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Crier "Sarkozy, je te vois" = 100 euros d’amende requis

mercredi 20 mai 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 mai 2009).

http://www.lepost.fr/article/2009/0…

"Le réquisitoire était surréaliste" nous dit l’avocat du prof de philo Maître Philippe Voulant ce mardi, ajoutant "ne pas être seul à le penser."

Pourquoi ? "Comme l’interpellation est censée avoir duré 5 minutes, l’officier du ministère public a été jusqu’à compter combien de fois mon client avait pu dire les mots ’Sarkozy je te vois’ en 5 minutes, et a trouvé 60 fois ! Surréaliste, non ?" nous demande-t-il.

C’est finalement une amende de 100 euros qui a été requise ce mardi par le tribunal de police de Marseille à l’encontre de ce professeur de philosophie, qui, le 27 février 2008 a crié « Sarkozy, je te vois » à des policiers qui effectuaient un contrôle de police, à la gare Saint-Charles de Marseille, selon Le Figaro.fr.

Lors de son réquisitoire, l’officier du ministère public a estimé que le professeur n’avait pas agi comme un « philosophe » qui aurait « voulu donner une leçon d’humour aux policiers ».

Non, le prévenu a « forcé les policiers à interrompre leur mission », précise Le Figaro.fr en reprenant l’officier du ministère public.

Pour l’officier du ministère public, l’enseignant aurait porté atteinte à la tranquillité du voisinage.

"A l’entendre, mon client a clairement perturbé les policiers" nous dit son avocat.

Précisant même que ces « Sarkozy, je te vois » pouvaient, dans une certaine mesure, relever de l’injure.

"L’officier a sorti de la jurisprudence pour dire que oui, ça pouvait relever de l’injure" nous dit-il aussi.

"100 euros c’est pas énorme, et cette somme veut dire qu’en fait ce n’est pas trop grave, mais elle ne me permet pas de faire appel" nous dit l’avocat.

Pourquoi ? "Car pour faire appel il faut que la condamnation s’élève à plus de 150 euros" nous explique-t-il.

Et maintenant ? "Il ne nous reste plus que le pourvoi en cassation, j’en parlerai à mon client, mais ce n’est pas d’actualité. Je suis confiant et espère une relaxe lors du délibéré, le 3 juillet."

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