Bonjour à toutes et à tous,
Avant, c’est-à-dire il y a encore quelques mois, l’expression "niches fiscales" désignait quelques trucs destinés au riches afin qu’ils paient moins d’impôts. Dorénavant, selon la volonté du pouvoir et de Nicolas Sarkozy, cette expression s’applique essentiellement aux compensations financières destinées aux pauvres. Aussi, faut-il maintenant supprimer les "niches fiscales".
Exemples de niches fiscales au sens où l’on entendait auparavant cette expression, c’est-à-dire pour les riches : les lingots d’or ne sont pas imposables, et les oeuvres d’art non plus depuis Giscard si je me souviens bien. Ce qui fait qu’un riche qui ne veut pas payer d’impôt doit tout simplement transformer sa fortune en or ou en oeuvre d’art. Facile, n’est-ce pas ?
Exemples de prétendues "niches fiscales" au sens où le pouvoir et le sarkonazi veulent qu’on entende cette expression depuis quelques mois : les handicapés qui comptent pour une part et demie au lieu d’une seule part sur leur déclaration d’impôt, une demi-part de plus par enfant, une demie-part de plus quand on a élevé un enfant handicapé, etc.
Bien sûr, ce ne sont pas les niches fiscales au sens normal du mot, c’est-à-dire destinées au riches, que le pouvoir et le sarkonazi veulent voir disparaître, mais les compensations financières destinées aux pauvres.
En effet, pour les riches, il y a plein de trucs pour pas payer d’impôts. Et moins les riches payent d’impôts et plus les pauvres doivent en payer.
Pour quelle raison le pouvoir a-t-il changé le sens de l’expression "niches fiscales" ?
Parce qu’elle était évidemment connotée négativement, les pauvres trouvant injuste que les riches aient des moyens d’échapper à l’impôt. Le pouvoir a profité de cette connotation négative de l’expression "niches fiscales" pour en changer le sens afin de nous manipuler, afin de faire mieux accepter par les pauvres eux-mêmes la disparition progressives des diverses compensations financières qui leur étaient jusque-là destinées.
Merci pour votre attention,
Meilleures salutations,
do
http://mai68.org
Voici un exemple de nouvelle niche fiscale (au sens vrai du terme, c’est-à-dire destinée aux riches) :
Il s’agit d’un spam reçu par couriel concernant La loi Scellier qui permet aux riches de s’enrichir encore plus en volant légalement l’argent des pauvres, d’une façon directe en leur louant des appartements, et d’une façon indirecte en faisant financer en grosse partie l’achat de ces appartements par des réductions d’impôts (niche fiscale) :
Suivez ce lien pour consulter ce message en ligne
Afin d'être sûr(e) de recevoir
nos prochaines offres, merci d'ajouter l'adresse
noa mAQ noe-noa.com à votre carnet
d'adresses.
0Euros d'impôts pendant 9 à 15 ans grâce à la nouvelle loi Scellier 2010
des meilleures offres du web dans divers domaines :
Shopping, Beauté, Rencontre, Décoration, Voyance, Santé, Finance, High Tech, Sport…
Si vous ne souhaitez plus recevoir les offres sélectionnées par Noé-Noa, cliquez-ici
Voici une meilleure explication de cette scandaleuse loi scellier :
http://scellier.comprendrechoisir.com/
La loi Scellier, en bref
Jusqu’à 111 000€ d’économie d’impôt : une mesure exceptionnelle en faveur de l’Investissement Locatif !
Principe de la loi Scellier
- Vous achetez un bien immobilier neuf.
- Appartement ou maison, dans une grande ville.
- Vous le louez pendant 9 à 15 ans.
- L’Etat vous rembourse une forte partie de votre investissement Scellier
par une réduction d’impôt.
Qui finance votre bien ?
Résultat : votre bien immobilier Scellier est financé entre 77 et 87% par le locataire et l’Etat.
La loi Scellier répond à de nombreux objectifs :
- Réduire votre impôt : jusqu’à 111 000 € sur 15 ans, soit 6 à 8 000 € par an.
- Vous constituer un patrimoine immobilier, avec un faible apport initial.
- Préparer votre retraite : avec les loyers que vous percevez.
- Assurance décès : en cas de décès, votre emprunt est pris en charge par l’assurance.
Jeune ou proche de la retraite, marié ou célibataire, avec ou sans capital, tout contribuable payant plus de 2-3 000€ d’impôt est concerné.