Le « J’ACCUSE » de
Jacques
Robert
C’est sans doute cette même « logique de vérité » qui vient
d’amener, après plus de 15 ans de silence, Jacques Robert, professeur de droit,
président honoraire de l'université Panthéon-Assas, à rendre publique
« les
manœuvres qui ont conduit » selon lui, « les
Sages du Conseil constitutionnel dont il a été membre de 1989 à
1998, à «
blanchir » 10 millions de francs (1,5 M€) à l’origine
douteuse » lors de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.
(Le Parisien Elisabeth Fleury 1 décembre
2011)
Il indique clairement que « Les
comptes du candidat Balladur accusaient 10 millions de francs de recettes
d'origine inconnue. Ils étaient donc irréguliers.» Dont acte.
Pour tardive qu’elle soit et quelles qu’en soient les
motivations, la révélation faite que les Sages du Conseil constitutionnel, qui
siégeait sous la présidence Roland Dumas, auraient couvert ces faits apparaît
aux yeux des citoyens, comme une insulte est faite à La République, à la Justice
et à eux-mêmes. L’impact est d’autant plus important car mettant en cause une
des principales instances de la France. Une de celles dont on attend qu’elle
montre le bon exemple.
Cela ne peut, en aucun cas, en cette grave période de
crise sociale, être de nature à redonner confiance aux français dans les partis,
leurs élus et leurs institutions.
Cela justifie et confirme que la réforme proposée
concernant l’inéligibilité à vie de tout élu ayant été impliqué et condamné dans
une affaire touchant à la gestion de fonds publics, avec prise directe ou
indirecte, est aujourd’hui, malgré l’opposition des parlementaires qui de facto deviennent des complices passifs,
plus que jamais, indispensable. Cela au même titre que la réforme de la loi de
1995 de financement public des partis qui n’empêche ni corruption, ni
blanchiment d’argent mais stérilise la Démocratie..
Dans la mesure où les faits évoqués seraient avérés par
les enquêtes en cours, dont on souhaite qu’elles ne subissent pas de pressions
ou autres « classements sans suite opportuns, » l’association se
portera en Justice et en appellera au soutien des citoyens pour demander
l’ouverture d’une procédure concernant Jacques Robert et tous ses collègues
« pour complicité,
falsification de documents et préjudice porté aux finances
publiques. »
Gérard GAUTIER
Saint-Brieuc le 2 décembre 2011
Gérard
GAUTIER
Ancien Conseiller Régional de
Bretagne Président Mouvement « BLANC C’EST
EXPRIME »
B.P.
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