Inspiré de :
http://anarsonore.free.fr/spip.php?…
L’exercice consistait à faire exploser une voiture ; soit les conditions aujourd’hui tristement banales de ce qu’il est convenu d’appeler un "acte terroriste". L’actualité est ainsi émaillée depuis des dizaines d’années de sombres attentats à la voiture piégée dont seraient tour à tour responsables diverses organisations clandestines dite de lutte armée.
Le fait que des agents spéciaux des services secrets de l’État français aient trouvé la mort dans un exercice qui ressemble comme deux gouttes d’eau à ce type d’attentats n’a pas fait les gros titres des journaux, et n’a pas appelé non plus les commentaires d’experts militaires.
Car un tel fait apporte de l’eau au moulin de ceux qui dénoncent les manipulations du terrorisme par l’État : s’il existe un groupe de révolutionnaires, constitué ou non en guérilla, les Services Secrets peuvent l’infiltrer afin de le manipuler pour lui faire commettre des attentats terroristes ; mais, quand il s’avère qu’un tel groupe n’existe pas ou que les Services secrets n’ont pas réussi à l’infiltrer, alors ceux-ci peuvent faire eux-mêmes un attentat terroriste pour faire croire à l’existence d’un tel groupe ou pour faire croire que c’est ce groupe, s’il existe, qui a commis cet attentat.
Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie :