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Égypte - 13 février 2011 - Les Frères musulmans ont momentanément vaincu la révolution du Nil

dimanche 13 février 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 13 février 2011).

Preuve que les Frères musulmans ont momentanément vaincu la révolution du Nil :

Alors que les occupants de la place al Tahrir avaient décidé d’y rester, par vigilance, pour surveiller la junte militaire actuellement au pouvoir ; le samedi 12 février 2011, la Coalition pour le changement, rassemblant les groupes de l’opposition et de jeunesse à l’origine du soulèvement, a annoncé l’arrêt de l’occupation permanente de la place al Tahrir ; tout en appelant les manifestants à y revenir chaque semaine, après la grande prière du vendredi.

Ils ont bien dit "grande prière" ? D’où cela peut-il bien provenir sinon des Frères musulmans ? !

En fait, c’est au moins c’est dès la soirée du 10 février 2011 que les Frères musulmans avaient réussi à prendre le contrôle du parti de la révolution, puisque c’est grâce à leurs bonnes paroles modératrices que les masses révolutionnaires n’avaient pas marché sur le palais présidentiel immédiatement après que le dictateur Moubarak eut annoncé que, finalement, il ne démissionnait pas.

À ce moment, la colère était à son summum. Si les Égyptiens avaient pris le palais présidentiel ce soir-là, avec le dictateur encore à l’intérieur ; alors, aujourd’hui, ce n’est pas une junte militaire autoproclamée "Conseil suprême des forces militaires" qui aurait pris le pouvoir, mais la population elle même.

Ce sont les Frères musulmans qui ont réussi à éviter ce qui aurait été LA grande catastrophe pour les maîtres du monde :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2218

Dimanche 13 février 2011 à 17h35 ; Dernière nouvelle sur iTélé : les manifestants reviennent sur la place al Tahrir ! La révolution est donc loin d’être vaincue et reprend au contraire du poil de la bête !

Egypte : Revendications de la "Coalition pour le changement"

http://www.aloufok.net/spip.php?art…

dimanche 13 février 2011, par Al Oufok

Samedi 12 février, la Coalition pour le changement, rassemblant les groupes de l’opposition et de jeunesse à l’origine du soulèvement, a annoncé l’arrêt de l’occupation permanente de la place Tahrir. Tout en appelant les manifestants à y revenir chaque semaine, après la grande prière du vendredi.

Pour la première fois, au cours d’une conférence de presse, la Coalition a également dressé la liste de ses demandes, dont : . Levée de l’état d’urgence, . Formation d’un conseil présidentiel et d’un gouvernement d’union nationale, . Dissolution du Parlement et la mise sur pied d’une commission chargée d’écrire une nouvelle constitution, . Des réformes garantissant les libertés fondamentales, notamment de la presse et le droit de constituer librement des partis politiques, . Ouverture d’une enquête sur les accusations de corruption au sein du régime et que les responsables de décès de manifestants soient traduits en justice.

***

L’armée tente de disperser les manifestants place Tahrir au Caire, où la circulation automobile reprend

Des échauffourées se sont produites dimanche sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, entre militaires et des manifestants refusant de quitter les lieux, emblématiques de la révolte qui a abouti vendredi au départ du président égyptien Hosni Moubarak. Un millier de policiers ont par ailleurs manifesté devant le ministère de l’Intérieur, pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de vie.

Dimanche matin, l’armée a commencé à évacuer les tentes sur la gigantesque place, où campaient encore des centaines de manifestants. Des altercations ont éclaté entre militaires et de jeunes manifestants refusant de partir et réclamant des garanties à l’armée qui assure la transition.

Des membres de la police militaire, en béret rouge, ont fait reculer les manifestants vers les trottoirs. Mais au centre de la place, la circulation automobile a repris, pour la première fois depuis le début du soulèvement le 25 janvier.

"Les militaires essaient de faire sortir les gens de la place, mais ils ont refusé, parce qu’ils ont toujours des revendications et qu’ils ne bougeront pas jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites", a expliqué un protestataire, Chaouki Mohammad. "Mais les militaires sont des gens très bien, ils ne vont pas faire du mal à la population", a-t-il ajouté.

D’après Ramy Mohammed, cependant, certains militaires ont frappé des manifestants à coups de bâton pour tenter de les déloger. "On scandait des slogans pacifiquement", dit cet homme de 28 ans, sur la place Tahrir depuis le 25 janvier. "Ils voulaient enlever les tentes, mais nous on veut toujours des garanties. Le dernier communiqué de l’armée était vague, et ils ne nous ont pas dit exactement ce qu’ils vont faire". Achraf Ahmed, un autre manifestant, souligne être là "parce que je veux la liberté. Elle n’est pas complète".

Après une nuit de fête pour célébrer le départ de Hosni Moubarak, le grand ménage de la place Tahrir avait commencé samedi matin. Les véhicules calcinés et barricades ont été dégagés, tandis que des dizaines de volontaires, hommes et femmes munis de balais et sacs poubelles, ont nettoyé détritus et gravats.

Par ailleurs, un millier de policiers ont manifesté dimanche devant le ministère de l’Intérieur, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Des incidents se sont produits avec des militaires qui tentaient de les disperser. Certains soldats ont tiré des coups de semonce, en l’air, mais se sont par la suite retirés pour éviter des affrontements.

"C’est notre ministère", ont crié des policiers. Nombre d’entre eux affirmaient également ne pas être responsables de la répression qui a tué fin janvier de nombreux manifestants. Débordée par les manifestations, la police avait fini par déserter complètement les rues pendant plusieurs jours.

"Tous les ordres venaient de la hiérarchie, ce n’est pas de notre faute", a plaidé Said Abdel-Rahim, un policier. "C’est vous qui avez fait ces choses inhumaines. On ne vous fait plus confiance", a répliqué un passant. La police est honnie en Egypte, pour sa brutalité et sa corruption durant les années Moubarak. Les manifestants en appelaient pourtant à la solidarité de la population.

Musée égyptien : vol d’objets de grande valeur, dont une statue de Toutankhamon

Huit pièces de grande valeur, dont une statue représentant Toutankhamon, ont été volées au Musée égyptien du Caire, a annoncé dimanche le patron des antiquités égyptiennes Zahi Hawass.

Parmi les objets volés figurent "une statue en bois recouverte d’or du roi de la XVIIIe dynastie Toutankhamon porté par une déesse" ainsi que la partie supérieure d’une autre statue du même pharaon, a précisé M. Hawass, qui est également secrétaire d’Etat aux Antiquités.

Une statue en calcaire d’Akhénaton portant un plateau d’offrandes, une autre de Néfertiti en train de faire des offrandes et la tête en grès d’une princesse d’Amarna, l’ancienne capitale d’Akhénaton, ont aussi été volées.

La statuette d’un scribe d’Amarna, 11 statuettes funéraires de Yuya, un puissant courtisan de la XVIIIe Dynastie et enfin une amulette représentant un scarabée et appartenant à Yuya ont également disparu.

Ces vols ont été découverts pendant un inventaire effectué par le personnel du Musée après que des inconnus eurent réussi à pénétrer dans le bâtiment le 28 janvier, profitant du rassemblement de manifestants antigouvernementaux sur la place Tahrir, qui jouxte le musée.

"Malheureusement, ils ont découvert que des objets avaient disparu du Musée", a indiqué M. Hawass.

Une enquête a été lancée pour mettre la main sur les auteurs des vols et retrouver les pièces, a-t-il ajouté, précisant que "l’armée a réussi à arrêter certains des criminels pendant qu’ils essayaient de fuir le 28 janvier".

(Dimanche, 13 février 2011 - Avec les agences de presse)

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