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Grèce - 3 novembre 2011 - George Papandréou pourrait renoncer au référendum

jeudi 3 novembre 2011

La population n’a rien à dire !

Il est sûr et certain que les européistes ont acheté des gens prêts à se vendre au plus offrant pour tenter d’obtenir le retrait du référendum.

On va bombarder la Libye soit-disant pour imposer la démocratie ; mais on voit bien avec l’exemple grec quelle idée les européistes se font de la démocratie :

La population doit obéir à ses chefs, bosser dur pour leur remplir les poches… et tout accepter sans rien dire !

George Papandréou pourrait renoncer au référendum

http://fr.reuters.com/article/topNe…

jeudi 3 novembre 2011 18h11

par Dina Kyriakidou et Lefteris Papadimas

ATHENES (Reuters) - Menacé de ne pas obtenir la confiance au Parlement, le Premier ministre grec George Papandréou a offert jeudi de dialoguer avec l’opposition et laissé entendre qu’il pourrait renoncer à son projet de référendum qui a suscité la colère de ses partenaires européens.

Le parti conservateur d’opposition Nouvelle Démocratie s’est prononcé pour la formation d’un gouvernement de transition dans l’attente d’élections anticipées et a dit juger inévitable la mise en place de l’accord de sauvetage financier conclu avec l’Union européenne dans la nuit du 26 au 27 octobre.

Si l’opposition accepte effectivement de soutenir cet accord au Parlement, a assuré George Papandréou lors d’une réunion d’urgence de son gouvernement, il pourrait ne pas y avoir de référendum.

"Je serai satisfait même si nous n’allons pas jusqu’au référendum, qui n’a jamais été un objectif en soi", a-t-il dit. "Je parlerai (au chef de l’opposition Antonis) Samaras afin d’examiner les prochaines étapes sur la base d’un consensus plus large."

Une source proche du Premier ministre a déclaré qu’il n’y aurait pas de référendum en cas d’accord politique entre les principaux partis.

Le chef du gouvernement socialiste a mandaté deux hauts responsables de son Parti socialiste (Pasok) pour discuter avec l’opposition.

Il a toutefois estimé que, pour le moment, les élections législatives anticipées que réclament l’opposition et une partie du Pasok représenteraient un risque pour la stabilité financière du pays.

"Nous avions trois options", a expliqué par la suite le Premier ministre grec devant les élus de son parti socialiste. "La première, catastrophique, était de convoquer des élections anticipées (…), la seconde était un référendum (…), la troisième solution était d’obtenir un consensus plus large."

VERS UN GOUVERNEMENT DE TECHNICIENS ?

Le chef de file de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, a demandé "la formation d’un gouvernement de transition, temporaire, avec un mandat exclusif pour convoquer des élections, et (…) la ratification du plan de sauvetage par le Parlement actuel".

"Là où nous en sommes arrivés, à cause de la politique du gouvernement, le nouvel accord de financement est inévitable et doit être garanti", a-t-il ajouté, revenant sur ses précédentes prises de position jusqu’alors hostiles aux nouvelles mesures d’austérité.

Un porte-parole de Nouvelle Démocratie a estimé qu’un éventuel gouvernement de transition ne devrait pas être composé d’hommes de partis, laissant entendre qu’il devrait s’agir d’un gouvernement de techniciens.

Au sein même du Pasok, l’idée d’un gouvernement d’union et de l’organisation d’élections anticipées a fait son chemin.

Une trentaine de députés de la majorité et de l’opposition ont même signé une lettre ouverte en ce sens.

Plusieurs élus du Pasok proposent la constitution d’un gouvernement avec à sa tête l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) Lucas Papademos.

Les services du président Karolos Papoulias ont fait savoir que le chef de l’Etat ne prévoyait pas de rencontrer dans la journée George Papandréou, contrairement à ce qu’avaient annoncé la télévision publique et l’agence de presse ANA, sur fond de rumeurs de démission du Premier ministre vite démenties par le gouvernement.

Jeudi matin, il était apparu que le gouvernement risquait fort de pas obtenir la confiance vendredi au Parlement, ce qui a entraîné les concessions faites de part et d’autre.

DÉFECTIONS

Une députée du Pasok, Eva Kaili, avait annoncé qu’elle refuserait la confiance, ce qui ne laissait qu’une voix de majorité (151 sur 300) au Premier ministre. De nouvelles défections n’étaient pas à exclure car plusieurs autres élus socialistes, appuyés par le ministre des Finances, Evangelos Venizelos, s’étaient déclarés hostiles au référendum.

Ce dernier, s’exprimant devant les élus du Pasok en fin d’après-midi, a réaffirmé la nécessité pour la Grèce d’annoncer le retrait de son projet de consultation.

Il a souhaité que le plan de sauvetage soit validé par une majorité des trois cinquièmes, soit 180 élus sur 300.

Evangelos Venizelos avait dans un premier temps appuyé l’idée du référendum mais il a changé d’avis après avoir rencontré mercredi à Cannes, en compagnie du chef du gouvernement, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel.

Ceux-ci ont sommé Athènes de mettre en oeuvre l’intégralité du plan européen de règlement de la dette grecque faute de quoi l’aide sera gelée.

Evangelos Venizelos a confirmé que son pays aurait besoin d’une nouvelle tranche d’aide de huit milliards d’euros d’ici à la mi-décembre pour honorer ses paiements.

Avec le bureau d’Athènes, Benjamin Massot et Guy Kerivel pour le service français, édité par Jean-Stéphane Brosse

12 Messages de forum

  • Papandreou a-t-il évité un coup d’état militaire ?

    http://finance.blog.lemonde.fr/2011…

    01 novembre 2011

    L’entièreté de l’état major de l’armée grecque vient d’être limogé. Depuis deux jours on craignait un coup d’état militaire en Grèce.

    L’un des problèmes des finances publiques grecques est une armée pléthorique, la plus importante par habitant de toute l’Europe. La décision de referendum du Premier Ministre Grec pourrait-elle être une tentative désespérée de sauver la démocratie ?

    Tout cela n’est que spéculation de ma part, mais a un horrible gout de déjà-vu. C’est la volonte d’extraire le peuple grec des griffes du "régime des colonels" qui avait été à l’ origine de l’entrée hâtive dans l’Union Européenne.

    Selon certaines sources, ce changement serait planifié depuis longtemps, ce qui expliquerait que les médias traitent cette information comme un non-événément. D’autres considerent que c’est une mesure preparant la fin du Gouvernement.

  • L’état-major de l’armée grecque remplacé

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2…

    AFP Mis à jour le 02/11/2011 à 06:39 | publié le 01/11/2011 à 21:33

    Extraits :

    La Grèce a changé la totalité de l’état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l’ensemble de l’état-major intervient au milieu d’une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d’organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.

    Un conseil de sécurité de l’Etat, réuni sous la présidence du premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l’armée, le chef d’état-major des armées, les chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’Armée de l’air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d’officiers de l’Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée.

    Selon un connaisseur des moeurs politiques grecques, les chefs de gouvernement grecs, de quelque famille politique qu’ils soient, changent l’état-major militaire avant une alternance politique anticipée, en nommant des gens jugés favorables à leur camp.

  • GRECE : un référendum APRES, plutôt qu’ AVANT …

    Consultation démocratique (???) en GRECE, attendons quand même un peu…

    A ma connaissance, la date du référendum de Papandréou n’est pas encore fixée et on ne connaît encore rien de ses motivations véritables.
    Si le référendum pose les questions suivantes aux Grecs :

    • voulez-vous l’abandon de l’ euro, oui ou non ?
    • voulez-vous la sortie de l’ Euro-dictature capitaliste, oui ou non ?
    • voulez-vous le retour à l’indépendance et la souveraineté nationales, oui ou non ?
    • voulez-vous la sortie de l’ alliance l’impérialiste otanienne, oui ou non ?
    • voulez-vous la suppression de toutes les mesures anti-sociales dictées par l’ Europe, les banquiers, la Banque européenne et le Fmi, oui ou non ?

    Sans conteste, je dirais bravo au référendum et je dirais oui à toutes ces questions si j’ étais citoyen grec.

    Mais ce n’ est pas la première fois que la social-démocratie internationale joue un coup tordu contre les peuples et les travailleurs.

    Une question quand même, pourquoi Papandréou n’ a pas consulté le peuple grec AVANT la prise de toutes les mesures visant à saigner la population grecque qui doit retourner à l’ esclavage, plutôt que de le faire après ???

    Drôle de “démocratie” quand même … ???

    RoRo

  • Le référendum sur le plan de sauvetage aura probablement lieu le 4
    décembre, déclare le Premier ministre grec

    http://french.news.cn/monde/2011-11/03/c_131226882.htm

    Publié le 2011-11-03 10:19:01 | French. News. Cn

    CANNES (France), 2 novembre (Xinhua) — Le Premier ministre grec George Papandreou a déclaré mercredi qu’un référendum aurait lieu le 4 décembre en Grèce sur le dernier plan d’aide européen à Athènes.

    "Nous avons besoin d’un large consensus pour pouvoir appliquer les mesures impliquées par le plan de sauvetage", a indiqué M. Papandreou à la presse mercredi soir, à la veille du sommet du G20 qui doit avoir lieu jeudi et vendredi à Cannes (sud de la France).

    "Nous faisons partie de la zone euro, ce qui implique beaucoup de droits et aussi beaucoup d’obligations" a souligné le Premier ministre grec.

    "Nous remplirons nos obligations", a-t-il dit, ajoutant qu’il est persuadé que le peuple grec prendra "la bonne décision".

  • Papandreou accepterait de démissionner s’il obtient la confiance

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE7A20YJ20111103

    jeudi 3 novembre 2011 20h56

    ATHENES (Reuters) - George Papandreou a conclu un accord avec ses ministres par lequel il s’engage à démissionner et à laisser la place à un gouvernement de coalition s’ils l’aident à remporter vendredi un vote de confiance au parlement grec, a-t-on appris jeudi de sources gouvernementales.

    Les ministres socialistes impliqués dans cet accord ont négocié sous la conduite du ministre des Finances, Evangelos Venizelos.

    "Il lui a été dit qu’il devait se retirer dans le calme afin de sauver son parti", a dit l’une de ces sources à Reuters, sous le sceau de l’anonymat. "Il a accepté de démissionner. Cela s’est passé de manière très civilisée, sans acrimonie."

    Bureau d’Athènes, Bertrand Boucey pour le service français

  • Sarkozy salue l’évolution du débat en Grèce sur le référendum

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE7A20WL20111103

    jeudi 3 novembre 2011 19h56

    CANNES, Alpes-Maritimes (Reuters) - Nicolas Sarkozy a salué jeudi l’évolution du débat en Grèce sur le référendum à propos de l’aide européenne, qui pourrait déboucher sur son annulation.

    Faisant le bilan des premiers travaux du sommet du G20 de Cannes, où le sujet occupe le devant de la scène, le président français a souligné à la fois les déclarations de l’opposition grecque et du Premier ministre George Papandréou, dont les gestes seraient selon lui unanimement salués si le débat évoluait favorablement.

    "S’agissant de la Grèce, je dirai simplement que les choses progressent", a dit Nicolas Sarkozy lors d’une conférence de presse. "Nous suivons bien sûr la situation avec beaucoup d’attention."

    "Je crois pouvoir dire que le message qui a été adressé à l’ensemble de la classe politique grecque hier par l’Allemagne et la France a facilité une prise de conscience qui, si elle devait se confirmer, serait saluée unanimement par tout le monde", a-t-il ajouté dans une allusion à ultimatum lancé la veille à la Grèce par l’Allemagne et la France.

    "Je n’ai pas à m’insérer dans le débat politique grec qui est bien assez compliqué comme cela, je dirai simplement que nous avons vu avec beaucoup d’intérêt la déclaration des leaders de l’opposition en Grèce indiquant son soutien au plan du 27 octobre", a indiqué Nicolas Sarkozy.

    "Et par ailleurs, la déclaration du Premier ministre Papandréou indiquant que le référendum n’était pas une fin en soi, que c’était un moyen, mais que si l’opposition se ralliait au plan du 27 octobre, ce n’était pas forcément utile, c’est une déclaration d’Etat, c’est une déclaration intéressante", a-t-il poursuivi.

    Menacé de ne pas obtenir la confiance au Parlement grec, George Papandréou a offert jeudi de dialoguer avec l’opposition et laissé entendre qu’il pourrait renoncer à son projet de référendum qui a suscité la colère de ses partenaires européens.

    Le parti conservateur d’opposition Nouvelle Démocratie s’est prononcé pour la formation d’un gouvernement de transition dans l’attente d’élections anticipées et a dit juger inévitable la mise en place de l’accord de sauvetage financier conclu avec l’Union européenne dans la nuit du 26 au 27 octobre.

    Si l’opposition accepte de soutenir cet accord au Parlement,

    George Papandréou a indiqué lors d’une réunion d’urgence de son gouvernement qu’il pourrait renoncer à son projet de référendum.

    Jean-Baptiste Vey, édité par Yann Le Guernigou

  • La crise de la zone euro éclipse les enjeux du G20

    http://fr.reuters.com/article/topNe…

    jeudi 3 novembre 2011 21h31

    par Emmanuel Jarry et Jean-Baptiste Vey

    CANNES, Alpes-Maritimes (Reuters) - La crise grecque et ses conséquences sur la zone euro ont pris le dessus jeudi sur les enjeux du G20, réuni en sommet à Cannes pour se pencher sur l’état économique du monde.

    Selon Nicolas Sarkozy, les tourments de la zone euro ont constitué l’essentiel des débats des premières séances de travail après avoir été l’objet le matin d’un mini-sommet des pays européens du G20 concernés et des dirigeants des institutions européennes.

    Barack Obama y avait également consacré dans la matinée une partie des entretiens bilatéraux qu’ils a eus avec le président français et la chancelière Angela Merkel.

    "L’aspect le plus important de notre tâche pendant les deux prochains jours est de résoudre la crise financière, ici en Europe", a déclaré à la presse le président américain.

    Parallèlement aux débats du G20, les ministres des Finances français, allemand et italien et le commissaire européen aux affaires économiques Ollie Rehn ont planché sur l’accélération de la mise en place des nouvelles modalités d’action du Fonds européen de stabilité financière (FESF), l’instrument de gestion de crise de la zone euro.

    Signe de l’inquiétude des pays extérieurs à la zone, le secrétaire d’Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, a participé à cette réunion purement européenne.

    Les partenaires de l’Europe se montrent d’autant plus inquiets que l’Italie manifeste à son tour, mais à l’échelle de la troisième économie européenne, des signes de faiblesse.

    BERLUSCONI TENTE DE RASSURER LE G20

    Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi a tenté de les rassurer sur la capacité de son pays à rembourser sa dette, bien qu’il n’ait pas réussi la veille à faire adopter par son gouvernement des mesures anti-crise.

    Dans un projet de plan d’action globale pour la croissance examiné à Cannes, l’Italie s’engage à approcher l’équilibre budgétaire en 2013 et à réduire rapidement son ratio de dette publique par rapport au PIB (120% actuellement) à partir de 2012.

    "Il y a maintenant des discussions (au G20) sur l’érection d’un pare-feu autour de pays comme l’Italie et l’Espagne", a déclaré un responsable indien.

    Selon Nicolas Sarkozy, une autre réunion sur la crise de la zone euro était prévue après le dîner. "Nous avons d’autres problèmes à traiter car il faut absolument que la zone euro envoie au monde entier un message de crédibilité", a-t-il dit lors d’une conférence de presse en fin d’après-midi.

    "Quand nous prenons une décision, elle doit être appliquée, quand nous fixons une règle elle doit être respectée dans des délais brefs et de façon ferme", a ajouté le président français dans une allusion transparente à la Grèce.

    Il s’est réjoui de voir l’ultimatum adressé mercredi par lui-même et Angela Merkel au Premier ministre grec, menacé de voir son pays privé d’aide s’il ne mettait pas en oeuvre le plan de sauvetage financier adopté le 27 octobre à Bruxelles, avoir l’effet d’un "électrochoc positif".

    De retour à Athènes, George Papandréou a laissé entendre qu’il pourrait renoncer au projet de référendum sur ce plan qui a enflammé les marchés financiers et suscité la colère de ses partenaires européens.

    Barack Obama a pour sa part apporté son soutien au plan européen de sauvetage financier de la Grèce.

    DIVERGENCES SUR LA TAXATION DES TRANSACTIONS

    "L’Union européenne a fait des pas importants vers une solution globale", a-t-il déclaré. "Mais ici, au G20, nous allons devoir rentrer plus dans les détails sur la façon dont le plan sera mis en place, en totalité et de façon décisive."

    De leur côté les "Brics" (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont convenus de définir une position commune sur la crise de l’euro, selon une source officielle russe.

    Ce sommet, qui continue vendredi, devait initialement se consacrer à la recherche d’une réponse coordonnée à la crise qui ébranle les pays riches pour éviter une paralysie mondiale. Mais l’instabilité de la zone euro est, de toute évidence, devenue une partie importante du problème.

    Figurent également au menu de ses travaux le financement du développement, la régulation des marchés financiers, la lutte contre la volatilité des prix des matières premières et la réforme du système monétaire international (SMI).

    Selon un projet de communiqué final obtenu par Reuters, le G20 s’engage à travailler à la mise en place d’un SMI reflétant mieux le poids des économies émergentes.

    Il juge aussi nécessaire d’ajuster le panier des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international pour mieux refléter l’évolution des rôles des monnaies - un pas vers une meilleure intégration de devises comme le yuan chinois.

    Ce projet ne dit rien d’une flexibilité accrue des taux de change voulue par les Etats-Unis et combattue par la Chine.

    Les dirigeants du G20 doivent aussi évoquer la création d’une taxe sur les activités financières. Un sujet sur lequel Nicolas Sarkozy a admis l’existence de profondes divergences.

    "Certains pays y sont très opposés", a-t-il dit. Il a en revanche salué la "compréhension" de Barack Obama en la matière et le fait que le Brésil et l’Argentine n’aient pas d’opposition de principe.

    Edité par Yann Le Guernigou

  • Les dirigeants d’Allemagne et de France appellent la Grèce à clarifier sa position sur le plan de sauvetage européen

    http://french.news.cn/monde/2011-11/03/c_131226880.htm

    Publié le 2011-11-03 09:12:26 | French. News. Cn

    CANNES (France), 2 novembre (Xinhua) — La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont demandé mercredi la Grèce de clarifier sa position sur le plan de sauvetage européen, en soulignant que l’aide européenne à la Grèce ne serait pas versée si Athènes ne remplissait pas ses engagements pris vis-à-vis de l’accord conclu la semaine dernière lors d’un sommet de la zone euro sur un plan de sauvetage de ce pays surendetté.

    La sixième tranche de prêts pour la Grèce, issue du premier plan d’aide à ce pays décidé au printemps 2010, ne sera versée que lorsque "l’incertitude sur le référendum aura été levée", a indiqué M. Sarkozy lors d’une conférence de presse commune avec M. Merkel, mercredi soir à Cannes, à la veille d’un sommet du Groupe des Vingt (G20).

    M. Sarkozy a fait ces remarques à l’issue d’une réunion de crise à Cannes entre dirigeants européens, du FMI et en présence du Premier ministre grec Georges Papandreou.

    La Grèce a stupéfié ses partenaires européens et les investisseurs, le Premier ministre Georges Papandreou ayant annoncé lundi soir l’organisation prochaine d’un référendum sur le plan de sauvetage pour son pays conclu difficilement jeudi dernier à Bruxelles lors d’un sommet crucial de la zone euro.

    Un tel référendum pourrait remettre en cause le plan de sauvetage décidé entre dirigeants européen et banques détenant d’importants titres de dette grecs. Persuadés par Mme Merkel et M. Sarkozy lors dudit sommet, les créanciers privés d’Athènes ont accepté, de supprimer quelque 100 milliards de dette grecque. Les conséquences de ce référendum, en cas de réponse négative, risquent de menacer la stabilité financière de la zone euro toute entière.

    "Le peuple grec est libre de son choix mais nous sommes comptables de la stabilite de la zone euro", a affirmé M. Sarkozy, ajoutant : "Nous ne voulons pas laisser détruire l’euro , nous ne voulons pas laisser détruire l’Europe".

    "Si le référendum doit y avoir lieu, il doit intervenir plus tôt possible", a déclaré le président français, selon lequel, Georges Papandreou a indiqué que le référendum pourrait avoir lieu "autour du 4 ou 5 décembre".

    "La Grèce doit décider si elle veut ou non rester dans la zone euro et clarifier sa position sur le plan de sauvetage européen, décidé la semaine dernière, si elle veut espérer obtenir le versement de l’aide financière promise", a dit M. Sarkozy.

    "Nous ne pouvons engager l’argent du contribuable européen (…) qu’à partir du moment où un certain nombre de règles (…) sont respectées", a-t-il affirmé.

    Le sommet du G20 de Cannes pourrait être largement dominé par la crise de la dette souveraine de la zone euro, particulièrement après le dernier scénario de référendum en Grèce sur le plan de sauvetage en sa faveur.

  • Le Premier ministre grec insiste sur la tenue d’un référendum sur le plan d’aide de l’UE, en dépit des dissensions politiques

    http://french.news.cn/monde/2011-11/02/c_131225663.htm

    Publié le 2011-11-02 13:15:59 | French. News. Cn

    ATHENES, 1er novembre (Xinhua) — Malgré les dissension internes qui agitent son administration, le Premier ministre grec George Papandreou a confirmé mardi soir qu’il avait l’intention de soumettre le plan européen de sauvetage de la Grèce, approuvé récemment par l’Union européenne (UE), à un référendum national en début d’année prochaine.

    "Nous ne reviendrons pas sur ce projet. L’organisation de référendums est une promesse que nous avons faite au peuple avant les élections. Tout se décidera vendredi", a déclaré M. Papandreou au cours d’une réunion de son cabinet, cité par l’agence de presse grecque AMNA.

    Le chef du gouvernement grec fait référence au vote de confiance prévu vendredi soir, alors que plusieurs députés du PASOK, le parti au pouvoir, se sont "révoltés" au cours des dernières heures, protestant contre l’annonce surprise de ce référendum.

    Le PASOK ne dispose désormais plus que d’une faible majorité parlementaire, avec 152 sièges sur 300 au Parlement, suite à la défection mardi d’un député. D’autres députés "dissidents" ont averti qu’ils voteraient contre l’initiative de M. Papandreou, et ont demandé sa démission et la formation d’un gouvernement d’unité nationale, ou la tenue d’élections anticipées.

    Alors que la pression s’intensifie sur M. Papandreou pour la tenue d’élections anticipées, les critiques, qui proviennent autant de l’intérieur du parti au pouvoir que des divers partis d’opposition, soulignent que ce référendum ne fera que diviser la population greque, alimenter l’instabilité politique dans un pays déjà lourdement endetté, remettre en question le soutien international à la Grèce, et mettre en danger la position du pays dans la zone euro et dans l’UE.

    Soulignant qu’il avait déjà informé les dirigeants européens de son initiative, le Premier ministre grec a exprimé son espoir que le sommet du G20 en France permettrait d’envoyer un message politique fort, en rappelant que les dirigeants politiques protégeaient les Etats contre les attaques du marché.

    Selon la presse grecque, M. Papandreou s’est montré ferme dans son intention de laisser les citoyens grecs décider s’ils veulent ou non ratifier le plan de sauvetage européen, et s’ils souhaitent se retirer de la zone euro.

    Dans une déclaration faite à la radio nationale alors que la réunion de cabinet était encore en cours, bien après minuit, le porte-parole adjoint du gouvernemnt Angelos Tolkas s’est montré confiant dans les capacités du gouvernement à remporter le vote de confiance de vendredi.

    Plusieurs partis d’opposition ont critiqué l’accord adopté le 26 octobre par les dirigeants de la zone euro, le considérant comme insufisant et mal construit, dangereux pour la souveraineté nationale, et susceptible d’entraîner une faillite économique. Ces partis d’opposition vont examiner mercredi la possibilité de boycotter le processus parlementaire afin de forcer la tenue d’élections anticipées, a indiqué la presse grecque.

    M. Papandreou a rejeté ces critiques, estimant que des élections anticipées en ce moment plongeraient le pays dans l’incertitude politique et paralyseraient l’Etat, mettant en danger l’aide vitale de l’UE et du Fonds monétaire international.

    Il a fait fait valoir que le gouvernement avait avant tout besoin d’élargir le consensus national et de consolider la légitimité de son mandat, afin de pouvoir mettre en oeuvre les politiques d’austérité et de réforme structurelle requises par les termes de l’accord passé avec les créanciers internationaux.

    Lors de la réunion du cabinet, M. Papandreou a rappelé qu’il avait déjà appelé à l’unité et proposé un gouvernement de salut national il y a quelques mois, mais que les partis d’opposition avaient alors rejeté cette idée.

    Selon la presse grecque, citant des sources du FMI à Washington, l’initiative de M. Papandreou aurait mis en danger le versement de la sixième tranche d’aide du plan de sauvetage, prévue pour mi-novembre. Sans celle-ci, la Grèce pourrait être à court de liquiditées en quelques semaines.

    Des commentateurs politiques à Athènes ont exprimé mardi leur crainte, expliquant que le référendum risquait d’aboutir à un rejet du plan européen, ce qui conduirait à un défaut de paiement et aurait un impact sévère sur la zone euro. Les sondages ont en effet montré que la majorité des Grecs, mécontents des politiques d’’austérité, pourraient se prononcer contre le plan de sauvetage.

  • Grèce : une rencontre d’urgence mercredi entre Paris, Berlin, Bruxelles et le FMI

    http://french.news.cn/monde/2011-11/02/c_131224782.htm

    Publié le 2011-11-02 08:52:40 | French. News. Cn

    PARIS, 1er novembre (Xinhua) — Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel doivent avoir une concertation mercredi à Cannes (sud) avec les représentants des institutions européennes et du Fonds monétaire international (FMI), pour faire face aux chocs survenus après l’annonce d’un référendum en Grèce, a déclaré mardi l’Elysée.

    M. Sarkozy et Mme Merkel "ont convenu de se retrouver à Cannes le mercredi 2 novembre dans l’après-midi pour une réunion de consultation avec les institutions européennes et le FMI ainsi que pour une réunion avec les autorités grecques, afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en oeuvre dans les meilleurs délais de l’accord conclu le 27 octobre à Bruxelles", a déclaré l’Elysée dans un communiqué.

    Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi soir un référendum sur l’accord européen du 27 octobre, qui a bouleversé la zone euro et fait chuter les bourses européennes.

    "La France et l’Allemagne sont déterminées à assurer avec leurs partenaires européens la pleine mise en oeuvre, dans les meilleurs délais, des décisions adoptées par le sommet, qui sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires", ont indiqué M. Sarkozy et Mme Merkel après un entretien téléphonique.

    Paris et Berlin "sont convaincues que cet accord permettra à la Grèce de retrouver une croissance durable", selon les termes du communiqué.

    Les deux pays européens "souhaitent que, en consultations avec leurs partenaires européens ainsi que le FMI, une feuille de route puisse être rapidement arrêtée pour assurer l’application de cet accord".

    Le 27 octobre, les pays européens, après des négociations dures, se sont mis d’accord sur la mise en place d’un nouveau programme pluriannuel d’aide de l’Union européenne et du FMI à la Grèce, prévoyant un financement à hauteur de 100 milliards d’euros.

    Le secteur privé a accepté d’abandonner "de manière volontaire" 50% de la dette détenue par les créanciers privés, soit un abandon de créance d’environ 100 milliards d’euros. Le secteur privé a par ailleurs consenti à participer, sur la base volontaire, au nouveau plan d’aide à la Grèce à hauteur de 30 milliards d’euros.

  • L’entrée de la Grèce dans la zone euro était une erreur, mais la France lui fait confiance pour sortir de la crise (Sarkozy)

    http://french.news.cn/flash/2011-10/28/c_131216749.htm

    Publié le 2011-10-28 08:48:44 | French. News. Cn

    PARIS, 27 octobre (Xinhua) — L’entrée de la Grèce dans la zone euro était une "erreur", estime le président français Nicolas Sarkozy, présent jeudi soir à une émission en direct à la télé. Pourtant, le chef de l’Etat français se dit faire "confiance" à la Grèce pour sortir de la crise actuelle.

  • Grèce : Papandréou renonce au référendum (médias)

    http://fr.rian.ru/world/20111103/191811106.html

    ATHENES, 3 novembre 2011 20h50 - RIA Novosti

    Le premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à organiser un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce, rapportent jeudi les médias internationaux en référence à des sources au sein de la chancellerie du premier ministre.

    M.Papandreou avait proposé un référendum sur le plan de rigueur lié au programme de sauvetage de la Grèce, proposé par l’UE et le FMI. En échange, Athènes devra prendre de nouvelles mesures d’austérité, alors que de plus en plus de Grecs protestent contre ces sacrifices.

    Les leaders européens ont déclaré qu’un tel référendum menacerait la stabilité de la monnaie européenne. Ils ont averti que la Grèce ne pourrait rester au sein de l’UE si elle sortait de la zone euro. L’opposition grecque a réclamé la démission du chef du gouvernement.

    Par ailleurs, Paris et Berlin ont fait de la mise en œuvre de ce plan, destiné à sauver la Grèce de la faillite et à éviter la contagion de la crise de la dette à toute la zone euro, la condition sine qua non du versement des 8 milliards d’euros de la dernière tranche du prêt de 110 milliards accordé à Athènes en mai 2010.

    S’exprimant jeudi lors d’un conseil des ministres extraordinaire, M.Papandreou a affirmé que la participation de la Grèce à la zone euro n’était en aucun moment remise en doute. Il a accepté la perspective d’un gouvernement de coalition, mais a refusé de démissionner.

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