont le nom était cité avec insistance ces dernières semaines comme possible recours, a déclaré lundi "une bonne fois pour toutes" qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle.

"Face au retrait définitif d’Alain Juppé", "face à la prise d’otage de l’élection présidentielle par François Fillon" "dont l’élimination dès le 1er tour apparaît inéluctable", Georges Fenech appelle sa "famille politique à reprendre son destin en main et à en revenir à l’esprit de nos institutions de la 5e République."

"Il nous incombe sans délai de présenter directement à l’élection présidentielle un candidat de renouvellement en capacité de porter le projet d’alternance attendu par les français", ajoute-t-il.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)


COR-Les Républicains renouvellent leur confiance à Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16D0Y3?sp=true

Lundi 6 mars 2017 20h52

François Fillon
Photo prise le 6 mars 2017
REUTERS/Charles Platiau

Par Sophie Louet et Emile Picy

PARIS/BORDEAUX (Reuters) - Corrige la fonction de Nicolas Sarkozy §5

Le comité politique des Républicains a renouvelé lundi à l’unanimité sa confiance à la candidature de François Fillon, affaibli par l’affaire des emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille et vivement contesté dans son camp.

Le candidat de la droite et du centre, qui s’est présenté devant cette instance créée à l’issue de sa victoire à la primaire, a estimé que le débat était "clos" après que son ancien rival Alain Juppé eut annoncé dans la matinée qu’il renonçait définitivement à le remplacer, malgré les appels.

"François Fillon a confirmé devant le comité politique des Républicains sa candidature à l’élection présidentielle", a déclaré son président, Gérard Larcher. "Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien à François Fillon et s’engage à oeuvrer au rassemblement des familles politiques de la droite et du centre autour de lui et du projet qu’il porte pour le redressement national".

"François Fillon a indiqué qu’il prendrait des initiatives pour porter ensemble nos valeurs. Les Républicains sont donc rassemblés et déterminés autour de François Fillon", a-t-il ajouté à l’issue de la réunion.

A ses côtés, un autre membre du comité politique, Bernard Accoyer, a annoncé que François Fillon rencontrerait l’ancien président Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

Le candidat de la droite et du centre s’est prévalu devant le comité politique du succès de la manifestation de soutien qui s’est déroulée dimanche à Paris au Trocadéro.

"LÉGITIMITÉ"

"Pour ma part, je considère que ce rassemblement confirme la légitimité que je tire de la primaire de la droite et du centre", a-t-il dit selon le texte de son discours.

"Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison. Nos électeurs ne pardonneraient pas ceux qui entretiennent le poison de la division", a-t-il ajouté en appelant son camp à se rassembler derrière sa candidature.

Nicolas Sarkozy avait mis lundi la pression sur François Fillon afin de sortir de la crise, en réunissant sa garde rapprochée, dont Brice Hortefeux, Christian Jacob, François Baroin, Luc Chatel, Eric Ciotti, et Christian Estrosi.

Christian Jacob a rencontré François Fillon en leur nom lundi après-midi avec un message, selon l’entourage du président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale :

"L’essentiel est de garder l’unité de notre famille. C’est toi qui a les clés. Soit, en ton âme et conscience, tu penses que tu peux unir la famille, soit tu considères que tu n’es pas le mieux placé et c’est à toi de désigner ton successeur."

Christian Estrosi a précisé à Reuters que les "sarkozystes" ne remettaient "en aucun cas en cause (son) projet" et qu’il était "hors de question d’avancer un nom".

"Mais nous estimons que les conditions d’unité ne sont plus réunies pour lui permettre de gagner l’élection présidentielle", avait dit le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Nicolas Sarkozy, qui avait lui-même été battu au premier tour de la primaire, s’est ainsi impliqué dans la crise.

"Face à la gravité de la situation que connaissent la droite et le centre, chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité qui est la condition de l’alternance", écrit-il dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

"Notre désunion fera le lit de l’extrême droite", ajoutait-il. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français."

Alain Juppé a de son côté fermé la porte "une bonne fois pour toutes" à l’idée d’une candidature à la place de François Fillon, malgré les sollicitations dont il est l’objet.

"TROP TARD" POUR JUPPÉ

"Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité.

"C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer", a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre "l’obstination" de François Fillon que la "dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse".

"Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France", a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter "les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines". (pour un verbatim :)

Un fidèle de Nicolas Sarkozy, le député européen Brice Hortefeux, a estimé que la situation pourrait se décanter mardi.

(Avec Emmanuel Jarry, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yves Clarisse)

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