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6 mai 2009 : le vrai bilan d’un casseur de France

mardi 19 mai 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 mai 2009).

6 mai 2009 : le vrai bilan d’un casseur de France

6 mai 2009 : le vrai bilan d’un casseur de France

Après deux ans d’un pouvoir démesuré confinant au despotisme, le bilan de Sarkozy est catastrophique pour notre pays :

-dynamitage en chaîne des acquis sociaux (retraites, droit du travail, sécu, indemnisation du chômage) et des services publics (EdF-GdF…) hérités du gouvernement à participation communiste de la Libération ;

-poursuite des délocalisations et de la dénationalisation de notre appareil productif, notamment industriel (mais la même chose vaut pour la pêche artisanale et pour la petite et moyenne agriculture) avec explosion des déficits commerciaux français et tentative de déclasser massivement la classe ouvrière en " col bleu " ;

-creusement des inégalités et plongée des salaires petits et moyens, alors que les actionnaires et PDG milliardaires se gavent de parachutes dorés, de stock-options et que ces vampires sociaux reçoivent même des chèques de remboursement du Trésor public !

-destruction des libertés démocratiques, démontage du droit de grève, mise sous tutelle de l’audiovisuel et de la justice, mise à mal de la séparation des pouvoirs, domestication du parlement, contournement de la loi laïque de 1905 séparant les Eglises de l’Etat ; école publique mise au service du MEDEF et de la propagande européiste ; préparation de lois liberticides criminalisant le communisme… Sans parler de l" explosion des gardes à vues, des fouilles, des condamnations sans preuves pour " outrage à agent ", de la multiplication des détentions arbitraires et des " peines-planchers " qui font déborder les prisons, le tout pour aboutir, non pas à " plus de sécurité ", mais à une nouvelle augmentation des vols avec violence ! ".

-casse de la souveraineté nationale de la France et notamment, viol du Non populaire de mai 2005 à l’euro-constitution par l’adoption parlementaire de sa copie conforme, le Traité de Lisbonne ; ré-intégration de la France dans le commandement de l’OTAN, appui affiché à l’invasion américaine de l’Irak et de l’Afghanistan, abandon de toute politique française indépendante au Proche-Orient, avec soutien systématique aux agressions sionistes contre les Palestiniens, installation d’un régiment allemand en Alsace au moment où les régiments français chargés de garder les frontières sont démantelés ; substitution tous azimuts du tout-anglais à la langue française sur injonction du grand patronat et du gouvernement ;

-xénophobie d’Etat faisant de chaque ouvrier étranger en délinquant potentiel, réhabilitation insidieuse de Vichy, ville dans laquelle Hortefeux a tenu une réunion des ministres européens en charge de l’immigration;

Bref, la sarko-rupture " c’est la désintégration de la France républicaine dans une jungle européenne à l’anglo-saxonne, avec en prime la fascisation des institutions : puisque notre peuple, fidèle à ses traditions frondeuses, a le culot de résister, il devra se colleter à tout propos avec l’Etat policier (580 000 gardes à vue l’an dernier dont beaucoup pour des peccadilles !).

Ce bilan sinistre ne serait pas possible si l’ " opposition socialiste " faisait son boulot qui est de dénoncer les contre-réformes et la fascisation, au lieu de " demander pardon " comme Royal, ou de voter, comme Aubry, le traité de Lisbonne avec l’UMP. Il est vrai qu’à la tête de la mondialisation capitaliste se trouvent les " socialistes " Strauss-Kahn (directeur du FMI) et Lamy (directeur de l’OMC)…

Il est vrai aussi que les états-majors syndicaux alignés derrière les directions jaunies de la CFDT et de la CES ne savent plus quoi inventer pour casser l’aspiration des salariés au tous ensemble en même temps contre ce pouvoir, le plus réactionnaire que notre pays ait connu depuis soixante-dix ans !

Dans ces conditions, que faire ?

Tout d’abord, aider les syndicalistes de classe à se dégager de l’étau des états-majors syndicaux euro- et sarko –formatés pour donner une forme enfin offensive à l’affrontement de classes en cours entre, d’un côté, le peuple travailleur, et de l’autre, le MEDEF, l’UE et le pouvoir UMP.

Ensuite dénoncer la fausse alternance entre l’UMPS et l’UMPS et pour cela, commencer par refuser l’Union européenne qui détruit le pays en boycottant massivement l’élection du pseudo-parlement européen ! Nouons des liens entre les militants du mouvement ouvrier et les patriotes républicains qui veulent le progrès social, l’indépendance nationale et la coopération internationale véritable, quitte à sortir de cette prison des peuples qu’est l’UE pour construire de nouveaux traités internationaux analogues à l’ALBA, le pacte progressiste qui lie entre eux les pays progressistes d’Amérique latine.

Enfin, il faut combattre l’anticommunisme et renforcer le Pôle de Renaissance Communiste en France qui ose proposer la sortie de la France de l’UE, la dé-légitimation de ce régime indigne, le primat aux revendications populaires, le " produire en France et échanger avec le monde ", l’alliance entre la classe ouvrière et les couches moyennes contre les monopoles capitalistes qui détruisent la nation.

Grâce à ses militants bénévoles, le PRCF intervient de manière de plus en plus nationale dans les luttes pour proposer une nouvelle stratégie révolutionnaire que rejette le PCF " euroconstructif ". N’ayons pas peur de nous approprier l’outil PRCF pour reconstruire dans l’action l’avant-garde communiste dont ont besoin les travailleurs et la jeunesse pour passer à l’offensive.

La commission exécutive du Pôle de Renaissance Communiste en France, le 6 mai 2009

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