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DSK - 21 mai 2011 - Dominique Strauss-Kahn est-il victime d’une machination ?

samedi 21 mai 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 mai 2011).

Réponse à un ami qui pensait que DSK (Dominique Strauss-Kahn) est la victime d’un coup monté par Nicolas Sarkozy.

Voici ce que disait mon ami :

« C’était sur MEDIAPART :

http://www.mediapart.fr/?q=node/122851

"Si DSK revient, des affaires sortiront (…) Dès qu’il partira en campagne, il se prendra des Exocet", aurait lâché Nicolas Sarkozy. Or, dès le 20 avril, il apprend que DSK monte dans les sondages, c’est le préféré des sympathisants de gauche pour les primaires au PS (38% IFOP)

Je pense que Sarko a commandité ce coup monté, car il a le bras long, des amis très haut placés, les Bush. Par exemple, un type des services secrets qui ressemble vaguement à DSK est venu à l’hôtel Sofitel, dans une chambre voisine mais il a fait changer le numéro de chambre et la femme de chambre s’est fait agresser par ce type. Après, quand la police lui a montré une photo un peu floue de DSK, qu’elle ne connaissait pas, elle a dit que c’était lui son agresseur car il fallait faire vite… Mais où sont les preuves réelles pour ces chefs d’inculpation ?

« Il faut se rappeler que pour Dominique de Villepin, Sarko avait dit qu’il le prendrait "pour le pendre à un croc de boucher".

« On voit bien que c’est sa façon de faire, Sarkozy menace ainsi ses adversaires… et il est capable de tout.

« Il a accusé son ami Yvan Colonna du meurtre du préfet Erignac, lequel a été condamné à la prison à perpétuité dont 22 ans de sureté bien qu’il ait toujours clamé son innocence et qu’aucune preuve matérielle n’ait été trouvée contre lui. »

Et voici ma réponse :

Salut,

Ne sais-tu pas qu’avant que la première juge envoie Dominique Strauss-Kahn en prison, il y a eu confrontation entre DSK et la violée ou prétendue telle ? Elle a reconnu formellement DSK en personne, pas un mec qui lui ressemble vaguement sur une photo floue.

De plus, DSK était le meilleur ennemi pour Sarko. Jamais les Arabes n’auraient voté pour l’Israélien DSK (qui a dit que chaque matin quand il se réveille, la première chose qu’il se demande, c’est : « Que vais-je bien pouvoir faire aujourd’hui pour Israël ? ») et l’extrême gauche ne votera jamais DSK. Seul DSK pouvait faire gagner Sarko aux présidentielles 2012. Donc, si ce qui arrive à Strauss-Kahn est un coup monté, ou un piège où on l’a fait tomber, c’est PAS Sarko le coupable !

Peut-être des banquiers protestants : il paraît qu’aux USA il y a lutte entre banquiers protestants et banquiers Juifs. Or DSK est un homme de main de Rothschild. Et la première juge, celle qui l’a mis en prison, était une républicaine protestante (protestante, donc probablement aussi une puritaine).

Peut-être aussi, des banquiers qui n’appréciaient pas que DSK veuillent arranger les Grecs pour leur dette, des banquiers qui voulaient être remboursés tout de suite. Mais tout cela est très flou.

En plus, je te signale que DSK ne venait pas du tout de monter dans les sondages. Il était déjà très haut depuis un ou deux ans. C’est Hollande, qui était, et est, en train de monter dans les sondages en grignotant sur tout le monde et notamment sur DSK. On aurait même pu se demander si ce n’était pas Hollande qui venait de monter un coup contre DSK, mais il n’en a tout simplement pas les moyens !

Pour dénoncer de façon ferme une manipulation, il ne suffit pas de dire que DSK avait prévu le coup une quinzaine de jours avant (comme le dénonce le Libé du Lundi 16 mai 2011), puis de signaler qu’il était pris dans une série d’attaques : la Porsche, puis des costumes à 35 000 dollars, puis que le viol ou prétendu tel serait l’apothèose de ces attaques, surtout qu’on nous annonce juste après que Sarko attend un bébé. Il est en effet facile pour Sarko de dire :

« Alors, le leader de la gauche est en tôle pour viol et moi je vais être père ; pour qui allez-vous voter ? »

Ce pourrait être Sarko qui a monté le coup s’il avait pensé que cela détruirait le PS en même temps que DSK. Mais ce ne sera pas le cas. Et d’autant moins qu’au PS, tout le monde se demandait comment se débarrasser de DSK. Mais ce n’est pas non plus le PS qui a monté le coup. Il n’y avait pas besoin : plus le temps passait, et plus Hollande montait et plus DSK baissait. Et avec le coup de la Porsche et des costumes, Hollande allait passer facilement devant DSK. Et puis le PS n’aurait pas été aussi méchant envers DSK.

Cela ressemble à une vengeance la plus méchante possible. QUI pourrait ainsi en vouloir à ce point à DSK. Strauss-Kahn aurait-il trahi Rothschild au FMI ?

Tu comprends, pour dénoncer une machination de façon ferme, il ne suffit pas de dire :

1°) DSK avait précu le coup 15 jours avant

2°) Puis il y a eu le coup de la Porsche,

3°) Puis il y a eu le coup des costumes à 35 000 Dollars,

4°) Puis le coup du viol,

5°) Puis Sarko a annoncé qu’il allait être père

Pour dénoncer une machination de façon ferme, il faut aussi, et peut-être même avant tout, être en mesure de dire QUI a fait le coup et POURQUOI ; et il faut que ça tienne la route. Et ça, je n’en suis absolument pas capable. Donc je dis que certains élements font penser à un coup monté ; mais, comme je ne sais ni qui ni pourquoi, je suis bien obligé d’admettre que je ne sais pas. Tout simplement.

D’autant plus que, si par hasard DSK sortait totalement blanchi de cette histoire à temps pour se présenter aux élections présidentielles 2012, après avoir pu prouver que le viol n’avait jamais eu lieu et qu’il a été extrêmement maltraîté pour rien ; alors, il en sortirait grandi. Et serait à coup sûr président. Et donc on pourrait même se demander si ce n’est pas DSK lui-même qui aurait monté cette machination.

En fait, si machination il y a, comme elle a lieu juste avant des réunions importantes du FMI et du G8, c’est de ce côté-là qu’il faut chercher, si l’on veut être convainquant. Il n’est pas impossible que ce que voulait faire DSK (ou peut-être même ce qu’il avait commencé de faire) ait déplu à de puissants banquiers. Et, si par hasard il s’apprêtait à désobéir à Rothschild, c’est-à-dire à le trahir ; alors, il ne faudrait pas aller chercher plus loin, et cela expliquerait très bien une telle méchanceté qui fait penser non seulement à une élimination, mais surtout à une vengeance. Cependant, comme j’ai déjà dit : je n’en sais absolument rien. D’autant plus que c’est Libération, le journal de Rothschild, qui innocente peut-être le mieux Dominique Strauss-Kahn en rappelant que DSK avait prévu une quinzaine de jours à l’avance qu’on lui collerait "un viol dans un parking" ! Donc, on pourrait penser que ce sont des ennemis de Rotschild qui auraient fait le coup. Mais comment savoir ? Il faudrait avoir la possibilité d’enquêter sur ce qui se passe en ce moment au niveau de la haute finance des grandes banques. Ce dont je n’ai pas les moyens, je crois. Quelqu’un saurait-il faire ce travail ?

Et si la victime n’était pas DSK, mais la nana qui aurait effectivement été violée ?

Amicalement,
do

10 Messages de forum

  • Remarque pour le Parti "Socialiste" : Si vous êtes intelligents, ne courez pas le risque de présenter une femme. En effet, la France est un pays encore très phallocratique et n’élira pas facilement une femme.

  • do à dit :

    D’autant plus que, si par hasard DSK sortait totalement blanchi de cette histoire à temps pour se présenter aux élections présidentielles 2012, après avoir pu prouver que le viol n’avait jamais eu lieu et qu’il a été extrêmement maltraîté pour rien ; alors, il en sortirait grandi. Et serait à coup sûr président. Et donc on pourrait même se demander si ce n’est pas DSK lui-même qui aurait monté cette machin

    machination ou pas, je pense que DSK va plaider le rapport consenti contre du fric ou des menaces et être blanchi de tout.
    il seras président et sarko prendras l’Europe.

    serge

  • Question à l’ami de do : quand donc Yvan Colonna était-il l’ami de Sarkozy ? j’ai jamais entendu parler de ça !

  • Je ne pense pas (encore) que DSK est coupable de viol. Je pense plutôt à un guet-appens. Il y a trop de choses bizarres dans cette histoire.
    1. On oblige pas une femme à faire une fellation sans taper dessus ou à la menacer d’une arme. Elle aurait aussi pu mordre à sang le sexe de DSK. Ce qui n’est pas non plus le cas. Donc si elle l’a fait (à 2 reprises) c’est forcément par consentement et certainement bien retribué.
    2. La séquestration est aussi discutable. On peut très bien imaginer qu’ils ont fermé la porte à clef de commun accord pour éviter d’être dérangés puisque c’est l’heure (midi-13h00) où le personnel fait les chambres.
    3. DSK a téléphoné a l’hôtel depuis l’aéroport pour qu’on lui ramène le gsm qu’il avait oublié dans sa chambre. Il n’y a pas mieux pour se jeter dans la gueule du loup. Le faire volontairement après s’être rendu coupable d’un viol sur un membre du personnel de l’hotel en question me paraît impensable.
    4. Le frère de la victime n’est en réalité pas son frère mais il porte le même nom. Donc son témoignage devient fort douteux.
    5. L’heure du délit avait été d’abord annoncé à 13 h par la police de NY. Ensuite lorqu’il a été prouvé que DSK n’était plus dans l’hôtel à cette heure, la police s’est rétractée (ou plutôt la victime) en disant que cela s’était en fait passé à 12h. Est-ce bien crédible ?

    J’ai vraiment difficile à croire à un viol mais plutôt à des relations consentantes. Enfin l’avenir nous le dira.
    Guy

  • « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

    Franklin D. Roosevelt
    Président des Etats-Unis (1933-1945)

    • Je ne dis pas que ce n’est pas un coup monté, je dis que je n’y comprends rien, et j’explique pourquoi. En tout cas, je ne crois pas que, si coup il y a, il vienne de Sarko. D’ailleurs, si Sarko avait voulu faire un coup pareil, il aurait dû attendre que DSK soit devenu le gagnant des primaires du PS, cela aurait été beaucoup plus efficace ; et si DSK perdait les primaires, cela aurait évité à Sarko de faire un truc pareil, aussi risqué, qui pouvait tout de même s’avérer dangereux pour lui-même au cas où le coup soit dévoilé à la face du monde.

      Quand Sarko a nommé DSK au FMI, ce n’était pas pour l’écarter de la campagne présidentielle, c’était pour lui rendre service. Entre sionistes, on se doit bien ça, pas vrai ? Et peut-être en avait-il reçu l’ordre de Rothschild, puisque Sarko et DSK sont tous deux des hommes de main de ce grand banquier.

      Sarko et les sionistes, ou la vérité interdite :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article1178

      Les Rothschild sont les grands maîtres du sionisme :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article1542

      do

  • La complainte du complot

    ( Canard enchaîné du 18 mai 2011 )

    EN France, on voit des complots partout. Cara Bruni est elle enceinte, on imagine que cette oeuvre de l’amour désintéressé est une opération de pure comn conduite de main de maître par l’Elysée pour regonfler la popularité d’un président candidat à sa réélection. DSK est-il accusé de viol par une femme de chambre à New York, on crie à la machination, aussi bien à droite qu’à gauche. Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, est la première à s’interroger : « Je pense que vraisemblablement on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu’il y est tombé. » Qui l’a tendu ? Elle balaie large : « Ça peut venir du FMI, ça peut venir de la droite française, de la gauche française. » Les enquêteurs vont avoir du boulot. Dominique Paillé, ancien conseiller du président Sarko, parle, lui, d’une « peau de banane » glissée sous les chaussures de DSK. Glissée par qui ? Mystère ! Un ministre de la République en personne s’en mêle et s’emmêle : « Le piège, on ne peut pas ne pas y penser », professe Henri de Raincourt, titulaire du portefeuille de la Coopération.

    Il n’y a pas qu’à droite que l’on s’étonne que Strauss-Kahn tombe, dans un hôtel Accor, sur une femme qui ne l’est pas. Michèle Sabban, vice-présidente socialiste du conseil régional d’Ile-deFrance, dénonce un complot international : « C’est le FMI qu’on a voulu décapiter, et pas tant le candidat à la primaire socialiste. » Une manceuvre de services secrets étrangers, sans doute. Et, Bernard Tapie, ancienne star du PRG, qui répond « évidemment » à la question de savoir s’il peut s’agir d’un coup monté.

    L’Internet en rajoute, qui s’étonne que le premier à révéler sur Twitter l’arrestation de Strauss ait été d’une jeune militant UMP, aussitôt relayé par Arnaud Dassier, ancien webmaster de Sarko et l’un des fondateurs du site Atlantico, proche de l’UMP, auquel collabore Tristane Banon, qui accuse le patron du FMI de l’avoir violée. Le monde est petit, mais qu’est-ce que cela prouve ?

    En France, on aime les complots, tellement plus romanesques que les faits. C’est sans doute l’héritage de Descartes et de sa manie de tout soumettre au doute méthodique, y compris l’évidence. Il y a bien, par le passé, quelques affaires qui ont pu laisser croire à l’existence de complots en période préélectorale : l’affaires des fuites sous la IV` République, celle de Markovic sous de Gaulle, plus récemment Clearstream. On a même vu Sarkozy, en 2005, justifier son retour au ministère de l’Intérieur pour parer les mauvais coups avant la présidentielle : « Je serai mieux protégé par l’Intérieur, c’est plus efficace que les 150 permanents de l’UMP », avait-il dit.

    DSK, à en croire « Libé », imaginait que s’il était candidat le pire pourrait lui arriver : « Une femme qu’il aurait violée dans un parking et à qui on promettrait 500000 ou 1 million d’euros pour inventer une telle histoire… » Connaissant ses faiblesses, il prenait les devants.

    Chacun voit des complots à sa porte. Le signe d’une démocratie irréprochable où la confiance règne.

  • DSK d’une seule voix

    Canard enchaîné du 18 mai 2011

    EN apprenant l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn au matin du 15 mai 2011, ses lieutenants ont réagi à l’unisson.

    Jean-Christophe Cambadélis : « Toute cette histoire ne lui ressemble pas. » Pierre Moscovici : « Je le connais depuis trente ans, ça ne ressemble pas à ce que je connais de lui. » Jean Marie Le Guen : « Et, surtout, cette affaire ne ressemble en rien à DSK, l’homme que nous connaissons tous. » Michelle Sabban : « Ça ne lui ressemble pas. Tout le monde sait que sa fragilité, c’est la séduction, les femmes. »

    Une touchante unanimité dans les termes choisis, qui rappelle la pratique des éléments de langage chère aux agences de communication. En l’occurrence, il s’agit d’Euro RSCG, où s’est soudé le quator des communicants de DSK : son patron Stéphane Fouks, Gilles Finchelstein, Anne hommel et Ramzy Khiroun, désormais porte-parole de Lagardère et l’homme à la Porsche…

    L’argument du « Ça ne lui ressemble pas » n’a d’ailleurs rien d’efficace ni d’original : il est spontanément resservi par tous les voisins et connaissances interrogés par la presse, au moindre fait divers. « On ne pouvait pas imaginer, on n’aurait jamais cru ça de lui… »

    On n’aurait jamais cru ça non plus de ceux qui se piquent d’être le fin du fin de la com !

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