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Le coût du scrutin libanais payé par les Saoudiens supérieur à celui d’Obama

samedi 13 juin 2009 (Date de rédaction antérieure : 13 juin 2009).

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/…

12/06/2009 Le quotidien américain Newsweek a révélé que l’Arabie Saoudite a dépensé au Liban pour la campagne électorale de la coalition de 14 mars [anti-Hezbollah], et du courant du Futur en particulier, bien plus que ce que le président américain a dépensé durant sa campagne.

Dans un article intitulé "les élections libanaises fournissent à Washington et à ses alliés arabes une occasion éphémère", le chroniqueur du journal, Christopher Diki indique que c’est un responsable saoudien haut placé qui lui a confié cette information, qui n’est plus un secret pour personne au liban.

Sachant que le montant de la campagne de Barack Obama s’élève à 715 millions de dollars, Dicki est loin d’être optimiste : " permettez-nous de ne pas trop se réjouir de la défaite de la coalition du Hezbollah soutenu par l’Iran, face aux forces les plus libérales soutenues par l’Occident. Nous avons vécu une expérience similaire auparavant", conclu cet expert du Proche-Orient.

Selon Dicki, "la défaite du Hezbollah dans les urnes ne sera qu’un ---- pour les dirigeants iraniens si les Etats-unis et leur alliés arabes, à leur tête l’Egypte et l’Arabie Saoudite n’élaborent pas une stratégie commune et en harmonie dans la région", estimant que d’après ses rencontres avec ces dirigeants, ces derniers n’ont pas encore fait leur entrée sur la scène, quoique le président américain est en train de pousser la politique américaine vers "la bonne direction".

Le chroniqueur américain juge que ces dirigeants appréhendent le plus "que Téhéran n’exploite le conflit arabo-israélien contre les régimes arabes" et rapporte à cette fin le contenu d’un entretien qu’il avait eu à Paris avec le chef de la diplomatie saoudien, Saoud al-Fayçal. Celui-ci lui avait alors confié que "la clé d’entrée de l’Iran dans le monde arabe était Israël, et qui s’il menace le monde arabe, c’est bien à travers les problèmes naissant du conflit arabo-israélien".

Dicki estime que c’est la raison pour laquelle les dirigeants arabes insistent sur la nécessité de parvenir à un accord avec Israël sur la base de l’initiative arabe (qui exige la création d’un état palestinien sur les frontières de 1967) : « ce qui veut dire que les dirigeants arabes ne veulent résoudre ce conflit que pour mettre un terme à l’hégémonie grandissante de l’Iran » conclut-il.

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